Et surtout comment faire de l'humanitaire sans devenir un "White savior ", comme j'ai pu me souvenir lors de mon séjour humanitaire au Cap Vert, on allait dans les classes en plein cours, et les profs étaient façon "levez vous de vos sièges pour les remercier, ils nous amènent des CRAYONS et de la pâte à modeleaaaiii , dites merci en coeur". Ou les hôpitaux improvisés, façon, "oh homme pauvre ceci est lunettes. Il faut le mettre sur le NEZZZZ ". Cette année, ma mère a fait la mission Madagascar, et ils étaient loges à l'hôtel, car le camping est trop duuuurrr. Et puis, sur le long terme, à quoi ils en bénéficient comment ? Une fois qu'ils ont fini les crayons, les serviettes hygiénique, beh ils sont toujours autant dans la merde qu'avant , tandis que nous, on se sent bien d'avoir fait notre BA pour remonter notre ego.
Je me dis que les gens ne peuvent pas faire d'action désintéressé, il faut qu'au final, ça se rapporte à soi, on est content d'avoir fait un truc bien, de pouvoir prouver aux autres qu'on est gentil. L'humanitaire est au final intéressé.