ces temps-ci, je n'ai plus trop le temps de lire, mon rythme a diminué de moitié, si ce n'est plus. je suis trop fatiguée pour lire le soir.
depuis les deux dernières semaines, je suis en train de lire la vie mouvementée d'henriette campan, de geneviève haroche-bouzinac. une biographie un brin longuette et je suis pas persuadée que ce soit très critique. je voulais en apprendre plus sur la période précédant la révolution jusqu'à la chute de napoléon, mais je reste sur ma faim. normalement, je devrais finir ce weekend.
la tapisserie de fionavar de guy gavriel kay. là encore, je suis décue, c'est un cycle culte en fantasy et les enjeux tombent à plat, les persos viennent de se rencontrer et son meilleurs potes, bref, j'accroche pas du tout. pourtant j'ai vraiment envie de comprendre la hype derrière ce vieux bouquin, mais je ne sais pas si j'aurai le courage de me taper les 800 pages restantes. jai rien contre les pavés, mais il faut qu'ils suscitent un minimum mon intérêt.
dans le bus, j'avance à peine sur mon trollope, the duke's children. là cest bien, ca bitche sur le système politique anglais de l'époque (fin 19e s.), sur les moeurs, sur tout. j'aime.
e pour le boulot, j'ai lu touched with fire: manic-depressive illness and the artistic temperament. ca m'a donner envie de lire du lord byon, du virginia woolfe et d'autres artistes touchés par la cyclothymie. en gros, la thèse du bouzin est que l'hypomanie et la créativité appuient sur les même boutons au niveau cognitif, que les troubles maniaco-dépressifs sont héréditaires, et que finalement, l'artiste sain VS l'artiste maudit est une idée à la con.
j'hésite à profiter de mon insomnie (trop chaud, trop mangé et mon coloc déménage demain, ce qui me stresse) pour me lire quelques mangas en attente depuis ce printemps.