Commentaires sur À Lyon, une soignante agressée après avoir dénoncé le harcèlement sexuel dans son service

[Charlotte Arce]

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À Lyon, une soignante agressée après avoir dénoncé le harcèlement sexuel dans son service

 

[KtyKonéko]

bah, franchement, on ne peut plus rien faire ni dire : elles n'ont aucun humour, ces femmes/collègues/gonzesses/féministes/féminazies, toujours à chouiner et à se plaindre d'agressions sexuelles, alors que ce ne sont que des blagues/ phrases/gestes/autres droôles....
phrases débiles fonctionnant aussi avec l'affaire Depardieu,
ou toutes autres affaires de harcèlement/agression se déroulant dans un endroit où les règles patriarcales et machistes prévalent sur le droit des femme à être respectées

 

[Ariel du Pays Imaginaire]

Courage et respect pour elle!!

La direction qui déclare prendre l'affaire au sérieux mais refuse toute mesure sérieuse c'est tellement lamentable de mauvaise foi !

 

[M.*]

Je ne peux qu'imaginer le cauchemar qu'elle a dû vivre, et je n'ai pas besoin de beaucoup imaginer en lisant le descriptif de l'objet qui a servi à son agression. Pour moi, il est incompréhensible qu'on laisse ce genre de personnes continuer d'exercer dans le secteur de la santé. Comment des agresseurs sexuels peuvent prétendre pouvoir soigner des patients ? Ils ont agressés quelqu'un. Ils ont blessés quelqu'un au point de créer un traumatisme chez cette personne.

J'espère de tout coeur que sa plainte ne sera pas classée sans suite. Marre de l'impunité, et de l'excuse de "la blague". Une agression n'est pas une plaisanterie. Ca me fatigue qu'on se serve encore de cette excuse. Oui on peut rire de tout. Sauf qu'encore une fois, une agression sexuelle n'est pas une blague. C'est un crime. Ses collègues qui ont fait ça sont des criminels.

Non. L’agression sexuelle est un délit, c’est le viol qui est un crime. (Ça n’empêche pas la violence de ce qu’elle a subi, mais c’est une notion très importante juridiquement).

 

[Iridis]

Ce qui est intéressant aussi dans la citation, c'est qu'elle est agressée par un objet.
C'est à dire qu'il est vivant et qu'il bouge tout seul? Au départ, j'avais lu vite et compris qu'elle avait été agressé par la vue de l'objet.
Puis j'ai lu les commentaires avant de comprendre.
A moment donné, il faut que les journalistes du Parisien comprennent que ce sont des gens qui agressent. Un objet, juste ça existe. Ca n'a ni volonté ni action propre, en fait. Encore une fois, c'est minimiser la culpabilité de l'agresseur (ou des).

 

[Alzire]

@Iridis Après moi je l'avais compris comme quand on dit "blessé par une arme à feu", on comprend bien qu'il y avait quelqu'un qui tenait l'arme qui n'était que le moyen.

Je suis d'accord avec @Ariel du Pays Imaginaire , l'attitude de la direction est tristement banale mais révoltante !

 

[M.*]

@M.* Tu n'as pas tort et je sais bien la différence mais je ne peux pas m'empêcher de me demander si ça n'a pas été le cas avec un tel objet. On ne sait pas exactement ce qu'il s'est passé et je me demande honnêtement si les faits n'ont pas été minimisé dans la presse.

De toute façon, délit ou crime, cela ne change pas mon propos ; l'un comme l'autre, ce n'est en rien des plaisanteries.

Alors je comprends ce que tu veux dire. J’entends qu’effectivement, il y a (comme souvent) sûrement eu minimisation. Cependant, tu ne peux pas écrire « une agression sexuelle est un crime, les coupables sont des criminels », parce que c’est faux. Encore une fois, on ne parle pas de la violence de l’acte, mais de la façon dont l’acte est pénalement répréhensible. Le viol et l’agression sexuelle n’étant pas les mêmes actes, ils ne sont pas traités de la même façon, n’ont pas la même prescription, les mêmes peines, etc. Le système judiciaire français protège beaucoup les agresseurs, et il faut se battre contre, mais pour le moment, une agression sexuelle est un délit et il faut la qualifier comme ça. La qualifier de crime démontre juste une méconnaissance du système judiciaire, et vu les personnes contre lesquelles on doit se battre pour se faire respecter, je pense qu’on ne peut pas vraiment se le permettre.