@Madz-Nana ton témoignage m'a fait penser à un événement du même type qui m'est arrivé.
J'allais à la fac, sans rouge à lèvre, juste un peu de labello car j'avais les lèvres gercées, et je me rendais pour aller prendre le tram. Sur mon chemin un type assis sur un banc, style "mec de cité" qui me balance au passage "Humm, t'as une bonne bouche de suceuse, toi!" J'étais déjà furieuse pour autre chose, ma bouche a réagit avant mon cerveau et je lui ai balancé "t'as du en sucer beaucoup pour le savoir !"
Quand le type a bondi sur ses pieds (il était sur un banc) mon cerveau s'est enclenché et même temps que je me disais "AAAAAHH MAIS QU'EST-CE QUE J'AI DIIIIIIIIIS" mes jambes ont prit l'initiative. J'ai foncé et je me suis ruée sur le tram, réussissant à me glisser entre les portes qui se fermaient, juste avant que l'agresseur ne me mette la main dessus. je n'ai pas osé me retourner pour le narguer, de peur qu'il ne mémorise mon visage, et le soir j'ai dormi chez une amie, trop la trouille de reprendre le chemin de mon appart d'étudiante (où je vivais seule) et de retomber dessus.
Sinon, par rapport au témoignage de Shéra, un jour que j'attendais mon copain de l'époque qui devait venir me récupérer en voiture à la gare de Corbeil Essonne (91) j'avais repéré un groupe de mecs qui ennuyaient une fille en arrivant. La pauvre fille avait changé de quai et était montée dans un train qui allait fermer ses portes, autre que celui qu'elle semblait attendre, avant que le groupe ne réagisse. A mon grand dam, ils m'avaient ensuite repérée et la gare était fermée. Peu de monde autour, et comme personne n'avait bougé pour la fille avant moi, je n'espérai pas vraiment d'aide extérieure. L'un d'eux s'approche et je commence à paniquer. Quand il s'est assis à côté de moi, qu'un autre se mettait de l'autre côté et que le reste du groupe approchait, j'ai ouvert les vannes et laissé mes larmes sollicitées par ma panique couler. Les 2 types, surpris, m'ont adressé des paroles qui m'ont donné froid dans le dos "Non mais t'en fais pas, on est gentils, on va pas te faire mal...."
Je me suis donc inventée un frère mort la veille, abattu en sortant d'un bar sur paris. Il y a eu un blanc, un vague "Ah.. désolé" puis ils se sont levés et ont rejoint le groupe qui s'est alors arrêté. j'ai vaguement entendu "non non elle dit qu'elle a un frère qui est mort, il s'est fait abattre.. on peut avoir des problèmes.."
Dès que la voiture de mon copain est arrivé, je me suis ruée dedans, et ait de nouveau pleuré.
Et tout ce que mon prétendu amoureux avait trouvé à répondre à ma panique a été "Non mais faut arrêter de voir le mal partout."
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