Ce sujet est dédié aux réactions concernant cette actu : La classe prépa : guide de survie.
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La première année notamment a été plus sympa, la semaine d'intégration aidant à se faire quelques potes "courte durée".
gunnm;4916395 a dit :J'ai fait une classe prépa scientifique et ... je me suis pas vraiment reconnu dans cet article
@Mircea Austen parle de dynamique de groupe pour progresser, de soutien des professeurs, de sentiment de cocon, de famille, d'amitiés qui restent longtemps après la prépa... Je n'ai rien connu de tout ça malheureusement.
Dans ma prépa, c'était chacun pour soi, ou alors il y avait de petits groupes de travail (2 ou 3) mais entre gens du même niveau. Les très forts ensemble, les moins bons ensemble. Parce que le but premier étant de rester en haut du classement, valait mieux pas aider les moins fort pour être sûr qu'ils restent derrière.
Et les profs étaient dans cette mentalité aussi, la plupart nous ont enfoncé dès les premiers jours et ça n'a pas diminué pendant 2 ans. On nous répétait qu'avec nos notes ont allait finir dans des écoles nazes ou à la fac, on refusait de nous donner des annales correspondant aux concours des écoles jugées pas assez bien (coucou les CCP et les E3A).
Je précise que je n'ai rien contre la fac, les CCP ou les E3Q, je ne fais que transposer la mentalité de mes profs de l'époque.
Du coup pour l'ambiance cocon/famille, on repassera... C'était plutôt ambiance solitude et crise de larmes. D'ailleurs je n'ai gardé que deux ami(e)s de cette époque là.
Enfin, malgré le portrait assez noir que j'en fais, j'ai survécu à ses deux années de prépa heinLa première année notamment a été plus sympa, la semaine d'intégration aidant à se faire quelques potes "courte durée".
), j'aimerai tout simplement ajouter qu'il vaut mieux arrêter la prépa, même en plein milieu d'année et repiquer ou rattraper la fac que de se forcer.
(je déteste les cas, j'aurai au moins appris quelque chose sur moi pendant ces cours
)


gunnm;4916395 a dit :J'ai fait une classe prépa scientifique et ... je me suis pas vraiment reconnu dans cet article
@Mircea Austen parle de dynamique de groupe pour progresser, de soutien des professeurs, de sentiment de cocon, de famille, d'amitiés qui restent longtemps après la prépa... Je n'ai rien connu de tout ça malheureusement.
Dans ma prépa, c'était chacun pour soi, ...



).
. Mais pendant deux ans tu n'as vu ta famille que quelques heures par semaine même si tu habitais chez eux (avez vous remarqué que je suis passée à la deuxième personne ? pourtant je parle toujours de mon expérience). Tu n'as pas vu tes petits frangins grandir pendant deux ans et tu ne connais plus les commerces en ville car la moitié a changé. Tu ne sais pas quels films ou livres sont sortis, tu ne sais pas ce qu'il s'est passé dans le monde. (on peut pas se tenir informé de tout, garder sa vie sociale et bosser ses DS en même temps ^^)Si les élèves n'entendent jamais parler de la prépa, je trouve que c'est plutôt de la faute du lycée en général. Il est censé leur présenter toutes les possibilités qui s'offrent à eux.mercre;4916796 a dit :Je trouve ca très dommage par contre que ce soit une majorité d'élèves issus de familles aisées (jamais rencontré autant de fils/filles de prof, médecins, ingénieurs... qu'en prépa et école d'ingé!).
Beaucoup de bons élèves en lycée n'auront jamais entendu parler de la prépa (moi c'est par hasard, parce que des potes y allaient! mais je ne voyais pas vraiment ce qui m'attendait ni les portes que ca ouvrait), et si les parents ne sont pas ingénieurs ou ne connaissent pas d'ingénieurs (bref s'ils ne sont pas aisés, pour raccourcir grossièrement), les élèves peuvent passer à côté.
nananouka;4916667 a dit :gunnm;4916395 a dit :J'ai fait une classe prépa scientifique et ... je me suis pas vraiment reconnu dans cet article
@Mircea Austen parle de dynamique de groupe pour progresser, de soutien des professeurs, de sentiment de cocon, de famille, d'amitiés qui restent longtemps après la prépa... Je n'ai rien connu de tout ça malheureusement.
Dans ma prépa, c'était chacun pour soi, ou alors il y avait de petits groupes de travail (2 ou 3) mais entre gens du même niveau. Les très forts ensemble, les moins bons ensemble. Parce que le but premier étant de rester en haut du classement, valait mieux pas aider les moins fort pour être sûr qu'ils restent derrière.
Et les profs étaient dans cette mentalité aussi, la plupart nous ont enfoncé dès les premiers jours et ça n'a pas diminué pendant 2 ans. On nous répétait qu'avec nos notes ont allait finir dans des écoles nazes ou à la fac, on refusait de nous donner des annales correspondant aux concours des écoles jugées pas assez bien (coucou les CCP et les E3A).
Je précise que je n'ai rien contre la fac, les CCP ou les E3Q, je ne fais que transposer la mentalité de mes profs de l'époque.
Du coup pour l'ambiance cocon/famille, on repassera... C'était plutôt ambiance solitude et crise de larmes. D'ailleurs je n'ai gardé que deux ami(e)s de cette époque là.
Enfin, malgré le portrait assez noir que j'en fais, j'ai survécu à ses deux années de prépa heinLa première année notamment a été plus sympa, la semaine d'intégration aidant à se faire quelques potes "courte durée".
Je suis tout à fait d'accord avec @Gunnm, je n'ai pas vécue cela. Pour moi c'était plutôt chacun pour soi. Les plus faibles étaient laissés de coté par leurs camarades et les profs, et accumulaient les difficultés. Les gens un temps soit peu différents étaient seuls et tout au fond de la classe au tout devant.
Pour la répartition des kholes c'était la foire d'empoigne, quand quelqu'un en avait 2 le même jours il ne fallait pas s'attendre à ce que quelqu'un échange avec toi.
J'ai finis ma première année en dépression (et je n'ai pas été la seule) sans plus aucune confiance en moi.