Ce sujet est dédié aux réactions concernant ce post : Je suis victime de harcèlement scolaire, que faire ?
Dernière modification par un modérateur :
MERCI, on en peut plus du discours "parlez-en à un adulte". POUR QUOI FAIRE ?
Ce n'est pas ce qui est écrit, ne pas extrapoler, c'est bien aussi quand ça marche dans les deux sensdes débiles incompétents.
Excuse-moi, mais quand je lis ça :Ce n'est pas ce qui est écrit, ne pas extrapoler, c'est bien aussi quand ça marche dans les deux sens
J'ai l'impression d'être traitée de débile qui sert à rien dans un cadre ou je (en tant que professionelle) suis portant sommée d'agir depuis des années. Mais c'est peut-être de la susceptibilité mal placée.on en peut plus du discours "parlez-en à un adulte". POUR QUOI FAIRE ? Ils savent pas mieux que nous comment faire, et dans la majorité des cas ils empirent la situation.
Loin d'être souvent une solution, faire penser que les élèves peuvent faire confiance aux adultes qui les encadrent est une source de souffrance : à la détresse de la victime va s'ajouter la déception de voir que l'adulte ne peut rien pour ellui. Parce qu'un.e élève qui demande l'aide et qui abdique va en plus se faire stigmatiser par ses harceleurs.ses comme quelqu'un de faible parce qu'iel doit avoir recours aux adultes - et je ne dis absolument que c'est être faible que de demander de l'aide, pas du tout. Mais ne faire que ça, ne pas donner à la victime des clés de défense, c'est la rendre encore plus vulnérable. Ça montre aux harceleurs.ses que leurs techniques fonctionnent et qu'iels n'ont aucune raison de se priver de tant de pouvoir.
Sauf que non. Ne serait-ce que parce que c'est une insulte validiste, en faitJ'ai l'impression d'être traitée de débile
Oui, bon, tu m'as pas lue en fait. Au contraire, ce que je suis en train de dire c'est que l'enfant harceleur va pas s'arrêter tout seul. Si personne (un adulte, notamment, et de préférence une figure d'autorité comme un parent ou un éducateur), ne lui dit que ce qu'il fait est mal et n'intervient pas dans l'affaire parce qu'il va soit disant "faire empirer les choses" ou "ne sait pas s'y prendre", et de fait ne prend aucune mesure en laissant la victime de harcèlement se démerder avec ses problèmes, par contre, on est loin d'être sortis de l'auberge. D'où l'utilité de parler et/ou de solliciter l'intervention et/ou conseil des adultes, dans l’intérêt de tout le monde.L'argument "c'est un enfant, il va comprendre et s'arrêter" n'est malheureusement pas toujours un réel argument ou une excuse.
Ah non, il ne s'agit pas d'une quelconque police. Tu peux te sentir agressée autant que tu le ressens. Mais personne n'a utilisé d'insulte.mais bon, si la Police du Ressenti vient invalider mes pensées, qui suis-je pour la contredire ?
Si ! J'ai bien compris que tu parlais du fait de discuter avec l'enfant pour qu'il finisse par s'arrêter. Mais parfois même en expliquant ça ne s'arrête pas.Oui, bon, tu m'as pas lue en fait.
Pour ça, je n'ai aucune donnée pour en juger. Après dire que tout enfant harceleur a des problèmes psychologiques/psychiatriques... Je ne sais franchement pas s'il faut glisser vers ce terrain-là.Les cas dont tu parles sont rares. Ils sont le faits d'individus foncièrement malfaisants, qui aiment avoir du pouvoir sur les autres, qui ont un vrai problème psy.
Et leur dire qu'on va faire en sorte qu'ils s'en sortent tout seul. Pour nous c'est positif aussi bien pour le harcelé (le harcèlement s'arrête et ça lui redonne confiance en lui), que pour le harceleuse, qui apprend qu'on peut pas être puissant, ou vulnérable toute sa vie, et que c'est pas en s'en prenant aux autres qu'on gagne en popularité. Ils l'apprennent bien mieux en le vivant qu'en l'entendant de la bouche d'un adulte ou en le recopiant 200 fois un mercredi après-midi.