@Bleu pastel Je comprends ton ressenti, c'est vrai que comme dit
@7Tangerine6 le film a des défauts mais je me souviens qu'à l'époque, jeune adulte, j'avais adoré le parti pris purement esthétique de certaines scènes, façon clip musical (en plus j'étais fan de Marilyn Manson alors ça m'a parlée aussi avec cet aspect-là
).
Il faudrait que je le revois aussi pour saisir pleinement la symbolique des scènes et toutes les paraboles, mais je trouve qu'il se regarde très bien avec son aspect uniquement esthétique aussi, comme je le disais, comme une succession de tableau, comme un clip.
D'ordinaire d'ailleurs, je n'aime pas vraiment les films contemplatifs justement pour ça, de même que même si je suis fortement attirée par son travail, je me fais parfois ch** devant un Terry Gilliam par exemple... Parce que le cinéma, pour moi, ce n'est pas uniquement esthétique (sinon autant regarder une photo).
Mais je trouve que The Cell évite vraiment cet écueil de part son rythme plutôt bien fichu (entre les moments contemplatifs ou d'action dans les "rêves") et l'alternance de moments très ancrés dans le réel (le labo, l'hôpital, les moments où l'on suit la victime, les scènes avec les flics)... et ceux oniriques. Notamment avec le travail du grain et de la lumière, qui sont très différents d'un "monde" à l'autre.
[EDIT : Après, le côté prétentieux et grandiloquent est effectivement cohérent avec les caractéristiques psychologiques récurrentes chez les tueurs en série : sadisme/masochisme, immaturité affective, sentiment de toute puissance exacerbé par le fait qu'ils ne soient pas arrêtés, délires mystiques, etc... Finalement, c'est complètement cohérent. Tout est là. Perso, je n'aurais pas pu dépeindre un tel esprit autrement]
Après les gouts et les couleurs...