J'ai tendance à avoir une grande gueule et à jurer pas mal, du coup je suis désolée d'avance si mes propos peuvent s'avérer vulgaire par moments.
Quelques unes de mes interventions (bon après c'est vrai que la plupart du temps je laissais pisser, mais il y a certaines fois je n'ai pas pu ignorer), certaines sont anodines mais je pense qu'elles sont quand même utiles :
Avant, quand je marchais encore mais que j'avais déjà quelques difficultés, je sortais en tenant le bras de ma fille, elle avait 12 ou 13 ans cette fois là. Elle faisait plus que son age et était déjà assez grande, pas loin d'1m60 il me semble. C'était en hiver, donc nuit tôt et froid, on a été chercher des clopes vers 19h, vêtues toutes les deux comme des sacs. Sur le retour on croise un vieux bourratcho, qui en nous voyant a fait demi tour et a commencé à nous suivre (que sur 5m) et qui nous a sorti bien fort et avec toute la puissance alcoolique qui l’imprégnait "j'adoooooooooooore voir des lesbiennes ensemble, grrrrrrrrr", ce à quoi, après m'être retournée, je lui ai aimablement répondu par un "c'est ma fille connard". Lui a eu la décence de s'excuser, même si c'est pas grand chose, c'est déjà mieux que rien.
Une autre fois, pareil je rentrais chez moi, j'étais encore valide à cette période, un espèce de sale con qui me sort "t'as un beau cul, je peux toucher pour mieux voir ?", et ma réponse sans trop attendre a été "si ta main approche de mon cul, la mienne risque de te traverser la tronche", je porte une ceinture à clous que j'avais pris soin de détacher et de prendre à pleine main juste avant de répondre et je faisais une tête de plus que le gars en question, vu qu'il était seul il a pas trop osé broncher.
Une fois je me baladais en ville avec une amie, un gars qui marchait derrière nous s'est mis à prendre des photos, ce crétin a fait ça juste devant le tribunal (donc plein de flics) et en oubliant de mettre son tel en silencieux, j'ai entendu le "clic" de l'appareil photo. Je lui ai dit qu'il avait intérêt de supprimer les photos qu'il venait de prendre que sinon je risquais de m'énerver, du coup ce crétin se met à bidouiller son tel et me montre un album sur lequel il n'y avait pas de photos de la copine et moi, visiblement il m'a pris pour une débile étant donné que c'était l'album du mois précédent, donc je suis revenue avec son tel sur le bon mois, et constatant que les photos étaient toujours là je lui ai dit "si tu veux on en parle aux flics qui sont là, tu verras ce qu'ils vont te dire", à la suite de ça il a supprimé la totalité de son répertoire photo sur son tel, j'étais morte de rire.
Devant le bureau de tabac (décidément... bien contente de ne plus habiter ce coin) il y avait un attroupement de petit gamins qui faisaient la manche, le plus vieux devait avoir à tout casser 25 ans. Ça fait plus de dix ans que je porte les cheveux bleus. Le plus bourré de la bande, quand j'entrais dans le tabac, me sort "elle est bonne la schtroumpfette" et ensuite "elle est où la schtroumpfette ?" à peu près 10 fois, et quand je suis ressortie du tabac, pareil, entremêlé de quelques "t'es bonne" et au bout de la 30eme fois à entendre "elle est où la schtroumpfette ?", j'ai répondu "dans ton cul connard", en suivant j'ai évidement eu droit à un "sale pute, espèce de connasse", mais ses "potes" m'ont fait marrer en lui disant que c'était bien fait pour sa gueule.
Ma fille a 16 ans maintenant, du coup c'est elle qui y a droit, mais je crois qu'elle a hérité de ma grande gueule, puis on habite une ville où la dangerosité de ces connards est assez restreinte, du coup on peut se permettre de réagir assez vivement sans trop de risques. (c'est navrant de devoir écrire ça, enfin surtout le constat ayant emmené cette phrase)
J'en ai pleins d’exemples en réserve, mais ça serait trop long de tout raconter.