Les réac n’arrêteront pas d’utiliser ces méthodes. Et je les comprends : ça marche.
Certains foncent supprimer leurs vieux tweets, leurs vieilles vannes, pour que personne ne puisse les retrouver, mais je n’aime pas cette façon de réécrire l’histoire, de lisser le passé.
Non, pour couper l’herbe sous le pied des fachos, moi je propose de faire en sorte que leurs techniques ne marchent plus.
Qu’on soit vigilant·es sur les propos et les actes de nos allié·es, oui, bien sûr. Qu’on crucifie quelqu’un pour des blagues d’il y a des années, pour des paroles au sujet desquelles la personne s’est déjà excusée… non.
Le progressisme, c’est avancer vers l’avenir ; c’est chaque jour essayer d’être une personne un peu meilleure, bâtissant un monde un peu meilleur aussi.
Nos erreurs passées ne devraient pas être des boulets nous clouant au sol, mais des briques construisant le futur qu’on désire. Car elles font aussi partie de nous, de notre histoire, de notre chemin.
Et si on l’accepte, si on l’intègre, alors les mécaniques de l’alt right ne fonctionneront plus. Parce que de leur côté, je doute qu’ils jartent un membre éminent de leur communauté juste pour des vannes douteuses.
Arrêtons de marcher dans un piège aussi évident, aux mâchoires aussi puissantes. Et accordons-nous le droit au pardon.