Ce sujet est dédié aux réactions concernant ce post : Ma vulve, le genre, mon asexualité, entre dégoût et acceptation
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Ma vulve, le genre, mon asexualité, entre dégoût et acceptation
- Initiateur de la discussion Lea.Castor
- Date de début
À Dulsao, tu as le droit de ne pas partager la vision de la personne du témoignage mais la façon dont tu a rédigé ton message, tu porte un jugement sur ce qu'elle exprime. Il me donne l'impression que ce que toi tu pense est plus légitime que ce qu'elle exprime. J'espère juste que c'est qu'une impression. Témoignage courageux en tout cas, bon courage sur ton chemin !
Le commentaire de @Dulsao est tellement gorgé d'embyphobie et de transphobie, il est tellement ignorant sur tout ce qui concerne le genre.
Il nie absolument l'identité de cette personne dans ce passage :
"Après je ne dis pas que la finalité et le mieux c'est de finir par aimer la femme, accepter la femme qui que quoi qu'est-ce. Loin de moi cette idée lorsque je dis de régler un certain problème de fond."
Encore heureux. Aimer quelle femme, d'ailleurs, puisque la personne qui témoigne n'est pas une femme ? Aimer son corps de femme qu'elle renie ? La femme qu'elle est mais dit qu'elle n'est pas par lubie ?
"ces trucs de non-binaire"
Et ce mépris...
Il nie absolument l'identité de cette personne dans ce passage :
"Après je ne dis pas que la finalité et le mieux c'est de finir par aimer la femme, accepter la femme qui que quoi qu'est-ce. Loin de moi cette idée lorsque je dis de régler un certain problème de fond."
Encore heureux. Aimer quelle femme, d'ailleurs, puisque la personne qui témoigne n'est pas une femme ? Aimer son corps de femme qu'elle renie ? La femme qu'elle est mais dit qu'elle n'est pas par lubie ?
"ces trucs de non-binaire"
Et ce mépris...
Ca tombe bien parce que les personnes non binaires ne rejettent pas "les genres", on dit juste qu'il y en a plus que deux.
Utiliser la pilule pour arrêter ses règles est un traitement. Cette personne souffre très probablement de dysphorie vis-à-vis de ses règles, c'est la solution logique de les faire s'arrêter. Qu'appelles-tu règler un problème de fond? Aller chez un psy? La non binarité (ou l'asexualité) ne sont pas des problèmes psychiques à régler.
Encore une fois, tu ne sembles pas comprendre ce qu'est la dysphorie : un inconfort, parfois insupportable, lié à certaines parties du corps (qui sont socialement perçues comme féminines ou masculines, selon le genre assigné de la personne). Alors oui, un corps est un corps - je suis non binaire malgré mes seins, par exemple - ça ne veut pas dire qu'ils ne me sont pas insupportables et que je ne vais pas m'en débarrasser à la première occasion.
Ce récit est tellement poignant 
Des pat-pat et plein de soutien à le.a Madz qui a témoigné 
Des pat-pat et plein de soutien à le.a Madz qui a témoigné Le message de @Dulsao est peut-être un peu brut de décoffrage mais... c'est sa réaction, après tout on est là sur ce forum pour réagir aux articles, je trouve certaines réactions à sa réaction un peu brutales, à leur tour.
Personnellement je n'ai jamais compris les questions de genre (j'espère que c'est pas méprisant ou agressif de dire "les questions de genre") et cet article ne m'a pas éclairé (ni les autres articles mis en lien). C'est un sujet sur lequel perso j'ai plein de questions mais c'est difficile de les poser sans déclencher de réactions très très vives...
Personnellement je n'ai jamais compris les questions de genre (j'espère que c'est pas méprisant ou agressif de dire "les questions de genre") et cet article ne m'a pas éclairé (ni les autres articles mis en lien). C'est un sujet sur lequel perso j'ai plein de questions mais c'est difficile de les poser sans déclencher de réactions très très vives...
J
JAK-STAT
Guest
@BarbieDroguée son message est très dur quand même, je ne pense pas qu'on puisse en vouloir aux autres de répondre sèchement 
je dirais même (expérience perso) que parfois ça fait du bien de recevoir des réponses sèches (pas insultantes), ça interpelle sur ce qu'on a dit.
Pour tes questions sur le genre tu peux aller effectivement sur le topic des pirates du genre, poser des questions (iels sont sympas t'inquiètes
), faut juste savoir que même là bas un genre ou non genre peut être vu différemment par des personnes de ce genre ou non genre, et qu'il y a pas "une" vision plus juste que les autres ^^
je dirais même (expérience perso) que parfois ça fait du bien de recevoir des réponses sèches (pas insultantes), ça interpelle sur ce qu'on a dit.Pour tes questions sur le genre tu peux aller effectivement sur le topic des pirates du genre, poser des questions (iels sont sympas t'inquiètes
), faut juste savoir que même là bas un genre ou non genre peut être vu différemment par des personnes de ce genre ou non genre, et qu'il y a pas "une" vision plus juste que les autres ^^
@BarbieDroguée Le but de ce témoignage n'était pas d'expliquer ce qu'est la non-binarité, donc c'est normal s'il ne t'a pas éclairé là-dessus. Toutes les interventions de personnes non-binaires ne devraient pas avoir à commencer par un cours sur le genre. Il y a une section du forum qui s'appelle les questions (pas si) con et qui est l'endroit idéal pour poser tes questions (je dirais que c'est plus approprié que le topic des pirates parce qu'on n'a pas forcément envie de faire de la pédagogie dans ce topic, alors que les questions pas si con c'est fait pour ça).
En relisant le témoignage, je vois une progression entre le début et la fin. Une évolution et un début d'appropriation de son corps. J'espère le début d'une acceptation ou d'une cohabitation.
Ces questions de genre, de rôles préétablis par la société patriarcale, etc, sont très complexes.
Je crois que tout ira mieux quand on laissera chacun décider pour sois même.
Ces questions de genre, de rôles préétablis par la société patriarcale, etc, sont très complexes.
Je crois que tout ira mieux quand on laissera chacun décider pour sois même.
Très beau témoignage!
Sans percevoir l'intégralité du désespoir qui en ressort, Je peux néanmoins partager un petit témoignage de ma propre expérience :
J'ai rejeté mon corps de "fille" quand j'étais petite et encore plus mon corps de "femme" que j'ai eu à la puberté jusqu'à il n'y a pas si longtemps. Sous les définitions de la société, cette petite fille était un "garçon manqué" alors que je n'avais juste aucune envie d'être définie par une sexualité. Quand on parlait de bébés à l'école, ou d'éducation sexuelle au collège, je me bouchais les oreilles ou pretextait une maladie. J'avais particulièrement horreur d'être traitée comme une fille/femme au quotidien aussi : "Porte des soutients-gorge, ne fais pas ça c'est pour les garçons, c'est bien tes règles pour avoir des bébés plus tard"...Tout ca me dégoutait litéralement et ma puberté a été un enfer, sans aucun proche qui pouvait comprendre. Je m'enfermais dans un silence. Et puis progressivement, année après année, mes pensées se sont apaisées.
Mon corps me permettait même de prendre du plaisir avec ma vulve et des partenaires (et juste le terme de "prendre du plaisir" sans aucun rapprochement à celui de "se reproduire" ou de corps féminin)
J'ai 26 ans et j'ai presque totalement accepté mon corps aujourd'hui. Je ne peux pas dire que je l'aime et mes règles sont aussi une période difficile à passer. Mais je me raccroche au fait que ca ne m'oblige absolument pas à enfanter ou à me définir en tant que "femme" si je n'en ai pas envie. De plus je pense faire une opération plus tard, pour être tranquille du côté des règles.
C'est étrange que des femmes se sentent si bien dans leur corps et que pour d'autres c'est une bataille à temps plein.
Je t'envoie tout plein de courage. La vie c'est chouette, c'est avec notre corps qu'on peut se mouvoir, courir, voyager, manger... Peut importe si l'entre-jambe est dedans ou dehors
Merci à Madmoizelle, de parler de tout, de tout le monde sans aucun complexe, ou parti-pris.
Une partie de mon acceptation, c'est grâce à Madz! Big up
Sans percevoir l'intégralité du désespoir qui en ressort, Je peux néanmoins partager un petit témoignage de ma propre expérience :
J'ai rejeté mon corps de "fille" quand j'étais petite et encore plus mon corps de "femme" que j'ai eu à la puberté jusqu'à il n'y a pas si longtemps. Sous les définitions de la société, cette petite fille était un "garçon manqué" alors que je n'avais juste aucune envie d'être définie par une sexualité. Quand on parlait de bébés à l'école, ou d'éducation sexuelle au collège, je me bouchais les oreilles ou pretextait une maladie. J'avais particulièrement horreur d'être traitée comme une fille/femme au quotidien aussi : "Porte des soutients-gorge, ne fais pas ça c'est pour les garçons, c'est bien tes règles pour avoir des bébés plus tard"...Tout ca me dégoutait litéralement et ma puberté a été un enfer, sans aucun proche qui pouvait comprendre. Je m'enfermais dans un silence. Et puis progressivement, année après année, mes pensées se sont apaisées.
Mon corps me permettait même de prendre du plaisir avec ma vulve et des partenaires (et juste le terme de "prendre du plaisir" sans aucun rapprochement à celui de "se reproduire" ou de corps féminin)
J'ai 26 ans et j'ai presque totalement accepté mon corps aujourd'hui. Je ne peux pas dire que je l'aime et mes règles sont aussi une période difficile à passer. Mais je me raccroche au fait que ca ne m'oblige absolument pas à enfanter ou à me définir en tant que "femme" si je n'en ai pas envie. De plus je pense faire une opération plus tard, pour être tranquille du côté des règles.
C'est étrange que des femmes se sentent si bien dans leur corps et que pour d'autres c'est une bataille à temps plein.
Je t'envoie tout plein de courage. La vie c'est chouette, c'est avec notre corps qu'on peut se mouvoir, courir, voyager, manger... Peut importe si l'entre-jambe est dedans ou dehors
Merci à Madmoizelle, de parler de tout, de tout le monde sans aucun complexe, ou parti-pris.
Une partie de mon acceptation, c'est grâce à Madz! Big up
Okay moi aussi ça m'a fait vraiment pensé à se la dysphorie. Je sais pas exactement ce que traverse la Madz par rapport à tout ça mais je pense que voir un psy ce serait pas de trop. :/ Parce que si elle a un dégoût de ce corps qui n'est pas de la dysphorie (donc plutôt de la dysmorphie) ce serait peut-être intéressant de trouver les causes. Et si c'est de la dysphorie, de prendre les traitements nécessaires.
J'espère que la Madz trouvera la paix avec son corps.
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