Ce sujet est dédié aux réactions concernant ce post : La charge sexuelle, quand tu gères toute seule la sexualité dans ton couple
où est la limite entre faire des trucs pour soi ou pour son partenaire (considérant que faire plaisir à l'autre, voir qu'il est content ça nous rend content.e aussi en théorie*) ? pourquoi on considère toujours que s'épiler, acheter de la lingerie, c'est pour faire plaisir à l'homme et que la femme peut pas aimer ça ? aussi je comprends pas en quoi le fait de vouloir donner du plaisir à l'autre serait un problème féminin vu que les mecs ont aussi une pression à être un bon coup (même si souvent ça dessert les deux personnes au final)Réponse: l'éducation. Si on ne t'apprend jamais qu'une situation est anormale, comment veux-tu le savoir toi-même ?Qu'est-ce qui nous empêchent de donner un coup dans la fourmilière, à notre niveau, si ce n'est nous même?
», parce qu'encore une fois, ça revient à se placer dans une position de dépendance vis-à-vis du regard masculin. Comme si on n'existait qu'a travers la validation d'un homme et qu'il fallait absolument être reconnue comme belle pour vivre. Je suis d'accord pour dire que les propos de Yann Moix s'inscrivent dans un contexte toxique de dévalorisation des femmes et que c'est une logique extrêmement cruelle et injuste, je condamne tout ça sans réserve, y'a aucun soucis. Le truc c'est qu'une fois qu'on a dénoncé tout ça, pourquoi aller se vautrer dedans en quemandant de la reconnaissance? Perso, je trouve que la meilleure réponse à faire à Yann Moix c'est de s'en foutre et de vivre sa féminité à tout âge sans attendre son approbation en fait. Avec sa remarque il s'arrogeait le pouvoir de dicter comment les femmes devraient se percevoir elles-mêmes et finalement l'ignorer, continuer à vivre, se faire valoir pour autre chose que son physique, revient à lui enlever ce pouvoir. Parce qu'un jeu de pouvoir ça se fait à deux : celui qui l'exerce et celui qui s'y soumet. Le meilleur moyen d'y mettre fin c'est encore de s'y soustraire mais pour ça on peut pas éternellement se voir en victime. Je suis d'accord que c'est une étape nécessaire, mais il faut pas non plus se complaire dedans, sinon les choses ne changeront jamais.
).