Ouuh bah moi aussi j'ai galeré pour trouver ma voie! Après le bac je voulais absolument faire une école de cinéma, donc je n'ai rien demandé sur APB. Mes profs et mes parents n'y croyaient pas trop parce que j'avais postulé dans une seule école, ou j'ai été prise. Sauf que débarquer à Lyon à 17 ans, absolument pas mature, bah ça se fait pas tout seul! Du coup j'ai foiré mon année (que mes grands parents avaient payés) et j'ai abandonné. C'était la guerre avec ma mère, je savais pas du tout ce que je voulais faire et je voulais pas rentrer chez elle. Du coup, j'ai bossé en restauration, et quoi qu'on en pense c'est dur d'être serveuse. Ma mère voulait que je reprenne mes études dans un domaine "qui paye", et j'ai failli m'engager dans l'armée (gros lol, mais alors MDR). Heureusement je me suis rendue compte à temps que c'était pas du tout un truc pour moi, donc j'ai voulu m'inscrire à la fac de psycho. J'ai su en aout que j'étais pas prise après 6 mois d'attente! Du coup j'ai continué de travailler en resto, ça m'a permis d'économiser pas mal de sous. J'ai beaucoup réfléchi à ce que je voulais faire, à ce que j'aimais, mes passions tout ça. J'ai fait une croix sur le cinéma et la psycho, et j'ai cherché sur internet les métiers qui m'intéressaient. De fil en aiguille je suis tombé sur le design de mode, tout ce que j'aimais. Il fallait que je fasse une année de mise à niveau, les écoles étaient presque toutes payantes sur Lyon mais j'ai quand même passé un entretien à Bellecour, et j'ai été prise!
Après 3 ans de pérégrinations j'ai enfin trouvé ma voie, c'est une année très difficile pour moi mais j'adore mes cours. Même si j'ai pas des super notes en mode, c'est vraiment un domaine qui me passionne. Difficile de se retrouver avec des ados aussi (niveau de maturité assez bas faut le dire), + de 30h de cours par semaine + environ 15h de travail à la maison, je suis sous xanax pour gérer l'angoisse. Ça peut faire peur dit comme ça mais j'ai pas du tout envie d'abandonner. J'ai payé mon année, mes parents n'ont absolument pas le droit de me dire quoi que ce soit et ils le savent. Même si c'est une filière difficile, je préfère vivre pauvre et faire ce que j'aime que l'inverse, on a qu'une vie!