@Kaus Australis
Moi ça ne me gêne pas, ça dit "c'est sorti et ça a l'air cool", à aucun moment les auteures ne disent "c'est génial regardez ça pour telle raison" (encore heureux puisque c'est pas vu), je rejoins pas mal
@123pourquoi . Pour le risque de psychophobie, étant une éternelle optimiste, je préfère attendre de voir (pour mieux défoncer le truc si effectivement il y a des propos problématiques
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). Et j'ai bien fait ! Parce que non seulement ce n'est pas psychophobe (et génial, soi dit en passant), mais en plus, c'est hyper inclusif.
- Rapport à la psychophobie : seul James, le héros, pense qu'il est psychopathe. Personne d'autre ne l'évoque, il est "bizarre" de par son comportement, mais c'est tout. Même Alyssa, qui a "some issues" : ils ne sont jamais ridiculisés. Si quelque chose est drôle, c'est une situation ou un bon mot, comme pour les personnes neurotypiques : on ne rit JAMAIS de leur décalage avec les autres. Et ils ne sont jamais réduits aux problèmes mentaux/psychologiques que de toute évidence ils ont.
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- Rapport au sexisme : il y a autant de personnages masculins que féminins, avec la même importance ou quasi (s'il y a déséquilibre, il est vraiment très léger et en faveur des femmes ! Et oui !). Quant aux deux policiers, ce sont des policières (dans tes dents, le sexisme !), et le fait qu'elles soient femmes est ANECDOTIQUE. Elles ne sont jamais sexualisées, pas question d'histoire de coeur ou de jalousie ou de "regardez-c'est-aussi-une-mère".
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- Rapport au racisme : une de ces femmes est noire. Et c'est clairement elle la boss.
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- Rapport aux LGBT-phobies : à un moment, quelqu'un dit que James ne se masturbe sûrement pas, ou alors qu'il est peut-être gay. Alyssa répond de façon très badass "Peut-être que je suis gay. Ou peut-être qu'il est asexuel. Le spectre est plutôt large, de nos jours". C'est CLAIREMENT montré qu'elle a raison et que c'est l'autre l'abruti.
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(Et ça me fait tellement plaisir d'entendre parler d'asexualité !
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). On a aussi les policières qui ont couché ensemble (et l'une assume clairement son homosexualité).
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(Je ne spoile pas, les policières sont des personnages secondaires et tout ce que je dis sur elle apparaît dès leurs 10 premières secondes de présence à l'écran).
Ah, et bonus, moi qui hais profondément les histoires d'amour stupides, celle-ci ne l'est pas. Genre, pas du tout. J'avais un peu peur qu'on ait droit au "il veut la tuer mais il change par amour", mais ce n'est pas du tout comme ça que ça se passe. C'est subtil.
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Conclusion
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: on a souvent des mauvaises surprises devant des séries (surtout celles qui incluent des ados qui se croient psychopathes, des road-trips et des histoires d'amour), maison peut aussi en avoir de bonnes, alors foncez. (Ai-je dit que l'histoire était merveilleuse ?)
@Léona B.