Je vous trouve dures là... de toute évidence Bruno s'est retrouvé malgré lui embarqué dans une aventure délirante. Il pensait aller sur une ile du cercle polaire, recouvert des pieds à la tête de 14.7 épaisseurs de tissu, avec que des vrais hommes qui parlent pas, qui pleurent pas, enfin bref un ptit trip tranquille où on attrape des phoques avec des harpons, où se bas à moufles nues avec des ours polaires et où on fait des concours de pet le soir dans la tente comme des bonhommes.
Et là, vlà qu'il se retrouve sur une île tropicale avec de belles petites nanas en legging. EN LEGGING. Déjà 1ère réaction instinctive de Bruno:
Mais il est brave Bruno, en plus il veut que son fils il soit fier de lui, alors il reste, il s'accroche, malgré la plage, malgré les palmiers, malgré les jolies nanas en maillot. C'est dur, physiquement, psychologiquement, mais il pense à sa famille, à ses amis, à la
France. Heureusement il est aidé dans toutes ces épreuves par des mecs entiers (pas de mecs semi-écrémés sur l'île, c'est déjà ça!).
Il ne les connaît que depuis quelques heures, mais déjà ce sont ses frères, car on devient frère dans la douleur et le combat et c'est bien de combat dont on parle ici. Combat contre le sable, le soleil, la faim, l'éloignement de tout ce qui lui est cher et contre l'insensibilité des femmes qui osent portent des fuseaux laissant deviner leur culotte. Bruno n'a jamais vu ça, il se dit que ça y est, cette île, c'est son Verdun à lui, il devra en triompher, ou mourir.
Comment ne pas compatir à la détresse de Bruno et de ces autres hommes entiers, seuls et livrés à eux-mêmes sous les objectifs de 150 cameramans à la vision traumatisante des marques de culottes des femmes de l'aventure, sans rien pour les raccrocher au réel, si loin de la civilisation, petits fétus de paille dans l'immensité du monde?!?
Blague à part, j'espère que la femme de Bruno va "avoir la migraine" pendant 2 ans.