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Membre supprimé 375197
Guest
Mais du coup (vraie question) : les féministes sont censées faire quoi exactement dans ce cas ?Mais je suis tout à fait d'accord avec ça moi. Mon propos vise plus à dire que ce serait surement préférable de justement lui donner un espace où les gens autour d'elle ne la conforterait pas dans une idée raciste, mais au contraire, lui donnerait de l'écoute tout en apportant de l'eau à son vin. Ce n'est pas ce que cet article fait, malheureusement.
Là on a une victime qui va directement chez Zemmour et sur les plateaux télévisés avec un discours politique sur la base de chiffres mensongers. C'est quoi "lui donner de l'écoute" dans ce cas ?
Si elle reçoit le soutien de l'extrême-droite et uniquement de l'extrême-droite avec ce type de discours... C'est peut-être tout simplement parce que son discours est d'extrême-droite et que c'est dans ce milieu qu'elle peut l'exprimer ? Pourquoi ce serait aux féministes (de gauche) de lui tendre le micro ?
Est-ce que ce serait acceptable de l'inviter à témoigner pour au final la contredire sur les chiffres ou son analyse de son agression (j'imagine le tollé si une présentatrice féministe faisait cela...) ?
Est-ce que ce ne serait pas vraiment méprisant de sous-entendre qu'elle est devenue raciste à cause du traumatisme (alors qu'elle a un discours construit) ou bien que c'est son entourage qui la conforte dans une idée raciste ?
Envoyer des mots de soutien à une victime pour la contredire ensuite, ce ne serait pas vu comme déplacé ou hypocrite ?
Ce sont des vraies questions mais cette accusation de "silence" qu'on brandit aux féministes me semble vraiment être un piège. Tu ne dis rien pour ne pas te mettre dans la sauce, on te reproche d'être silencieuse. Tu contredis une victime, tu es un monstre. Tu restes les fesses entre deux chaises tu fais le jeu de l'extrême droite et des antiféministes...
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