Sondage pour les 18-25 ans (à peu près)

4 Octobre 2005
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5 344
Paris
www.jackparker.fr
Salut, salut !

Je reviens hanter ce forum pour vous poser quelques petites questions (avec l'autorisation du Grand Chauve parce que j'ai gardé ma carte de membre, quand même). Vous pouvez y répondre ici ou par mail (—> jackxparker [at] gmail . com) si vous préférez garder vos réponses pour vous (tout le monde n'a pas forcément envie d'étaler ses angoisses et ses questions existentielles à la vue du reste du monde, et c'est bien normal).

Ça concerne celles qui ont entre 18 et 25 ans pour faire pas-trop-large, mais si vous avez un peu plus ou un peu moins ça marche aussi.

Répondez-y de votre point de vue à vous, sans la jouer “ouverture sur le monde et les problématiques des autres”, parce que c’est pas la question - restez autour de votre petit nombril pour le moment, c’est le but et je ne vous jugerai pas (celles qui m'ont déjà lue comprendront sans trop de mal à quel point je serais mal placée pour juger tout acte nombriliste).

Voici les questions :
  1. Quelles sont les problématiques auxquelles vous êtes plus ou moins régulièrement exposé-e-s et qui ne sont jamais ou rarement abordées dans les médias/autour de vous ? De quelle façon aimeriez-vous qu’on en parle ?
  2. Quelles sont les questions que vous vous posez au quotidien ?
  3. Quelles sont vos principales sources de stress et d’angoisse ?
  4. Est-ce que vous ressentez souvent le besoin d’être rassuré-e, guidé-e, aiguillé-e ? Si oui, de quoi auriez-vous besoin ?
  5. Qu’est-ce qui vous plait et qu’est-ce qui vous agace dans la façon dont on s’adresse à vous de manière générale, dans tous les médias ? Comment aimeriez-vous qu’on vous parle ?
Ce sont des bases, mais si vous vous sentez inspiré-e, n’hésitez pas à en rajouter deux ou trois tartines d’envolées lyriques, plus y en a, plus je suis contente, donc n’ayez pas peur de m’assommer avec des emails de 8 pages, je suis en jogging sous ma couette avec une boîte de mouchoirs pour soigner ma crève donc j’ai pas grand chose d’autre à foutre que lire vos pavés.

En gros, j’ai besoin de savoir ce qui vous manque, ce qui vous excite, ce qui vous ferait du bien, toujours du point de vue de jeunes personnes entrant dans la vingtaine avec toutes les merdes que ça implique. Parce que c’est pas une période facile, mais que comme on est jeunes et qu’on dort pas sous des ponts, pas grand monde ne prend nos galères et nos angoisses au sérieux. Donc voilà, si quelqu’un quelque part décidait de les prendre au sérieux, comment aimeriez-vous qu’il/elle s’y prenne ?

Je peux évidemment pas vous dire pourquoi je vous demande tout ça pour le moment, c’est pour mes archives personnelles, et un jour si tout va bien vous le découvrirez enfin et ce sera trop cool (ou super décevant, on sait pas hein), mais voilà, si vous cherchez une excuse pour ne pas faire un truc qui vous saoule, allez donc m’écrire un email en trois tomes.

Merci beaucoup !

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K

Kafkanorexia

Guest
J'aurais 18 ans dans un mois, donc je me permets... ? :ninja:

  1. Quelles sont les problématiques auxquelles vous êtes plus ou moins régulièrement exposé-e-s et qui ne sont jamais ou rarement abordées dans les médias/autour de vous ? De quelle façon aimeriez-vous qu’on en parle ?
Notre rôle, comment participer et aider. Les projets, les associations... Commet nous intégrer, nous éduquer à ces innovations, à ces projets.
Par exemple, sur un récent docu Arte sur les nouvelles économies et une nouvelle agriculture plus responsable et autonome, ben les jeunes avaient plein de projets et le portrait qu'on faisait d'eux était cool. Ca serait bien qu'on nous initie.

  1. Quelles sont les questions que vous vous posez au quotidien ?
Vais-je réussir ?
Suis-je assez bien ?
Est-ce que je pourrais faire ce que je veux, arriver à mon but ?

Des questions sur mon avenir, mais aussi sur les autres et particulièrement sur ma famille et mes amis. Mon entourage: sera-t-il le même ?
Ca me fait un peu penser à un comédien-acteur dont j'ai oublié le nom qui répondait à une interview à la manière d'Antoine Doinel dans les 400 coups pour Truffaut. ll disait que toutes ces questions à propos de l'adulte qu'il allait devenir, lui plombaient en fait sa jeunesse et qu'il l'avait perdue à cause de ses interrogations sans fin.
Je m'identifie un peu. Trop de questions et pas assez d'action, peut-être. Ou alors, trop de questions... Mais pas les bonnes.


  1. Quelles sont vos principales sources de stress et d’angoisse ?
L'avenir. J'essaie de passer outre, mais on nous rabâche sans cesse qu'il sera plus difficile pour "nous" de trouver un emploi. Voulant devenir chercheuse, je me dis que je serai presque en sécurité. Mais d'un autre côté, on nous dit que commencer et entrer dans le monde du travail maintenant, c'est mieux. Alors si je me fixe à huit ans d'études... Ce n'est pas vraiment de la peur. C'est simplement une réaction normale à ce stress que l'on crée. Un peu comme la question de l'insécurité. On va faire peur aux gens et ce mécanisme s'ancre.
Alors je dirais tout simplement: mes études et mon avenir professionnel.

Ce qui est forcément en lien avec la société en général et en particulier, avec la politique. J'ai très peur de l'avenir. J'aimerais pouvoir me donner à fond pour certaines associations (animales, politiques...). Je me dis que c'est maintenant ou jamais. J'ai été élevée dans une famille très de gauche, dans des associations et j'ai l'impression de devoir continuer à porter le flambeau. Alors il faut que je le fasse dès maintenant. Puis avec les études, ce n'est presque plus possible.
Ce qui m'angoisse, c'est le temps qui passe. La pression. On est jeunes, on doit agir.

  1. Est-ce que vous ressentez souvent le besoin d’être rassuré-e, guidé-e, aiguillé-e ? Si oui, de quoi auriez-vous besoin ?
Oui ! Et je pourrais d'abord parler de l'orientation. On parle de sensibilisation, mais rien n'a jamais été fait dans mes établissements. Si je compare avec mon deuxième pays, l'Allemagne, le choix se fait beaucoup plus facilement. Ils sont mieux encadrés, plus sensibilisés et ne sont pas mis sous pression et tutelle d'APB avec des choix rapides à faire. J'ai vraiment l'impression qu'être jeune là-bas, c'est presque un privilège. Les allemands ont compris qu'on préparait un citoyen, mais pas que. Un être humain. Avec ses goûts, sa culture, etc.
Il faut de structures, des associations, comme celles proposées dans certaines villes allemandes. Après les cours, les jeunes peuvent se retrouver et échanger, jouer, faire des activités et tout ça est encadré par des profs ou des éducateurs.

Quand le maire dit qu'il sera toujours proche de la jeunesse (faux), je me sens encore plus loin des adultes et de la vie sociale et politique. Répondre que ce maire délaisse les familles les plus pauvres, sans parler des SDF me paraîtrait mieux. J'aimerais être guidée à toutes les échelles: municipale, régionale, nationale et pourquoi pas mondiale, même si je sais qu'être jeune en France ce n'est pas la même chose qu'être jeune en Inde, par exemple.
A l'échelle familiale, c'est tout bon. Dès que j'ai su marcher, ma mère m'a laissé vivre ma vie tout en me regardant grandir. Mais à l'échelle nationale... Et puis mondiale.
Je pense que tu as employé le bon mot: guide.
Il faut être guidé et non mis sous tutelle.

  1. Qu’est-ce qui vous plait et qu’est-ce qui vous agace dans la façon dont on s’adresse à vous de manière générale, dans tous les médias ? Comment aimeriez-vous qu’on vous parle ?
On va dire que le terme "génération Y" m'énerve un peu. Je veux bien qu'on catégorise une génération, comme celle de la Beat ou celle de la Trümmerliteratur... Mais jusque là, tous ces gens ont fait quelque chose. Or, je ne vois pas ce que notre génération fait de plus.
Je n'ai pas la télévision, mais c'est vrai qu'il m'arrive de tomber sur des émissions, des reportages qui mettent en avant la jeunesse et son rapport aux réseaux sociaux. Chaque fois, on y a droit: les jeunes et Facebook, les jeunes et Snapchat...
Dernièrement, j'attendais les petits que je gardais devant l'école, et deux filles de 10 ans parlaient de Snapchat. Je n'ai pas Snapchat et j'avais encore moins un portable à leur âge. Alors oui, ça fait donneuse de leçon ou encore rabat-joie, mais me concernant, ça serait plus de l'incompréhension. J'ai l'impression que cette vision du jeune que l'on a, n'est pas véridique. Le souci, c'est que plus on l'expose, plus on en parle de cette manière, et donc, plus on catégorise. Je me demande donc à quoi ressembleront les prochaines générations et s'il y aura vraiment une question posée concernant leur rapport au monde et à une évolution technique ou sociale.


On m'a toujours traitée en adulte dans mon entourage et c'est vrai qu'entendre ou voir Mademoiselle (encore plus dans des courriers administratifs et encore plus de la part de la mairie) c'est parfois énervant. Une fois, un petit garçon criait "Madame" dans la rue, parce qu'il cherchait la piscine avec sa mère et que j'avais mon casque sur les oreilles. C'est peut-être con, mais ça m'a fait du bien.
S'il y a un endroit où je me suis peut-être toujours sentie adulte, c'est la fête de l'huma. C'est très con, mais quand j'avais 11 ans, je me suis perdue avec une amie. Les festivaliers ont été très gentils et ne nous ont pas traités comme des gamins égarés.

Je n'ai peut-être pas envie que l'on me traite comme une jeune, parce que j'ai sûrement du mal avec cette génération que l'on nous impose presque. Comme si on la fabriquait. C'est une discussion qui revient souvent et c'est vrai que petite, j'idéalisais un peu le moment où j'allais enfin devenir jeune adulte.
Dernièrement, le copain de ma mère a un peu brisé le mythe en disant qu'à son époque, on parlait aussi mal aux jeunes.

Idéalement, j'aimerais que la frontière n'existe pas. On juge un peu trop vite une personne en disant "trop immature" ou alors "trop mature". J'ai des connaissances et des amis bien plus âgés que moi et peut-être qu'inconsciemment, on se sent plus adulte avec eux. Mais non. Le simple fait de se dire qu'une frontière de générations ne sert pas à grand chose, ça aide.
Dernièrement, j'ai reçu mes premiers papiers: pour mon premier vote, pour ma mutuelle étudiante et pour ma banque. C'est bête, mais ça n'a rien changé.



J'ai beaucoup aimé tes questions mais je n'ai pas eu le temps de vraiment y réfléchir. Donc certaines choses sont mal formulées, articulées, écrites...
Mais je te remercie. Parce que j'attends mes 18 ans et mon tatouage symbolique très impatiemment et ces questions aident beaucoup. Donc merci !
 
Dernière modification par un modérateur :
21 Décembre 2013
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Montpellier
ceceworldinmyhead.blogspot.fr
  1. Quelles sont les problématiques auxquelles vous êtes plus ou moins régulièrement exposé-e-s et qui ne sont jamais ou rarement abordées dans les médias/autour de vous ? De quelle façon aimeriez-vous qu’on en parle ?
Hmm, bonne question... Je dirais les nouvelles du monde. Je suis ( mon père ) originaire de Madagascar et c'est assez hallucinant de voir le manque probant d'informations sur mon pays, alors que là-bas on à un gouvernement à peine stable, et c'est l'un des pays si ce n'est le pays le plus pauvre du monde. De toute façon en général, je trouve qu'on a pas de nouvelles du monde. ON ne parle que du conflit des états de la péninsule arabique, des US et c'est tout. On sait que dalle de ce qu'il se passe au Vietnam en ce moment alors qu'on parlait y'a quelque mois de révolution. On manque de regard et transparence sur le monde extérieur, et on donne de l'importance à des choses minimales, si qu'un citoyen normal serait INCAPABLE de donner les raisons du conflit Malien. Je crois qu'on a peut-être l'info sur Internet mais que c'est le boulot des journalistes de montrer le doigt vers la vérité, ce qui éviterait la plupart des conneries débitées par des organisations dites pour le bien commun ( mariage pour tous, je ne vise en aucune façon -_- ) Bref faut une meilleure priorité de l'information, et de la transparence.
Ensuite la deuxième problématique, c'est mon statut d'intermittente, même en tant que jeune je trouve qu'on est pas assez guidés pour s'en sortir.
Et la troisième c'est l'expression en général. J'ai pas l'impression d'être entendue ( moi et ma génération)
  1. Quelles sont les questions que vous vous posez au quotidien ?
Vais-je m'en sortir ? Est-ce que je fais le bon choix ? Vais-je rester seule toute ma vie ?
  1. Quelles sont vos principales sources de stress et d’angoisse ?
La vie professionnelle, et la famille......et les relations amoureuses. J'ai une malchance inconsidérée sur cette troisième source -_-
  1. Est-ce que vous ressentez souvent le besoin d’être rassuré-e, guidé-e, aiguillé-e ? Si oui, de quoi auriez-vous besoin ?
Oui et non. J'ai eu la chance d'avoir une famille qui me pousse hors du nid et m'a appris à être indépendante très tôt tout en me protégeant, en me faisant passer mon Bafa, en me faisant aller à des colos...Je suis donc un esprit libre même si j'ai besoin d'un câlin de temps en temps :)
  1. Qu’est-ce qui vous plait et qu’est-ce qui vous agace dans la façon dont on s’adresse à vous de manière générale, dans tous les médias ? Comment aimeriez-vous qu’on vous parle ?
Justement. Je suis très désabusée en ce moment par les médias.

Déjà parce qu'on donne la parole a des personnes qui manifestement ne la méritent pas. C'est un cas de figure intéressant. Les médias parle des personnes sur la scène politique mais ce sont eux qui font de ces personnes des personnes importantes sur la scène politico-médiatique. Je suis sure que si demain on coupait le sifflet définitivement à cette couillonne de Nadine Morano notre pays tout au moins serait un peu meilleur.
Je suis fille d'immigrée. Mon père est malgache, ma mère est de Martinique donc française et pourtant, je ne me sens pas dans la représentation des médias française. On ne représente pas l'outre mer assez. Si bien qu'on dit d'un sportif de gwada, la guadeloupéenne, la Martiniquaise. et on dit le picard ? Le provençal ? NON. C'est abusé.

On ne donne pas ASSEZ la parole au peuple. On scénarise trop. Le président connaissait d'avance les questions qu'on lui pose au débat. Alors est-ce vraiment un débat ? -_- Si bien que les politiques disent " les français pensent " mais justement...qu'en pensent vraiment les français ? POURQUOI on ne voit pas plus de français lambda au journal. MAIS vraiment le français lambda, pas le bourge dans la grosse maison à neuilly, je parle du zonard du 78 qui à du mal à joindre les deux bouts et qui a deux gosses, je parle de la femme infirmière, je parle de personnes normales qui vivent au quotidien ce qu'on montre à l'écran.

Pour terminer et d'ailleurs ça englobe ce que je viens de dire, je ne suis pas satisfaites de cette recherche du spectaculaire dans les journaux qui font qu'on rend paranoïaques les gens. Je veux de la vraie info, je regarde Lundi investigation sur canal -_-
 
Dernière édition :
  • Quelles sont les problématiques auxquelles vous êtes plus ou moins régulièrement exposé-e-s et qui ne sont jamais ou rarement abordées dans les médias/autour de vous ? De quelle façon aimeriez-vous qu’on en parle ?
    La solitude qui se développe lorsque l'on part de chez soi et qui nous emprisonne, la compétitivité mal placée au sein des classes (de fac notamment) qui amène une ambiance lourde et un malaise certain. Je ne sais pas vraiment comment on pourrait en parler, si on est étudiant on est censé faire la fête/boire souvent/sortir avec des potes tous les trois soirs/insérer un autre cliché, mais certainement pas se renfermer ou être miné par quoi que ce soit. Un article, des témoignages, ce serait sans doute déjà bien.
  • Quelles sont les questions que vous vous posez au quotidien ?
    Est-ce que je vais réussir à avoir mon diplôme, est-ce que je serai une bonne prof, est-ce que je pourrai revenir en Bretagne et m'y installer, est-ce que j'aurai assez d'argent pour payer le parking/le RU, est-ce que j'aurai le temps de finir ce que j'ai à faire, est-ce que j'aurai assez d'essence jusqu'à la fin de la semaine/fin du mois...
  • Quelles sont vos principales sources de stress et d’angoisse ?
    Mes études et mes notes. Je sais que c'est totalement futile de ne se juger que là-dessus, mais je ne peux pas m'en empêcher, c'est inscrit dans mon comportement depuis que je suis petite. Chaque bonne note est certes une récompense, mais la moindre mauvaise note peut me mettre le moral à zéro en une fraction de seconde. J'ai peur de décevoir mes parents et de ne pas être une grande soeur suffisamment forte et présente pour mon frère et mes soeurs, alors je prends tout sur moi et j'attends que ça passe, parfois au point de me flinguer durablement le moral et de m'entraîner dans une spirale de déni et de renoncement, quitte à m'oublier. Je mens et j'occulte pour ne pas décevoir, pour ne pas annoncer les mauvaises nouvelles à ma famille, de peur de me prendre une gueulante en pleine poire.
    Ma deuxième source d'angoisse... C'est les autres. Je n'ose pas réellement aller vers les personnes, de peur de n'être qu'un poids, de les gêner, de leur poser problème. Ça peut paraître idiot, mais j'ai toujours été "l'exclue" de ma classe, celle qu'on rejette à cause de son corps trop rond et de ses cheveux trop courts, de sa timidité envahissante et de ses idées... pas dans les cases qu'on définit habituellement. Du coup, je me suis encore plus repliée sur moi-même, de peur d'être prise pour cible, de ne pas convenir à ce que les autres attendaient de moi. Je n'ai eu d'amis de mon âge qu'en 5eme, et même si ça m'a aidé énormément, ça n'a jamais pu me débarrasser de cette timidité et de ce malaise quasi viscéral qui m'étreint lorsque je me retrouve devant un groupe de personne inconnu. Je préfère être seule pour les travaux en groupe, de peur de retarder l'autre et de le plomber, étant une feignasse de première.
  • Est-ce que vous ressentez souvent le besoin d’être rassuré-e, guidé-e, aiguillé-e ? Si oui, de quoi auriez-vous besoin ?
    Très souvent oui, même si je risque de vouloir tout régler d'abord par moi-même. Pour ce que j'ai besoin... Je ne sais pas... D'une personne qui m'indique clairement mes qualités et mes défauts et qui me donnerait un bon coup de pied au cul si jamais j'en avais besoin.
  • Qu’est-ce qui vous plait et qu’est-ce qui vous agace dans la façon dont on s’adresse à vous de manière générale, dans tous les médias ? Comment aimeriez-vous qu’on vous parle ?
Ce qui m'agace le plus, c'est le manque de respect général, ainsi que le mépris fort puant qu'on nous adresse, que ce soit dans les médias ou dans la vie quotidienne. On peut avoir à peine 20 ans et avoir déjà des idées, des opinions et des souffrances, merci bien, on ne se limite pas à "les jeunes et facebook/snapchat/les jeux vidéos/autre cliché". Et aussi à ce que j'entends parfois sur les profs qui me donne envie de bondir de ma chaise et d'aller étrangler directement la personne qui parle sans trop connaître le sujet.
Depuis que je suis petite, mes parents nous ont toujours parlé comme à des personnes douées de jugement, et nous ont donné assez rapidement des responsabilités (lorsqu'on a été assez grand, ma mère partait seule faire les courses et nous laissait nous occuper de la maison et de la fratrie, moi en particulier vu que je suis l'aînée). Du coup, ils nous ont assez rapidement mis au courant des dangers de la cigarette, de la drogue et de l'alcool, surtout mon frère qui est asthmatique, et je trouve que c'est une assez bonne idée de prévenir les enfants des dangers de ces substances assez tôt.
J'aimerai juste qu'on me parle comme à une personne responsable douée d'intelligence, avec respect, qu'importe mon âge ou mon sexe. Rien de plus, rien de moins ^^

Voilà, en espérant que ça ne soit pas trop brouillon ou mal écrit, mais ça m'a permit de mettre des mots et de poser ce qui me ronge parfois beaucoup trop sans que je ne le veuille. Merci ^^
 
  • Big up !
Réactions : Jack Parker
14 Octobre 2013
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503
304
1) Quelles sont les problématiques auxquelles vous êtes plus ou moins régulièrement exposé-e-s et qui ne sont jamais ou rarement abordées dans les médias/autour de vous ? De quelle façon aimeriez-vous qu’on en parle ?
Pour l'instant franchement je n'en sais rien, rien ne me vient, au pire je reviendrais éditer.

2) Quelles sont les questions que vous vous posez au quotidien ?
Oula, il y en a beaucoup !
C'est aussi bien des questions très concrètes, qui portent sur des choses matérielles, que des questions plus...immatérielles je vais dire, abstraites.
Je me pose déjà des questions sur mon propre fonctionnement : je suis assez portée à l'introspection, rapport à mon parcours de vie. J'ai à coeur de travailler sur moi pour trouver une certaine forme de paix, face à moi-même ou avec les autres. Spiritualité, communication, émotions, etc je me pose pas mal de questions là-dessus.
Ensuite, je me pose pas mal de questions sur mon avenir. Quand vais-je partir de chez ma mère, me sera-t-il possible d'avoir mon cheval, dans quoi vais-je investir mes compétences, mes talents et mon énergie, au service de quelle cause ?
Pour finir, beaucoup de points d'interrogation en ce qui concerne l'humanité en général je vais dire : du style, que va-t-il se passer lorsque le système qu'on aura toujours connu s'effondrera ? Est-ce que d'ici là on aura appris à s'entraider et à laisser la quête de pouvoir de côté, ou est-ce que tout ça va finir en guerre, violences... ? Comment on va manger, comment on va vivre, que vont devenir les animaux et la planète ?

3) Quelles sont vos principales sources de stress et d'angoisses ?
Je dirais que ça se diviserait en deux catégories : la première, les peurs qui sont inhérentes à notre mode de vie : peur du manque financier, du "rouleau-compresseur" de la société.
La deuxième catégorie, c'est quelque chose de très intérieur : peur de ne pas me réaliser. Peur de vivre une vie en demi-teinte, banale, morne. Peur de ne pas me réaliser, peur de mourir en me disant "tu as vécu au ralenti". Je crois que c'est ma plus grosse trouille. Je suis donc assez trouillarde en ce qui concerne mon orientation, bien que j'ai une petite idée déjà. Mais entre ce que j'ai envie de réaliser et mon éthique, j'ai parfois du mal à passer à l'action (tiraillée entre l'un et l'autre), et j'ai peur de me réveiller trop tard. Ca plus les contraintes de notre monde (diplôme, expérience professionnelle, concurrence, etc...), je flippe !

4) Est-ce que vous ressentez souvent le besoin d’être rassuré-e, guidé-e, aiguillé-e ? Si oui, de quoi auriez-vous besoin ?
Oui. J'ai vraiment l'impression que plus que jamais nos repères sont en train de changer, de bouger. Ca fait donc deux variables : moi, qui travaille sur moi-même, qui apprend des choses, qui en abandonne d'autres, et un monde semblable à un colosse aux pieds d'argile, qui menace de se dérober sur nos pieds dans pas très longtemps. Du coup, j'ai plus que jamais besoin de faire appel à toute ma stabilité mentale, mais j'ai aussi besoin de balises. Rapport à ce que je disais à propos de mon orientation, j'ai besoin de partager avec d'autres personnes plus qualifiées, j'ai besoin de points de repères presque fixes pour avancer.De plus, depuis petite je me sens à l'écart, un peu comme un extra-terrestre par rapport à mes semblables. Pendant longtemps j'ai appris à dissimuler ça, j'ai appris à travestir qui je suis pour ne pas être seule, mais aujourd'hui je suis en train de craquer ma coquille. Du coup, certaines des valeurs et des aspirations que j'ai "retrouvées" me font traverser une période de solitude. Là-dessus, internet et les réseaux sociaux m'aident à me faire sentir moins seule, je me rends compte que d'autres personnes partagent et portent en eux ce que j'ai en moi depuis pas mal de temps. Vu que je suis moi-même en pleine transition, j'ai du mal à me cerner avec objectivité et à passer à l'action, donc selon les circonstances j'ai besoin d'encouragements, de modération, de consignes ou au contraire de liberté.

5) Qu’est-ce qui vous plait et qu’est-ce qui vous agace dans la façon dont on s’adresse à vous de manière générale, dans tous les médias ? Comment aimeriez-vous qu’on vous parle ?
Ouch, les médias...
Je me suis volontairement mise à l'écart de ce qui fait une grande partie de notre monde : le pouvoir, l'argent, la politique. J'ai arrêté de regarder les infos à la télé par exemple.
Je suis fatiguée, outrée, choquée, de voir que les médias participent à un certain endormissement collectif, à diffuser exclusivement du négatif, du faux ou du frivole. C'est une vision extrêmement réductrice de la réalité, et leur omniprésence fait selon moi beaucoup de tort. Là-dessus, internet et facebook sont pour moi une véritable bénédiction (comme arte d'ailleurs côté télé) : j'y trouve une autre information, qui diffuse beaucoup plus les initiatives individuelles de gens qui ont conscience qu'ils sont le changement qu'ils veulent voir dans le monde que la déchéance humaine ambiante.
J'aimerais que les médias s'adressent à moi non pas comme un contribuable, un citoyen ou un client. J'aimerais qu'on s'adresse à moi comme un être humain, au-delà de mon porte-monnaie et de mon bulletin de vote. Je n'ai plus vraiment d'attente par rapport aux médias traditionnels, mais si j'avais quelque chose à leur demander, ce serait de l'authenticité, de la vérité, et de l'empathie aussi. Stop aux tournures de phrases artificielles, aux formules choc, aux intonations empruntées. Je suis fatiguée de vivre dans un monde froid, artificiel et distant, j'aimerais que les médias deviennent vraiment le relais, le vecteur peut-être, d'une solidarité entre les gens, sans tomber dans le bisounours hein. Mais cette compétition, cette lutte, cette jungle constante et omniprésente, j'en peux plus.
 
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Réactions : Jack Parker
30 Octobre 2013
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Humble participation, en espérant t'aider ! :)
Je suis partie dans tous les sens... Bon courage :ninja:
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31 Octobre 2012
1 009
3 500
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1. Quelles sont les problématiques auxquelles vous êtes plus ou moins régulièrement exposé-e-s et qui ne sont jamais ou rarement abordées dans les médias/autour de vous ? De quelle façon aimeriez-vous qu’on en parle ?
Je trouve qu'on ne parle pas assez du chômage chez les jeunes, et de l'orientation. Je me sens souvent bête et "bernée" quand je vois qu'on m'a soulée de "faits de longues études" pour faire un an de chomage.... J'aimerais qu'il y ait plus d'articles dans les médias, dans les magazines pour ados et pour jeunes femmes "femme actuelle", "Biba" etc...

2. Quelles sont les questions que vous vous posez au quotidien ?
Comment je vais réussir à faire tout ce qui j'ai prévu aujourd'hui ? Est-ce que je vais finir à temps ? Pourquoi les journées ne font-elles que 24h ? Pourquoi j'ai encore fait un rêve bizarre ?

3.Quelles sont vos principales sources de stress et d’angoisse ?
Mes cauchemars récurrents, mon job où j'ai peur de décevoir, quand un ami/de la famille prend la voiture, d'être encore à découvert de mois-ci.

Est-ce que vous ressentez souvent le besoin d’être rassuré-e, guidé-e, aiguillé-e ? Si oui, de quoi auriez-vous besoin ?
Dans mon boulot, j'ai besoin de savoir que ma vitesse de travail est normale (je débute une thèse), que je ne dérive pas. J'ai besoin d'être rassurée sur mes compétences scientifiques.

Qu’est-ce qui vous plait et qu’est-ce qui vous agace dans la façon dont on s’adresse à vous de manière générale, dans tous les médias ? Comment aimeriez-vous qu’on vous parle ?
Je n'aime pas qu'on nous "dicte" nos conduites à base de "cette fois-ci, c'est décidé...". Quand on nous dit "monsieur" au lieu de "votre mari/petit ami/conjoint".
 
  • Big up !
Réactions : Jack Parker
4 Juin 2014
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8 522
3 374
En espérant que ça t'aidera. :d
Mon café n'ayant pas fait effet, je suis désolée par avance pour les mauvaises tournures et les fautes d'orthographe.
Sur ce, je retourne travailler. ^^

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  • Big up !
Réactions : Jack Parker
16 Juin 2010
1 010
1 155
4 974
Hambach
  1. Quelles sont les problématiques auxquelles vous êtes plus ou moins régulièrement exposé-e-s et qui ne sont jamais ou rarement abordées dans les médias/autour de vous ? De quelle façon aimeriez-vous qu’on en parle ? Globalement je trouve que les problématiques de l'éducation, de l'énergie et de la solidarité ne sont pas évoqués dans le bon sens. Enfin, j'aimerai bien voir plus de modèles alternatifs au lieu du pessimisme ambiant. Je travaille dans l'éducation et des solutions, il y en (le modèle scandinave par exemple) mais dans les médias, j'ai l'impression de surtout voir les questions de manque de moyens, de classes surpeuplés, de manque de profs,...
  2. Quelles sont les questions que vous vous posez au quotidien ? Qu'est ce que je peut faire pour changer les choses? Pour laisser une trace de mon passage? Est-ce que j'ai bien fait?
  3. Quelles sont vos principales sources de stress et d’angoisse ? Je suis une grande angoissée de la vie donc plein! Est-ce que je vais trouver un poste en accord avec mon diplôme? Mais plus globalement j'angoisse beaucoup sur l'impression que je laisse, sur est-ce que je fais les choses biens,...
  4. Est-ce que vous ressentez souvent le besoin d’être rassuré-e, guidé-e, aiguillé-e ? Si oui, de quoi auriez-vous besoin ? Peut être plus d'optimisme dans la société justement, des discours autre que "non mais avec ce diplôme là tu n'arrivera à rien", "non mais tu sais aujourd'hui le chômage des jeunes,...". Comme dit, je travaille dans l'orientation et certes c'est important de dire qu'en psycho c'est bouché ou qu'avec un bac technologique ou pro, c'est très compliqué de réussir en fac, mais il faudrait aussi dire qu'avec de la passion et de la motivation, c'est possible.
  5. Qu’est-ce qui vous plait et qu’est-ce qui vous agace dans la façon dont on s’adresse à vous de manière générale, dans tous les médias ? Comment aimeriez-vous qu’on vous parle ? Ça rejoint ce que j'ai dis avant. Je trouve que plutôt que de cultiver la peur et le pessimisme, les médias devraient montrer les possibilités de réussite, les choses positives qui existent. De ce que j'en voit, je trouve que l'ambition se réduit de plus en plus pour les solutions plus sures et je trouve ça dommage. J'ai aussi du mal avec les notions de génération Y, ou d'ados mutants (termes entendus en formation pour désigner les moins de 25 ans :rire:): je trouve que ça sert peut être plus à couper le discours entre les générations qu'autre chose. Créer des ponts, par exemple par le bénévolat, serait peut être plus utile
 
  • Big up !
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