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Comment faire de belles photos sur la plage (pour Instagram, soyons honnêtes) ?
- Initiateur de la discussion Kalindi
- Date de début
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Je suis d'accord avec vous, je suis allé à Etretat à Noël dernier, j'ai fait des cauchemars pendant longtemps où je voyais des gens mourir en tombant de la falaise en faisant un selfie... c'est dire comme ça m'a traumatisée de voir autant de monde tout au bord pour prendre de jolies photos (y a pas de rembardes à Etretat). J'ai entendu un fille (la petite vingtaine), après avoir pris ses photos complètement au bord dire à ses potes "je pense qu'on se fait mal quand même si on tombe à l'eau d'ici"
Euh....
Comment dire qu'à une telle hauteur on peut pas parler de tomber à l'eau en fait, c'est comme si c'était du béton. Puis tu auras pas le temps d'avoir mal... Voilà faîtes attention sinon je fais des cauchemars pendant des mois même si vous vous blessez pas
Euh....
Comment dire qu'à une telle hauteur on peut pas parler de tomber à l'eau en fait, c'est comme si c'était du béton. Puis tu auras pas le temps d'avoir mal... Voilà faîtes attention sinon je fais des cauchemars pendant des mois même si vous vous blessez pas
AAAH, MAIS COMMENT QUE JE SUIS TROP D'ACCORD AVEC TOI !!
Je suis également allée à Étretat, l'année dernière, et quand je voyais les gens faire ça
... Déjà, c'est complètement casse-cou, et puis avec mon vertige, rien que de les voir tout près du vide, j'avais un trou dans le ventre et les jambes flageolantes 
Ça me fait pareil lorsque je me promène pour faire des photos à Paris, et que je vois des gens ASSIS TRANQUILLEMENT EN TAILLEUR SUR LES RAMBARDES DES PONTS ! Mais genre, si vous avez des envies suicidaires, il faut le dire ! Dans ces cas-là, j'ai juste envie de les prendre par le collet pour les ramener sur la terre ferme et les secouer en les engueulant
En tailleur, ou assis avec les jambes qui pendent dans le vide... BRRRRR !!!
J'ai vu des gens qui vont effectivement à Tchernobyl, ou dans certains endroits où l'eau fait des reflux, conduisant souvent à faire des chutes dans le vide, et il y a des gens assez fous pour aller se baigner là-bas. Ou dans des endroits où il y a une cascade, et pas de barrière de sécurité
MAIS QU'ON LES GENS DANS LA TÊTE ?! Je ne comprends pas...
EDIT : je partage un autre article de Madmoizelle : https://www.madmoizelle.com/5-endroits-baigner-116464 . Qui voudrait aller se baigner à The Devil’s Pool ?! Apparemment pour certains vivre n'est pas une priorité
Dernière édition :
Quand je vois la prise de tête et la réflexion que ça demande de prendre ce genre de photos je comprends pourquoi je préfère snap et les insta stories où on est plus dans l'instant, les filtres rigolos et le partage de photos mal cadrées.
En mode wtf absolu...
Mais madz, pourquoi tu me dis ce que je dois faire pour paraître hyper cool sur mes photos de plage, alors que tu me dis qu'on s'en fout, que j'ai le droit de respirer même si je suis moche?
T'es pas très logique, madz. Tu passes ton temps à à me raconter que çà va, je peux être qui je suis, pour soudain me prendre à revers et expliciter que je dois briller sur mes photos insta.
T'inquiète, je t’écoute pas pour tout.
Parce que moi, j'ai pas insta. Et que moi, je bataille avec mon malaise, toute seule. Mais tu m'aides pas, hein, en impliquant que je dois être bonne pour insta. Je suis pas bonne, et je vis sans l'insta qui te file des orgasmes. Je vis, sans, je vis, en étant moche, je vis avec ton avis bizarre qui me dit que je peux être moche et heureuse, mais qu'à la fois je devrais être cool pour la photo.
C'est ce qu'on appelle une double contrainte. En gros Madmoizelle, tu officies pour la contrainte, et j'essaye de survivre alors que je ne peux pas y satisfaire. Ton discours est doux, mais aussi piégeant que d'habitude.
Mais madz, pourquoi tu me dis ce que je dois faire pour paraître hyper cool sur mes photos de plage, alors que tu me dis qu'on s'en fout, que j'ai le droit de respirer même si je suis moche?
T'es pas très logique, madz. Tu passes ton temps à à me raconter que çà va, je peux être qui je suis, pour soudain me prendre à revers et expliciter que je dois briller sur mes photos insta.
T'inquiète, je t’écoute pas pour tout.
Parce que moi, j'ai pas insta. Et que moi, je bataille avec mon malaise, toute seule. Mais tu m'aides pas, hein, en impliquant que je dois être bonne pour insta. Je suis pas bonne, et je vis sans l'insta qui te file des orgasmes. Je vis, sans, je vis, en étant moche, je vis avec ton avis bizarre qui me dit que je peux être moche et heureuse, mais qu'à la fois je devrais être cool pour la photo.
C'est ce qu'on appelle une double contrainte. En gros Madmoizelle, tu officies pour la contrainte, et j'essaye de survivre alors que je ne peux pas y satisfaire. Ton discours est doux, mais aussi piégeant que d'habitude.
Autant vous faites de super articles sur l'acceptation de soi, l'ouverture sur le féminisme, la sexualité.... autant là faut pas avoir peur de la profondeur !
Je ne vous comprends pas. C'est super de parler mode ou maquillage, vos articles sur le sujets sont toujours très bienveillants, mais pourquoi consacrer un article à la compétition photogénique instagram ? Outre la double contrainte évoquée plus haut par une autre madz, vous savez que vous avez une influence énorme sur les ados. Je ne compte plus le nombre de jeunes filles ou jeunes femmes qui me racontent s'être ouvert au féminisme grave à votre site. Si vous utilisiez Madmoizelle dans la rédaction d'articles clairs sur l'écologie, le réchauffement et surtout toutes les mesures à adopter, les boycots à opérer, les bouquins à relayer etc (bref à peu de choses près comme vous l'avez fait dans votre ligne éditoriale féministe) vous pourriez avoir un impact énorme sur votre lectorat. C'est le genre d'article que je préfèrerai trouver, à un article sur la compétition malsaine des selfies.
Je ne vous comprends pas. C'est super de parler mode ou maquillage, vos articles sur le sujets sont toujours très bienveillants, mais pourquoi consacrer un article à la compétition photogénique instagram ? Outre la double contrainte évoquée plus haut par une autre madz, vous savez que vous avez une influence énorme sur les ados. Je ne compte plus le nombre de jeunes filles ou jeunes femmes qui me racontent s'être ouvert au féminisme grave à votre site. Si vous utilisiez Madmoizelle dans la rédaction d'articles clairs sur l'écologie, le réchauffement et surtout toutes les mesures à adopter, les boycots à opérer, les bouquins à relayer etc (bref à peu de choses près comme vous l'avez fait dans votre ligne éditoriale féministe) vous pourriez avoir un impact énorme sur votre lectorat. C'est le genre d'article que je préfèrerai trouver, à un article sur la compétition malsaine des selfies.
Je suis d'accord avec vous, je suis allé à Etretat à Noël dernier, j'ai fait des cauchemars pendant longtemps où je voyais des gens mourir en tombant de la falaise en faisant un selfie... c'est dire comme ça m'a traumatisée de voir autant de monde tout au bord pour prendre de jolies photos (y a pas de rembardes à Etretat). J'ai entendu un fille (la petite vingtaine), après avoir pris ses photos complètement au bord dire à ses potes "je pense qu'on se fait mal quand même si on tombe à l'eau d'ici"
Euh....
Comment dire qu'à une telle hauteur on peut pas parler de tomber à l'eau en fait, c'est comme si c'était du béton. Puis tu auras pas le temps d'avoir mal... Voilà faîtes attention sinon je fais des cauchemars pendant des mois même si vous vous blessez pas
Par chez moi c'est le Creux du Van qui a fait un mort, récemment.
Y'a un autre truc auquel il faut penser, au sujet de ces sites et points de vue "incontournables", c'est à l'impact écologique d'une telle fréquentation. Instagram a déjà été pointé du doigt parce que certains sites peu connus se sont retrouvés inondés d'instagrameurs et de photographes en herbes du jour au lendemain, et ce n'est pas sans impact sur la faune et la flore.
Exemple ici avec le Creux du Van, justement : https://www.htr.ch/story/le-creux-du-van-souffre-toujours-21736.html
Je comprends les critiques faites dans les commentaires précédents, et j’y souscris en partie. En effet, certaines personnes vont effectivement trop loin dans leur obsession des réseaux sociaux, et ont pour objectif principal d'obtenir THE cliché qui obtiendra le plus grand nombre possible de likes, sans aucune considération pour l'histoire, la culture ou les particularités du lieu qu'ils visitent. Mais il me semble quand même que ces personnes ne sont qu'une frange minoritaire de la population... Je n'ai pas fait d'étude statistique donc je n'ai pas de preuve irréfutable, mais étant une grande consommatrice d'instagram, je constate dans mon entourage que la plupart de ceux qui se rendent dans ces endroits instagrammables y vont pour apprécier la beauté du lieu, le découvrir, prendre le temps de profiter, ET prendre une photo sympa. Les deux ne sont pas incompatibles. Je prends 5-10 minutes de ma journée de vacances pour prendre la pose, et je garde tout le reste de mon temps pour m’amuser et me reposer.
Et quand je vois mes potes poser sur une plage avec un cocktail coloré a la main, je me dis juste "cool pour eux, ils ont l'air de s’éclater !" (bon et aussi parfois je rage un peu en mode jalouse qui ne s'assume pas... Mais j'essaie de rester bienveillante). Prendre une jolie photo est un moyen facile et pas cher de booster son ego, je ne vais pas leur en vouloir de s'y adonner. Et puis, je me rappelle aussi qu'une autre grande portion de ces gens qui m'entourent et vont dans de beaux endroits n'ont tout simplement PAS instagram, qu'ils s'en foutent, et qu'ils se portent très bien. Ces gens-là ne sont pas concernés par l’article de Kalindi, qui s’adresse aux lecteurs et lectrices qui veulent se la péter sur leurs photos de vacances. Si vous n’aimez pas prendre la pose, well… Passez votre chemin ?
Je trouve le commentaire de @Imleanne très pertinent à propos de la compétition photogénique sur instagram et de son impact sur la construction des adolescent(e)s. Mais même si ce phénomène existe, il me semble qu'il est contrebalancé par un autre phénomène qui moi m'a beaucoup libérée : jouer avec l'appareil photo, puis ensuite avec les filtres insta. Ce jeu m'a permis de comprendre à l’âge de 25 ans que oui, je peux être jolie telle que je suis. Je n'aimerais pas retourner à cette époque pas lointaine où par manque de moyens/d'expérience, je détestais toutes les photos de moi prises sur appareil jetable, tandis que je les comparais aux magazines type Elle que j'achetais où je ne voyais comme référence que des filles au physique ultra-éloigné du mien. J’aime penser (je sais que ce point est discutable) qu’on peut faire confiance à l’intelligence des gens, et à leur capacité à discerner qu’une photo insta n’est qu’une photo, et qu’elle ne représente pas la réalité d’une vie et de ses problèmes.
Et quand je vois mes potes poser sur une plage avec un cocktail coloré a la main, je me dis juste "cool pour eux, ils ont l'air de s’éclater !" (bon et aussi parfois je rage un peu en mode jalouse qui ne s'assume pas... Mais j'essaie de rester bienveillante). Prendre une jolie photo est un moyen facile et pas cher de booster son ego, je ne vais pas leur en vouloir de s'y adonner. Et puis, je me rappelle aussi qu'une autre grande portion de ces gens qui m'entourent et vont dans de beaux endroits n'ont tout simplement PAS instagram, qu'ils s'en foutent, et qu'ils se portent très bien. Ces gens-là ne sont pas concernés par l’article de Kalindi, qui s’adresse aux lecteurs et lectrices qui veulent se la péter sur leurs photos de vacances. Si vous n’aimez pas prendre la pose, well… Passez votre chemin ?
Je trouve le commentaire de @Imleanne très pertinent à propos de la compétition photogénique sur instagram et de son impact sur la construction des adolescent(e)s. Mais même si ce phénomène existe, il me semble qu'il est contrebalancé par un autre phénomène qui moi m'a beaucoup libérée : jouer avec l'appareil photo, puis ensuite avec les filtres insta. Ce jeu m'a permis de comprendre à l’âge de 25 ans que oui, je peux être jolie telle que je suis. Je n'aimerais pas retourner à cette époque pas lointaine où par manque de moyens/d'expérience, je détestais toutes les photos de moi prises sur appareil jetable, tandis que je les comparais aux magazines type Elle que j'achetais où je ne voyais comme référence que des filles au physique ultra-éloigné du mien. J’aime penser (je sais que ce point est discutable) qu’on peut faire confiance à l’intelligence des gens, et à leur capacité à discerner qu’une photo insta n’est qu’une photo, et qu’elle ne représente pas la réalité d’une vie et de ses problèmes.
La lumière du zénith d'été dans la tronche dans un endroit sans ombre ? Un style. On adhère on n'adhère pas.
Moi, j'ai pas instagram, et même si je l'avais, j'en aurais rien à foutre d'y publier des trucs instagrammables, vu que de toutes façons, les lieux photogéniques s'y trouvent déjà en trouzmille exemplaires, donc à quoi bon ? Jamais je ne mettrai les pieds par ce lieu gangréné de moutons de panurge passant leur vie à mendier des miettes de popularité.
Affirmer ça sans apporter de preuve, c'est tout sauf convaincant. J'attends d'avoir les chiffres avant de me faire une idée, parce qu'en l'état, ce que tu dis ne permet pas de se faire une opinion, puisque comme tu l'affirmes, tu n'as aucun chiffre.
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