Totalement d'accord avec
@Denderah : parmi les points les plus problématiques à mes yeux, citons son implication dans
l'affaire Bygmalion, histoire absolument scandaleuse et dont Sarkosy sortira sans doute indemne malgré tout (alors qu'on sait tou.te.s que ce n'est pas le genre de choses dont se tireraient un.e citoyen.ne lambda) ; son "amitié" avec, ou en tout cas sa complaisance pour certains dirigeants africains qui ont un goût un peu trop prononcé pour les mandats renouvelés sur trois décennies et ont érigé la corruption au rang de principe absolu de leurs régimes politiques et mode de fonctionnement de leurs administrations (comme Omar Bongo à qui son fils Ali a succédé en 2009 après
42 ans passés au pouvoir) ; sa malhonnêteté générale et sa sale manie de manipuler les chiffres et les faits selon son bon vouloir et de façon à paraître à son avantage (même lorsqu'il fait partie du problème qu'il dénonce) ; ou encore, l'un des gros, gros problèmes que pose sa campagne pour l'élection présidentielle de 2017 : la
droitisation à l'extrême de ses propos de manière à "repêcher" un maximum d'électeur.rice.s qui seraient tenté.e.s par le (ou seraient passé.e.s du !) côté extrême-droite de la force.
Donc non, je ne trouve pas la chronique de Charline Vanhoenacker
(j'espère que j'ai bien écrit son nom ) particulièrement impertinente ni même très pertinente comme le soulignait
@Denderah
Je conçois bien sûr qu'il est difficile (très) de se pointer sur un plateau télé occupé par des gens qui n'osent (ou ne veulent ?)
surtout pas susciter l'ire de Môssieur Sarkozy en le mettant face à ses contradictions et ses actes, paroles et idées intolérants & intolérables, mensongers et indignes d'un candidat à l'élection présidentielle (surtout lorsque celui-ci a déjà été Président auparavant). D'autant plus que David Pujadas et sa collègue soutiennent complètement ( ahem
) Vanhoenacker dans ses propos.
Je pense que dans ce genre de situations-là, quiconque oserait (vraiment) rentrer dans le lard des politiques de passage sur les plateaux télés se verrait être "remis.e à sa place" et discrédité.e par le/la politique en face (Sarkosy et Valls sont d'ailleurs champions du jeté de petites vannes avec sourire en coin insupportable, qui déstabilisent leur interlocteur.trice et le/la poussent à changer de sujet). Je suis également persuadée que les journalistes présent.e.s sur le plateau ne se démèneraient pas beaucoup pour prendre la défense de leur collègue.
Pas étonnant que tou.te.s les journalistes (ou presque) soit si timoré.e.s face à celleux qui doivent pourtant rendre des comptes aux Français.e.s.
C'est un peu ce que je reproche au journalisme télévisé d'ailleurs : il n'a souvent de journalisme que le nom...
En conclusion : belle tentative de la part de Charline Vanhoenackaer, je n'aurais sans doute pas eu le courage d'aller "affronter" Sarkozy comme elle l'a fait, mais c'était je pense largement insuffisant... Bien trop gentil et bien trop taiseux des points très problématiques qui auraient pus être soulevés.
D'autant plus que l'article laissait présager une chronique bien plus féroce, bien plus acerbe que ça.