Je rejoins complètement ce qu'écrit
@Freehug :faire des généralités/ de la stigmatisation sur des catégories de lecteurs ne me parait ni très pertinent, ni très productif. Surtout qu'on connait tous des gens lisant les deux hein, ce n'est pas la presse people et la bassesse intellectuelle versus les magazines féministes et l'âme élevée: je doute que les choses soient si simples, et c'est heureux.
Sur le fond de ce que tu abordes
@Eleonie je ne suis toujours pas d'accord (pas taper
) Je pense qu'aborder un cadre problématique n'est pas "lui faire de pub", et j'ai vraiment du mal avec cet argument que j'ai entendu plusieurs fois tout au long de mon parcours militant, comme s'il y'avait "un cadre noble" au sein duquel il serait bon d'évoquer les oppressions et un autre comparable à de la fange dans lequel il ne faudrait surtout pas se rendre, sous peine de faire la promo de la petitesse. Qui décide des cadres adéquats et de ceux qui ne le sont pas? Bien souvent les personnes tenant se discours n'ont aucun doute sur leur légitimité à le faire, mais moi si.
Je ne vois vraiment pas qui peut se targuer de posséder la compétence pour énoncer les sphères au sein desquelles il est adéquat d'évoquer les discri ou non.
Je pense que la presse people, comme la télé réalité, la chick lit, ou que sais-je encore, sont des domaines à étudier, à analyser. Faire l'autruche et s'imaginant que nier leur portée ne les fera pas prospérer me semble être une erreur: nommer les choses, les reconnaitre comme existantes, ne signifie pas les créer ou les aider à se développer, c'est même parfois le contraire...