@Mayushi
Ces travailleurs n'ont pas les moyens d'habiter à Paris, c'est un fait et ce problème existait bien avant Hidalgo, je te le concède volontiers. Par conséquent, ces travailleurs habitent en périphérie, parfois à plus de 100 km autour de Paris et y viennent régulièrement, parfois même tous les jours, pour travailler. Parmi ces travailleurs, beaucoup sont dans l'obligation d'utiliser leur véhicule pour transporter du matériel et des outils. J'en ai cité quelques uns plus haut. Par conséquent, pour simplifier la vie de ces travailleurs, il y a deux possibilités:
Sinon, pour ajouter une touche de légèreté et d'humour à ce débat:
Les travailleur.euse.s ne se lèvent pas plus tôt à cause d'Hildalgo...
C'est un paralogisme et, encore une fois, il suffit de discuter avec les travailleurs en question pour comprendre le problème.Les travailleur.euse.s se lèvent tôt car iels ne peuvent plus se loger dans Paris ou en proche banlieue à cause du coût de l'immobilier. C'est un problème qui précède Hidalgo et touche aussi la petite couronne.
Ces travailleurs n'ont pas les moyens d'habiter à Paris, c'est un fait et ce problème existait bien avant Hidalgo, je te le concède volontiers. Par conséquent, ces travailleurs habitent en périphérie, parfois à plus de 100 km autour de Paris et y viennent régulièrement, parfois même tous les jours, pour travailler. Parmi ces travailleurs, beaucoup sont dans l'obligation d'utiliser leur véhicule pour transporter du matériel et des outils. J'en ai cité quelques uns plus haut. Par conséquent, pour simplifier la vie de ces travailleurs, il y a deux possibilités:
- soit une baisse du coût de l'immobilier pour permettre à ces travailleurs d'avoir les moyens de loger à Paris;
- soit une politique d'urbanisme qui leur permet de circuler facilement dans Paris et surtout d'y stationner.
Sauf qu'elle a largement aggravé ce problème. Les places de stationnement sont supprimées, transformées en places pour véhicules électriques ou pour vélos, la piétonnisation des quartiers est poussée jusqu'à l'absurde avec l'ajout aléatoire de barrières. N'importe quel travailleur explique l'obligation de se lever plus tôt, l'utilisation forcée des places de livraison, la fatigue de tourner une demi-heure, parfois même une heure dans un quartier pour finir par trouver une place. D'ailleurs, niveau pollution et émission de CO2, ça doit donner de sacrés résultats.Le stationnement est aussi un problème depuis toujours à Paris, ça date pas d'Hidalgo.
Au-delà de la formulation un peu méprisante, je n'appelle pas "politique de gauche", une politique qui avantage ceux qui ont les moyens d'habiter à Paris et qui cause des difficultés concrètes à ceux qui sont dans des situations précaires et ont besoin de travailler à Paris sans pouvoir y vivre. Je ne vois pas en quoi c'est déplacé de le dire. Encore une fois, Anne Hidalgo a suffisamment d'intelligence politique pour avantager ceux qui habitent à Paris - et donc votent à Paris - au détriment de ceux qui y travaillent sans y vivre. Je trouverais intéressant de voir ce que donnerait une élection municipale dans laquelle voteraient tous ceux qui sont directement concernés par la politique de la Mairie de Paris et non pas seulement ceux qui y vivent.L'argument du pauvre petit peuple qui bosse dur pour aller travailler et à qui on pourrit la vie avec les limitations de vitesse c'est déplacé.
Sinon, pour ajouter une touche de légèreté et d'humour à ce débat: