Petit bilan pour moi aussi
129 livres lus cette année dont 83 écrits par des femmes.
Des essais et des romans principalement.
Côté féminisme je retiens mes lectures de Femmes, race, classe de Angela Davis, My life on the road de Gloria Steneim et les écrits de Audre Lorde (dont je lis petit à petit tout les écrits).
Sur un plan historique / journalistique je retiens deux de mes lectures : Tchetchenie An III de Jonathan Little et La guerre n’a pas un visage de femme de Svetlana Alexievitch (j’adore cette autrice).
Rose d’acier de Remi Yang sur la communauté des prostituées chinoises de Belleville. Et Vie de Samis (les déplacements forcés des éleveurs de rennes) de Elin Anna Labba sur le dernier peuple autochtone d’Europe occidentale, très méconnu alors que proche de nous et dont l’histoire fait malheureusement écho à celle de nombreux autochtones à travers la planète… (j’ai lu pas mal de littérature dite « autochtone » ces dernières années d’un peu tout les coins de la planète mais il reste encore tant à lire!)
Côté roman j’ai enfin gravit la Montagne Magique de Thomas Mann. Ça aura pris son temps mais c’est une de mes lectures vraiment marquantes, surtout les dernières pages. Côté classique il n’est pas trop tard pour moi pour découvrir Dumas et ses 3 mousquetaires, très bonne lecture!
Un autre énorme pavé m’a beaucoup marqué: N’essuie jamais les larmes sans gants de Jonas Gardell, sur les années SIDA en Suede, très touchant.
Plus « léger » (quoique…) en Young Adult j’ai lu The Lesbianas Guide to Catolic School de Sonora Reyes, entre années lycée d’une jeune lesbienne mexicaine dans un lycée blanc, coming out et politique migratoire repressive.
As long as the lemon trees grow de Zoulfa Katouh, romance dans la Syrie bombardée par Bachar al-Assad, dur et en même temps très touchant, j’avais lu beaucoup sur la révolution syrienne mais surtout des essais/témoignages, le côté roman apporte aussi quelque chose, je recommande vraiment (et il vient d’être traduit en français).
Metisse de Maria Cambell, son autobiographie de jeune femme metisse autochtone dans les années 70 au Canada, et mon coup de coeur de l’année, lu en janvier dernier: Kukum de Michel Jean
L’histoire de la grand-mère de l’auteur, irlandaise qui se mariera avec un homme innu et adoptera le mode de vie de sa communauté, jusqu’à l’arrivée du « progrès » (les colons qui voleront leurs terres).
J’attaque d’ailleurs 2024 avec un autre livre de Michel Jean, Maikan, offert pour mon anniversaire
129 livres lus cette année dont 83 écrits par des femmes.
Des essais et des romans principalement.
Côté féminisme je retiens mes lectures de Femmes, race, classe de Angela Davis, My life on the road de Gloria Steneim et les écrits de Audre Lorde (dont je lis petit à petit tout les écrits).
Sur un plan historique / journalistique je retiens deux de mes lectures : Tchetchenie An III de Jonathan Little et La guerre n’a pas un visage de femme de Svetlana Alexievitch (j’adore cette autrice).
Rose d’acier de Remi Yang sur la communauté des prostituées chinoises de Belleville. Et Vie de Samis (les déplacements forcés des éleveurs de rennes) de Elin Anna Labba sur le dernier peuple autochtone d’Europe occidentale, très méconnu alors que proche de nous et dont l’histoire fait malheureusement écho à celle de nombreux autochtones à travers la planète… (j’ai lu pas mal de littérature dite « autochtone » ces dernières années d’un peu tout les coins de la planète mais il reste encore tant à lire!)
Côté roman j’ai enfin gravit la Montagne Magique de Thomas Mann. Ça aura pris son temps mais c’est une de mes lectures vraiment marquantes, surtout les dernières pages. Côté classique il n’est pas trop tard pour moi pour découvrir Dumas et ses 3 mousquetaires, très bonne lecture!
Un autre énorme pavé m’a beaucoup marqué: N’essuie jamais les larmes sans gants de Jonas Gardell, sur les années SIDA en Suede, très touchant.
Plus « léger » (quoique…) en Young Adult j’ai lu The Lesbianas Guide to Catolic School de Sonora Reyes, entre années lycée d’une jeune lesbienne mexicaine dans un lycée blanc, coming out et politique migratoire repressive.
As long as the lemon trees grow de Zoulfa Katouh, romance dans la Syrie bombardée par Bachar al-Assad, dur et en même temps très touchant, j’avais lu beaucoup sur la révolution syrienne mais surtout des essais/témoignages, le côté roman apporte aussi quelque chose, je recommande vraiment (et il vient d’être traduit en français).
Metisse de Maria Cambell, son autobiographie de jeune femme metisse autochtone dans les années 70 au Canada, et mon coup de coeur de l’année, lu en janvier dernier: Kukum de Michel Jean
L’histoire de la grand-mère de l’auteur, irlandaise qui se mariera avec un homme innu et adoptera le mode de vie de sa communauté, jusqu’à l’arrivée du « progrès » (les colons qui voleront leurs terres).
J’attaque d’ailleurs 2024 avec un autre livre de Michel Jean, Maikan, offert pour mon anniversaire
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