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La charge mentale, ce n'est pas qu'une affaire d'hétéros
- Initiateur de la discussion Oceane
- Date de début
Et il en va de même pour les violences conjugale, les infidélités et autres joyeusetés de la vie de couple que l'on à l'air de retrouver quelque soit l'orientation sexuelle. Celas c'est une vrai galère pour arriver à trouver des chiffres fiables. Déja que pour les relations hétéro c'est pas toujours simple ...
Cela me rappel ces expériences faites sur des rats (sans mauvaises comparaisons) , ou en ne regroupant que des dominants, ou que des dominés entre eux, les schémas de domination se remettaient rapidement en place. Indépendamment de la nature précédente des sujets.
Apres on tombe sur des sujets délicats vu que cela peut facilement apporter de l'eau au moulin des homophobes ou être vu comme une négations des thèses féministes. Mais je trouverai intéressant que ce soit des sujets un peu plus étudiés (ou juste plus diffusé). Il doit y avoir pas mal à apprendre au niveau psycho-sociaux.
Cela me rappel ces expériences faites sur des rats (sans mauvaises comparaisons) , ou en ne regroupant que des dominants, ou que des dominés entre eux, les schémas de domination se remettaient rapidement en place. Indépendamment de la nature précédente des sujets.
Apres on tombe sur des sujets délicats vu que cela peut facilement apporter de l'eau au moulin des homophobes ou être vu comme une négations des thèses féministes. Mais je trouverai intéressant que ce soit des sujets un peu plus étudiés (ou juste plus diffusé). Il doit y avoir pas mal à apprendre au niveau psycho-sociaux.
"Et puis, quelques temps après, ma vie a pris un tournant, et je suis tombée amoureuse d’un homme. (Tu ne t’y attendais pas à celle-là hein ?)"
Gros comme une maison, dès les premières lignes de l'article...
Gros comme une maison, dès les premières lignes de l'article...
Cet article me met un peu mal à l'aise. Il correspond trop bien au schéma lesbophobe de la femme qui se «devient» lesbienne parce qu'elle a des problèmes avec les hommes. Et constatant qu'avec une femme ce n'est pas mieux, pouf, elle se remet avec un homme.
Oui je te comprends mais c'est un témoignage et c'est vraiment l'expérience qu'a vécu la personne qui l'a écrit. Elle ne parle pas au nom de toutes les lesbiennes.
@skippy01
Je suis d'accord avec toi. J'ai l'impression que l'article mélange trois sujets, qui auraient pu faire l'objet de trois témoignages distincts :
- la charge mentale, pas qu'une affaire d'hétéros
- Après un grand amour lesbien, je suis maintenant avec un homme
- J'ai grandi entourée d'hommes toxiques
Là, de mélanger les trois, ça porte à confusion et induit chez moi un sentiment de "meh, en quoi savoir l'un apporte à l'autre" ? Typiquement, sur l'aspect de la charge mentale, une phrase du style : "je suis maintenant heureuse en couple, avec un homme, mais c'est une autre histoire" m'aurait suffit, et sans non plus expliquer l'enfance auprès d'hommes toxiques, qui constitue un autre sujet à part entière.
En tout cas big-up à l'autrice d'avoir réussi à se sortir de cette relation toxique et d'avoir trouvé son bonheur !
Je suis d'accord avec toi. J'ai l'impression que l'article mélange trois sujets, qui auraient pu faire l'objet de trois témoignages distincts :
- la charge mentale, pas qu'une affaire d'hétéros
- Après un grand amour lesbien, je suis maintenant avec un homme
- J'ai grandi entourée d'hommes toxiques
Là, de mélanger les trois, ça porte à confusion et induit chez moi un sentiment de "meh, en quoi savoir l'un apporte à l'autre" ? Typiquement, sur l'aspect de la charge mentale, une phrase du style : "je suis maintenant heureuse en couple, avec un homme, mais c'est une autre histoire" m'aurait suffit, et sans non plus expliquer l'enfance auprès d'hommes toxiques, qui constitue un autre sujet à part entière.
En tout cas big-up à l'autrice d'avoir réussi à se sortir de cette relation toxique et d'avoir trouvé son bonheur !
@HellaSlytherin Ce n'est pas le problème que j'ai pointé, mais le fait qu'on puisse déduire de son témoignage que son lesbianisme provient, sinon uniquement, au moins essentiellement de sa peur/aversion pour les hommes, et du coup, le message à propos de la charge mentale dans les couples non-hétéro passe un peu à la trappe.
Bien sûr, je ne dis pas qu'on ne peut pas tomber amoureuse d'une femme après une mauvaise expérience avec les hommes, mais l'article présente ça comme si l'un était la cause de l'autre, ce qui est un stéréotype mensonger et dangereux.
Bien sûr, je ne dis pas qu'on ne peut pas tomber amoureuse d'une femme après une mauvaise expérience avec les hommes, mais l'article présente ça comme si l'un était la cause de l'autre, ce qui est un stéréotype mensonger et dangereux.
Dernière édition :
@HellaSlytherin
Je suis tout à fait d'accord avec toi, c'est son vécu et il n'est pas à remettre en question.
Pour moi c'est le mélange des sujets, qui chacun sont tous sauf anodins, qui fait que l'ensemble perd en force et prête à confusion. Chacun d'eux mériterait un article à part entière, pour bien mettre en lumière les mécanismes qui ont pu faire que ça s'est produit, son ressenti, etc. Là elle leur donne presque la même importance à chacun, ce qui fait que je ne sais plus si l'article me parle de l'un ou de l'autre, et c'est à mon sens ce qui donne le côté "cliché" à l'ensemble.
Je ne crie pas au complot lesphobe, mais comme ce témoignage pourrait être tel quel partagé par ces milieux-là, j'aurais envie qu'elle développe davantage (en plusieurs articles du coup) pour éviter toute confusion.
Je préfère en rajouter une couche mais j'espère que la mad qui a écrit ce témoignage ne le prendra pas comme un déni de son vécu, ce n'est vraiment pas ce que je cherche à exprimer
Je suis tout à fait d'accord avec toi, c'est son vécu et il n'est pas à remettre en question.
Pour moi c'est le mélange des sujets, qui chacun sont tous sauf anodins, qui fait que l'ensemble perd en force et prête à confusion. Chacun d'eux mériterait un article à part entière, pour bien mettre en lumière les mécanismes qui ont pu faire que ça s'est produit, son ressenti, etc. Là elle leur donne presque la même importance à chacun, ce qui fait que je ne sais plus si l'article me parle de l'un ou de l'autre, et c'est à mon sens ce qui donne le côté "cliché" à l'ensemble.
Je ne crie pas au complot lesphobe, mais comme ce témoignage pourrait être tel quel partagé par ces milieux-là, j'aurais envie qu'elle développe davantage (en plusieurs articles du coup) pour éviter toute confusion.
Je préfère en rajouter une couche mais j'espère que la mad qui a écrit ce témoignage ne le prendra pas comme un déni de son vécu, ce n'est vraiment pas ce que je cherche à exprimer
ça me parait très logique que la charge mentale et les relations toxiques se fassent indépendamment du sexe du couple.
C'est pas le sexe ni même les hormones qui amènent une personne à se reposer totalement sur l'autre ou à la manipuler. C'est un mélange complexe de personnalité, de lieu et condition dans lesquelles on a grandi, de la manière dont on a été élevé et dont on a construit son rapport aux autres. Je me suis souvent retrouvé dans des relations toxiques en amitié. Dans mes études, j'ai pu constater régulièrement qu'il y en a un ou deux (quasiment toujours les mêmes) qui gèrent la charge mentale du groupe et les autres qui l'exploite.
Bien sûr, le schéma est accentué par la société patriarcale et la majorité de couples hétéro. Mais en vrai, c'est des situation dans lesquelles ont peut se retrouver au boulot, dans le couple, entre amis... venant d'hommes, de femmes, de personnes non-binnaire...
C'est pas le sexe ni même les hormones qui amènent une personne à se reposer totalement sur l'autre ou à la manipuler. C'est un mélange complexe de personnalité, de lieu et condition dans lesquelles on a grandi, de la manière dont on a été élevé et dont on a construit son rapport aux autres. Je me suis souvent retrouvé dans des relations toxiques en amitié. Dans mes études, j'ai pu constater régulièrement qu'il y en a un ou deux (quasiment toujours les mêmes) qui gèrent la charge mentale du groupe et les autres qui l'exploite.
Bien sûr, le schéma est accentué par la société patriarcale et la majorité de couples hétéro. Mais en vrai, c'est des situation dans lesquelles ont peut se retrouver au boulot, dans le couple, entre amis... venant d'hommes, de femmes, de personnes non-binnaire...
Je ne sais pas si charge mentale est le bon diagnostique dans cette situation.
Je parlerais plutôt de relation toxique.
Perso j'ai vécu exactement la même chose avec une très bonne amie (nous n'étions et n'avons jamais été en couple, et elle sortait avec quelqu'un en parallèle) avec qui j'étais en coloc.
Très fragile émotionnellement, et pas vraiment débrouillarde, il fallait la soutenir sur tout : l'aider à faire ses devoirs (nous n'étions pas dans la même filière du tout, mais j'apprenais et faisais des choses pour elle), lui rappeler de manger, de dormir... Je devais la rassurer quand elle pleurait tout le temps pour X ou X raison... Émotionnellement, c'était épuisant, et je lui en veux aujourd'hui pour ça, même si ce n'est pas vraiment de sa faute. J'étais un mélange de sa psy et de sa mère.
La charge mentale, ce n'est pas ça, la charge mentale, c'est très spécifiquement quand l'autre ne pense même pas à faire les choses à moins qu'on ne lui dise de le faire, mais par flemme, pas par incapacité. La charge mentale, c'est spécifiquement pour parler de ces hommes qui se reposent sur les femmes pour tenir la maison parce que, consciemment ou non, ils considèrent que c'est le taf des femmes.
Là, on décrit un type de situation avec une personne mentalement instable qui devient toxique pour la personne qui prend soin d'elle.
Il faut faire la différence. Parce que la charge mentale est dû à un comportement qu'il est possible de modifier de sa propre volonté. La situation décrite dans cette article nécessiterait plutôt l'intervention d'un professionnel pour aider l'ex de cette jeune femme.
Je parlerais plutôt de relation toxique.
Perso j'ai vécu exactement la même chose avec une très bonne amie (nous n'étions et n'avons jamais été en couple, et elle sortait avec quelqu'un en parallèle) avec qui j'étais en coloc.
Très fragile émotionnellement, et pas vraiment débrouillarde, il fallait la soutenir sur tout : l'aider à faire ses devoirs (nous n'étions pas dans la même filière du tout, mais j'apprenais et faisais des choses pour elle), lui rappeler de manger, de dormir... Je devais la rassurer quand elle pleurait tout le temps pour X ou X raison... Émotionnellement, c'était épuisant, et je lui en veux aujourd'hui pour ça, même si ce n'est pas vraiment de sa faute. J'étais un mélange de sa psy et de sa mère.
La charge mentale, ce n'est pas ça, la charge mentale, c'est très spécifiquement quand l'autre ne pense même pas à faire les choses à moins qu'on ne lui dise de le faire, mais par flemme, pas par incapacité. La charge mentale, c'est spécifiquement pour parler de ces hommes qui se reposent sur les femmes pour tenir la maison parce que, consciemment ou non, ils considèrent que c'est le taf des femmes.
Là, on décrit un type de situation avec une personne mentalement instable qui devient toxique pour la personne qui prend soin d'elle.
Il faut faire la différence. Parce que la charge mentale est dû à un comportement qu'il est possible de modifier de sa propre volonté. La situation décrite dans cette article nécessiterait plutôt l'intervention d'un professionnel pour aider l'ex de cette jeune femme.
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