Oui enfin les associations pro-famille ont ce défaut : ils pensent d'abord à la famille, pas à la personne avec schizophrénie.
Le but de la formation est d'apprendre à la famille d'avoir un comportement adapté avec la personne atteinte de schizophrénie. Et tout le monde y gagne
Dans mon groupe, des parents ont renoué le dialogue, retrouvé la confiance de leur proche. Illes se comprennent mieux. Les relations sont plus sereines. Et c'est énorme.
en tant que maman et aidante, je ne sais pas ce que j'aurai fait sans cette formation. Mon fils souffre d'un handicap psychique qui l’empêche d'avoir une vie "normale" depuis 5 ans maintenant
il est paralysé par des TOC, au sens propre du terme, qui peuvent durer de 10mn à 22h d'affilée... aucun médicament ne fonctionne pour le moment, aucune prise en charge n'existe. Rien.
Il est parfaitement conscient de l'absurdité totale de ces crises, ce qui empire sa détresse. Nous voyons régulièrement des psy, mais , lui et nous ses parents sommes seuls dans cette lutte quotidienne.
j'ajouterai que ce n'est pas un concours de qui souffre le plus, tout dépend de l'ampleur de l'atteinte du handicap. Je connais des personnes dont le fils atteint de schizophrénie est en couple, est papa et travaille... et d'autre dont le fils est dans l'incapacité de travailler de se confronter à la société...
Dans tous les cas, le seul point commun est la souffrance de celleux qui souffrent d'un handicap psychique
et la souffrance des aidants face à l’impuissance, l'usure
car il n'y a rien rien rien pour accompagner les aidants et on s'épuise jour après jour à avoir l'impression de se battre contre un moulin à vent.