Alors, je sais que mon message risque de ne pas à être compris mais tant pis...
D'abord, je trouve génial qu'on tienne compte de toutes les situations familiales. Il n'y a plus UNE famille, c'est bien qu'on en tienne compte. L'idéal serait de s'adapter à chaque situation (fêter la fête des mères puis des pères pour les familles "traditionnelles", pour les familles monoparentales, n'en faire qu'un, pour les familles homoparentales, deux cadeaux pour l'une des deux fêtes etc.) mais je sais que c'est impossible de s'adapter à 30 élèves et potentiellement autant de situations différentes. Je suis prof, je connais.
Donc parfait, très bonne initiative, merci.
Sauf que... Je suis maman d'un petit garçon de bientôt 4 ans qui a fait sa rentrée à l'école en septembre dernier. L'instit nous a dit en début d'année qu'il n'y aurait pas de cadeau pour la fête des pères et des mères mais un cadeau unique qu'il nous donnerait entre les deux fêtes.
Je n'ai donc rien eu il y a 2 semaines. Et j'ai eu un pincement au coeur. Pire quand mes amies et connaissances Facebook/Insta m'ont montré/ont posté leurs cadeaux. Je sais que c'est ridicule, futile, pas grave du tout mais j'aurais aimé mon poème et mon collier de pâtes, comme un rite de passage (de la maman d'un écolier). Il y a 4 ans, j'aurais trouvé ça stupide mais là, j'ai eu des regrets. J'ai eu le fameux cadeau unique il y a quelques jours mais je ne peux pas l'associer à la fête des mères, je ne peux pas le mettre dans ma valisette de Maman que j'ouvrirai dans 20 ans en pleurant quand mon fils partira de la maison (ok je suis dans le cliché, c'est pathétique). Je sais que mon homme s'en fout et donc ne poussera jamais notre fils à me faire un petit dessins spécifiquement quand il sera plus grand donc rien à attendre de ce côté là non plus à moins de saouler moi-même mon petit garçon (ce que je ne tiens pas à faire).
Bref. Désolé de ce message qui respire la futilité et les non-soucis. Encore une fois, je pense que les instits ont pris la meilleure décision collective. Mais ça me rend triste (et pas fière de mon égoïsme).