Héhé, j'ai deux gros points commun avec ce qui a été dit dans l'article : d'une part les darons qui n'ont pas fait de longues études et qui sont fiers de moi parce que ce fut mon cas (avec un passage par la case prépa, tout comme Lucie), et, comme elle, l'impression de ne pas avoir été particulièrement stressée par eux pour "réussir" (je mets des guillemets car la réussite n'est pas univoque, on peut y parvenir de bien des manières en dehors des études, et je préfère la notion accomplissement ou d'émancipation), mais cependant un soutien continu et sincère de leur part qui m'a été très précieux (beaucoup d’intérêt porté à ce que je faisais, la liberté de m’orienter vers ce qui me plaisait, etc.). Petit point de divergence néanmoins (plus entre Lucie et moi qu'entre nos parents pour le coup) : je ne me mettais pas la "pression" parce que je kiffais "naturellement" (c'est tout sauf naturel en réalité mais cela me semblait aller de soi), je n’avais pas l'impression de me contraindre, j’ai toujours perçu l'école comme un jeu, enfant, puis les humanités comme une passion, quelque chose d'agréable qui ne me coutait pas de le faire une fois étudiante (même si c'était du boulot !). Je ne doute pas que Lucie ait été passionnée par ses études, mais c’est juste que l'expression "je me mettais la pression toute seule" qui ne me correspond pas. Non pas que je sois de celles qui cartonnent sans bosser (hélas !
) mais parce que je n’avais pas de sentiment de contrainte (c'était l’instant racontage de life ^^).
L'autre point, c'est le biberonnage au rock !
Ce qui est génial dans ce témoignage est que les groupes cités sont juste exactement les mêmes que ceux qu'aiment mes parents ! L'anecdote sur
Smoke on the water, c’est trop ça ! Je n'étais pas abonnée à Rock and Folk car ma médiathèque l'était mais je dévalisais les numéros et les achetais en vacances quand la bib était fermée. J'ai fait découvrir à mes parents les groupes de la vague "garage rock" qui reprenaient un son vintage des origines, White Stripes en tête (les "groupes en the" que je les appelais). Et moi aussi j'adore la new wave des années 80
En revanche, pour ma part j'ai peut être poussé l’enseignement en musiques saturées un peu loin car à partir de l’adolescence, j'étais plutôt en mode Mayhem, Emperor, Enslaved et autres Dissection... et 15 ans plus tard, c'est toujours metal extrême à fond les ballons pour ma part !!!