Bonsoir !
Je ne sais pas si vous savez, mais le 10 Mai est désormais la date de commémoration annuelle de l'abolition de l'esclavage* en France.
Je m'y prends donc un tout petit peu tard puisque la journée touche à sa fin, mais je trouve qu'il pourrait être intéressant d'en traiter, parce qu'il s'agit sans conteste d'une part importante, et pas si ancienne que ça de l'histoire de France. L'histoire post-colombienne des territoires ultramarins ( Américains, j'ai moins de connaissance sur ce qui s'est passé dans l'Océan Indien, ou en Océanie ) est tout bonnement fascinante, et horrifiante ( entre les Amérindiens décimés, les déportations depuis l'Afrique, les gueguerres avec les Anglais et Espagnols, mais surtout les Anglais pour savoir qui aura la plus grande île, les abolitions, les révolutions, les rétablissements, les re-abolitions, les migrations de travailleurs indiens et chinois ... )
Cette année est particulière, parce que la commémoration s'est accompagnée de l'inauguration d'un mémorial aux Antilles par le Président, ce qui constitue un symbole fort de reconnaissance de ce qui a été un crime contre l'humanité ( ce qui avait déjà été consacré avec la loi Taubira de 2001, à l'origine de cette journée par ailleurs ). Je trouve le mot " reconnaissance " pas mal, d'ailleurs, en ce qu'il laisse supposer qu'il ne s'agit pas de faire la morale à l'Europe ou de la culpabiliser pour les faits, ou qu'il ne s'agit pas de sur-victimiser ceux qui ont subi l'esclavage par rapport à ceux qui ont été touchés par d'autres crimes tout aussi atroces. Ce serait en tout cas l'occasion de connaître un pan de l'histoire de France, et de savoir à quel prix on mangeait du sucre en Europe il n'y a même pas 200 ans ( juste pour citer Candide ).
*La deuxième, après le rétablissement de l'esclavage sous Napoléon, qui ne se souciait guère qu'on l'ait déclaré pas très légal après la déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen. La France est d'ailleurs le seul pays à en avoir connu deux ( point histoire )
Voilà voilà, des bisous, des câlins pour ne pas finir sur une note trop déprimante !
Je ne sais pas si vous savez, mais le 10 Mai est désormais la date de commémoration annuelle de l'abolition de l'esclavage* en France.
Je m'y prends donc un tout petit peu tard puisque la journée touche à sa fin, mais je trouve qu'il pourrait être intéressant d'en traiter, parce qu'il s'agit sans conteste d'une part importante, et pas si ancienne que ça de l'histoire de France. L'histoire post-colombienne des territoires ultramarins ( Américains, j'ai moins de connaissance sur ce qui s'est passé dans l'Océan Indien, ou en Océanie ) est tout bonnement fascinante, et horrifiante ( entre les Amérindiens décimés, les déportations depuis l'Afrique, les gueguerres avec les Anglais et Espagnols, mais surtout les Anglais pour savoir qui aura la plus grande île, les abolitions, les révolutions, les rétablissements, les re-abolitions, les migrations de travailleurs indiens et chinois ... )
Cette année est particulière, parce que la commémoration s'est accompagnée de l'inauguration d'un mémorial aux Antilles par le Président, ce qui constitue un symbole fort de reconnaissance de ce qui a été un crime contre l'humanité ( ce qui avait déjà été consacré avec la loi Taubira de 2001, à l'origine de cette journée par ailleurs ). Je trouve le mot " reconnaissance " pas mal, d'ailleurs, en ce qu'il laisse supposer qu'il ne s'agit pas de faire la morale à l'Europe ou de la culpabiliser pour les faits, ou qu'il ne s'agit pas de sur-victimiser ceux qui ont subi l'esclavage par rapport à ceux qui ont été touchés par d'autres crimes tout aussi atroces. Ce serait en tout cas l'occasion de connaître un pan de l'histoire de France, et de savoir à quel prix on mangeait du sucre en Europe il n'y a même pas 200 ans ( juste pour citer Candide ).
*La deuxième, après le rétablissement de l'esclavage sous Napoléon, qui ne se souciait guère qu'on l'ait déclaré pas très légal après la déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen. La France est d'ailleurs le seul pays à en avoir connu deux ( point histoire )
Voilà voilà, des bisous, des câlins pour ne pas finir sur une note trop déprimante !