Hop, j'avais pas vu ce sujet.
Par contre, il est problable que ces poèmes restent pas longtemps, étant donné qu'ils sont plus ou moins destinés (dans mes rêves, ouais) à la publication. :raie:
Poésie en Proseuh :
Cieux Ignés, Flots Purpurins.
Les cieux ignés applaudissent à la gloire apocryphe de l?orchestre d?automates déjà rouillés. Ô les flots purpurins zébrés d?un or fade que pleurent sans ambages les nuages qui s?amoncellent au-delà turpitudes mécaniques.
Et de cette fusion synesthésiaque se tavellent les parvis désertés, s?ocellent les rues abandonnées.
L?ovation rugit de mille mains fébriles clapotant dans la moiteur du caniveau.
Cieux ignés ! Flots purpurins !
Toute cette splendeur millénaire qui s?ôte de sa gangue pour purifier les visages sales et les langues qui se tendent vers les éclats précieux. Le reflet dans tes yeux des étincelles brûlantes se heurtant aux pavés où dansent nos pieds calleux sous les salves de la forge céleste.
C?est l?étreinte embrasée du bal des vagabonds dont les torses meurtris tournent en rondes tumultueuses. Derviches couronnés par les larmes de cinabre claquant contre le piano doré de leurs sourires épars.
En vers, mais j'en fais presque plus ces derniers temps : Aux temps héroïques, aux Mariannes de bal.
Qu?on fasse d?amour
Mon linceul et mon catafalqueD?un baiser l?extrême talc
A ceux que j?aime :
J?aime sans fard
Le baiser vermeil
Me ceint et me pare
Charon !
Qu?on m?amène Venise
Sur des plateaux d?étain
Et au delta du Nil
Vois le fanal éteint !
Alexandrie est morte
Et c?est Paris qui brûle
Des feux follets étranges
Qu?on allume en juillet
Sur son sein nu elle porte
La vermine qui pullule
Des pécheurs de la fange
Rougissant les filets
J?aurai vos têtes blondes
Dans mon cercueil ouvert
Les humeurs infécondes
Ne craignent pas les vers
L?été à mes genoux
Ses ors à mes cheveux
Fanant les iris pieux
Faisant ployer les cous
Vois, Prométhée !
Tes flammes oublieuses
Sont des fièvres trop faibles
Et ceux qui promettaient
Se poignardent de trêves
Mes veuves s?illuminent
Aux éclairs de phosphore
Que leurs larmes inutiles
Leur mutilent le corps
Vous enfin demi-dieux
Aux amours éternelles
Savaient le goût des yeux
Que rougit le vrai sel
Qu?à mon tombeau résonne
Le cri des vingt amants
Que la mort emprisonne
Leur vaine âme qui ment.
Et en anglais, parce que j'aime bien chanter en anglais, et vous avez d'la chance que je sois pas passée du côté du Maaal [ Cf. Sacem] :Dear Byzantine
Languid on the couch
You took a puff
Long hookah puff Dear Byzantine
Pretend we never touched
Never touch and never care
Anyway I'll never dare
Dear Byzantine.
You can turn up the sound
O try to read my minds
O try to avoid my arms
You can turn up the sound, dear.
Languid on the couch
Don't you know you looked so trig ?
I pretend to light a cig
Dear Byzantine.
All the words you said
Always strolling in my head
My head your one marathon
Dear Byzantine.
You can close up your heart
O try to grow colder
O say I'm your beholder
You can close up your heart, Dearest.
Languid on the couch,
You reminds that I'm no good
Boosy girl and busy hood
Dear Byzantine.
So languid on your couch,
Say a thousand nights left
Left like ashes in my mess
Dear Byzantine
But I've got a story
That you've never heard at all
About pride and lie and fall,
Dear Byzantine.
Tonight I feel like
Braiding ribbons in your hair
I'll pretend I never care
Dear Byzantine.
We could stay here for a moment
And get drunk like teenage stooges
Almost like the teenage buddies
We never were.
[You can sleep like a child
O try to lull your smile
O try to dream I'm vile
Still can make it all wild.]
Bored by dreams
Bored by boose
Nothing ever gleams
Nothing left to loose