J'avais pas vraiment mesuré la gravité de la situation des vénézuélien.es avant de débarquer au Panama, où il y a aussi énormément de migrant.es vénézuélien.es (et colombien.nes). Genre y'a des bureaux pour transférer de l'argent exclusivement au Venezuela et où les gens font une queue interminable à la fin de la journée pour transférer des sous à leurs proches. Genre une femme âgée et aveugle qui mendie devant le supermarché parce qu'elle a rien d'autre, mais que c'est quand même mieux que là bas.
Et comme les autres, ces réfugié.es sont aussi discriminé.es et marginalisé.es, en tout cas à Panama quasi tout le monde tenait à me dire que la ville était beaucoup moins sûre "à cause des colombiens et des vénézuéliens" qui "volent [notre] travail". Bref.