Ce sujet est dédié aux réactions concernant ce post : Les élèves français dans la moyenne, un chiffre qui cache un souci de déterminisme social
Dernière modification par un modérateur :
) Et on nous dit que non, c'est pareil, sauf qu'ils apprennent d'autres choses et différemment. Sauf que je vois que les heures de maths et de français baissent et que tout va bien on a 85% au BAC, je ne suis pas rassurée. Et le niveau de la dictée au BAC français, je re-pouffe. C'est beau les chiffres, on leur fait dire n'importe quoi.Ptet parce qu'on a banni le redoublement? Sans les bases, les fondations, comment tu veux construire quelque chose qui tienne la route?Si les jeunes décrochent au collège, pour la plupart, c'est parce qu'ils sont complètement largués (sauf qu'ils ne veulent pas le montrer et foutent le bordel etc...). Et ce n'est pas normal d'avoir autant de lacunes à la sortie du primaire. Je ne dis pas que c'est la faute de l'école primaire car je sais que la grosse majorité des instits font ce qu'ils peuvent et ont des programmes colossaux avec des classes toujours plus chargées et malheureusement, certains sont laissés sur le bord de la route.
Si les jeunes décrochent au collège, pour la plupart, c'est parce qu'ils sont complètement largués (sauf qu'ils ne veulent pas le montrer et foutent le bordel etc...). Et ce n'est pas normal d'avoir autant de lacunes à la sortie du primaire. Je ne dis pas que c'est la faute de l'école primaire car je sais que la grosse majorité des instits font ce qu'ils peuvent et ont des programmes colossaux avec des classes toujours plus chargées et malheureusement, certains sont laissés sur le bord de la route.
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) donc classe pas mauvaise et tout est rentré dans l'ordre. Au lycée, y a juste pas le temps et puis les gamins ont déjà été éjectés euh orientés vers le professionnel ou autre. J'ai travaillé en lycée pro, j'ai vu ce qu'ils deviennent. Beaucoup reprennent confiance après des années à avoir joué les losers du fond de la classe. Ils ont enfin des bonnes notes et même des compliments sur les bulletins : grosses retrouvailles avec une estime de soi qui avait dû tomber dans les toilettes ! Enfin ça c'est quand l'orientation a été bien faite et leur convient. Il y a toujours des f... de bazar 
Certains s'en sortiront par eux mêmes ou grâce à un / des profs, d'autres seront sortis du système d'une façon ou d'une autre mais combien vont y perdre leur confiance ?
Bon la mienne pour ça, je suis pas trop inquiète, elle a normalement ce qu'il faut à la maison d'après ce que disent les profs (ça, c'est un super compliment, petit conseil, chouchoutez les profs de vos enfants, ils peuvent vous faire des compliments qui vous donnent le sourire pendant une semaine !). Elle veut être paléontologue... Yep, c'est foutu pour la maison de retraite pour les deux parents, on a plus qu'à bosser jusqu'à 95 ans... Enfin c'est pas gênant, elle a déjà prévu de nous embaucher sur ses chantiers
ouais vous la sentez la fierté maternelle hein ?
...). Bref moi qui pensais que Bourdieu s'était bien emmêlé les chaussettes dans sa théorie sur l'école comme moyen de reproduction sociale (vu que pour moi, ça a été un moyen d'amélioration par rapport aux générations précédentes), j'ai pu voir depuis mon bac que ben non, il avait raison le monsieur (
pardon pardon !). Les conseils des amis profs aussi pour aider à trouver le bon établissement - on me parle déjà du collège
- c'est les options, donc chez nous faudra faire du chinois, bah l'aide aux devoirs ça va être top !!
Certains parents ne peuvent tout simplement pas aider leurs enfants surtout s' ils ne parlent pas bien la langue ou n' ont pas les connaissances demandées...C'est vrai qu'au collège on voit déjà ceux qui savent lire sans trop buter et écrire sans trop de fautes. Mais je pense que ça dépend de l'investissement des parents aussi (ok ce n'est pas leur rôle de base, mais si le programme n'est pas assumé par l'enseignant, alors je pense qu'ils doivent se sentir concernés par l'avenir de leurs enfants et les aider, défavorisés ou non).
J'ai eu la chance d'avoir une mère (ou pas car c'était très militaire) qui m'a beaucoup beaucoup fait de dictées (pendant les vacances 1 à 3 par jour à la maison selon les résultats). Elle m'a fait beaucoup lire aussi et m'amenait à la bilbiothèque.
Quand j'ai eu énormément eu de mal à apprendre mes tables de multiplication (j'avais huit ans et franchement pas moyen j'étais naze...), ben j'ai eu à Noël les tables de multiplication en chansons (et une boîte à bijoux en plastique)... C'était un peu comme une punition, mais finalement en les apprenant ainsi ils m'ont bien aidée et je m'en souviens encore aujourd'hui (et je ne pense pas qu'un CD-ROM de chansons pour enfants pour Noël, ça n'a pas le même prix qu'un CD de chanteur hyperconnu).
Je trouve que les jeunes qui décrochent, c'est ceux qui ont des parents démissionnaires ou découragés ou qui n'ont pas envie de sacrifier le peu de temps de liberté qu'ils ont à réétudier avec leurs enfants (peut-être ont-ils eux-même une allergie à l'école?).
Comme je parle de mon expérience personnelle, merci de noter que je n'ai aucunement précisé ce type de parents.Certains parents ne peuvent tout simplement pas aider leurs enfants surtout s' ils ne parlent pas bien la langue ou n' ont pas les connaissances demandées...