Mon Dieu, je savais que ça avait un nom! Tu viens de me le donner! J'ai lu avec fébrilité et émotion ton texte en me disant "c'est ça !? Dis-moi pas que c'est ça ?!"
J'ai 33 ans et ces dernières années, tous les symptômes décrits dans l'article, à l'exacte période post ovulation (que je sens très bien d'ailleurs -je peux même vous dire quel ovaire travaille!) n'ont fait qu'empirer, avec quelques détails si vous avez envie de savoir:
-Si je traverse un période difficile, les choses ne font qu'empirer: état dépressif total!
-À ma puberté, j'ai atteint un certain surpoid contre lequel je me suis battue pdt des années: prendre 20kgs d'un coup ss savoir pourquoi, c'est un choc! La faute aux hormones.
-Dans mon placard, j'ai 2 tailles de soutifs: les pré-ovulation et les post.
-Sur ma balance, une variation de 2kg.
-Une fatigue, mais une fatigue!
-Je fais des tâches de soleil sur le visage, tu sais ces trucs qui apparaissent chez les femme enceintes et qu'on appelle masque de grossesse? J'ai même joué la fausse rousse pdt quelques années pr essayer de faite passer ça pr des tâches de rousseur!
-Je ne supporte aucune pilule: +5kgs en 2mois, zéro libido, fatigue again, tachesx10000, psychique déroutant...
...etc...
Comme je suis du genre hyperréceptive et hypersensible, ça ne facilite rien.
Je savais bien qu'il y avait un truc qui clochait et que je ne devais pas être la seule et qu'il y avait à creuser. A mon sens, ça doit être reconnu, car ds certaines circonstances, ça peut être franchement handicapant.
Aujourd'hui, je soigne ça avec du Lutéran: médicament progestatif que l'on peut utiliser comme contraception.
Ça ne me ravit pas de me bourrer d'hormones, mais c'est la seule chose qui marche: humeur & poids régulés, tâches diminuées, etc... La différence est radicale. J'ai tenté d'arrêter pr voir, mais ça repartait et aujourd'hui, je me lance dans un projet et je ne peux pas me permettre d'être freinée par ce pb.
Un médecin m'a dit un jour que ce pourrait être une hypersensibilité aux oestrogènes. Ça me semble tenir debout ou ne pas être loin de la vérité. Faudrait peut-être fouiller de ce côté. Ma gynéco me donne ce Lutéran, mais ne semble pas prendre mon pb très au sérieux.
Pourtant, moi, ça me révolte: parfois je me dis que c'est injuste d'être une femme, de ne pas pouvoir être libre, piégée par sa physiologie. Ne pas pouvoir maitriser ses larmes, son humeur, son corps... Et surtout, ne pas être prise au sérieux: elle a "ses hormones"!
Ça m'a tellement révoltée que j'ai pris le taureau par les cornes et que je suis en train de changer de vie : je quitte mon métier d'illustratrice et je pars ds le sport/santé/nutrition/santé/psycho. Je commence ma formation de coach sportif ds 2 semaines. Je veux comprendre. Car il semblerait qu'on ne soit pas tous égaux physiologiquement ds la grande course au bonheur. Là, je ne parle pas que du TDPM, mais de tous ces problèmes que les disfonctionnements physiologiques engendrent et qui ne nous donne pas la pleine maîtrise de notre vie. La dépression parmis les plus connus.
Pour finir, je te cite, car c'est parfait: " la nature est bien faite" mais "la nature est une sale race". Et m'en vais faire une petite recherche Google!