Ce sujet est dédié aux réactions concernant ce post : Mon avortement s’est bien passé, pourtant depuis je vis un enfer
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Ce sujet est dédié aux réactions concernant ce post : Mon avortement s’est bien passé, pourtant depuis je vis un enfer
La plupart des personnes avec qui j’en ai parlé ont eu à peu près le même parcours: un gros soulagement sur le coup et la douleur psychologique qui n’arrive que des mois plus tard.Les résultats d’études en psychologie suggèrent que les femmes ayant eu recours à un avortement surmontent le plus souvent en quelques semaines les sentiments négatifs qu’elles peuvent ressentir à l’égard de cet IVG.
Peut-être qu'en cas de grosse angoisse de tomber enceinte (ce que je comprends parfaitement, j'y suis passée), on peut se faire prescrire 2 contraceptifs "superposés" ? Genre, DIU cuivre + pilule ?
Sous pilule j'ai toujours eu plus ou moins peur de faire un déni de grossesse. Quand je suis passée au DIU cuivre, ça m'a vraiment soulagé car je sentais bien mon vrai cycle, les changements d'humeur, les petites douleurs etc., j'avais l'impression de plus maitriser mon corps. Et avec des règles hémorragiques pendant 2 semaines par mois, au moins j'étais sûre de ne pas être enceinte.
J'entends mais moi aussi j'avais des règles hémorragiques, ça n'a rien empêché, c'est fréquent chez les femmes qui ont une DIU. Mais rien n'empêche rien de toute façon malheureusement, ya des femmes qui ovulent pendant les règles, des femmes qui ont leur règle même enceinte etc etc. La nature hein. Ya qu'une règle c'est qu'il n'y a pas de règle.@Berezina Je me rends compte que je me suis mal exprimée. Moi ce qui me fout la trouille, c'est d'être enceinte et de m'en rendre compte très tard.
Du coup, avec les règles hémorragiques que j'avais sous DIU cuivre, ce qui me rassurait, ce n'était pas d'être sûre de ne pas tomber enceinte (ce qui n'est possible avec aucune contraception), mais plutôt, que j'avais la certitude qu'une grossesse ne passerait pas inaperçue. Sous pilule, mes règles ce sont 3 gouttes, rien qui n'empêche une nidification. Sous DIU c'était Shining... Rien n'aurait pu s'accrocher, et au pire je me serai rendue compte immédiatement que je ne les avais pas.
C’est « marrant » les différences de ressenti, comme quoi on est toutes différentes Moi, ce qui m’a manqué c’est justement le manque d’intimité.C'est aussi ce que les médecins du planning disent, une IVG à domicile quand on est soutenu qu'on sait à quoi s'attendre .. c'est "top" mais si c'est une manière de cacher ses femmes et de leur dire "souffrez chez vous et démerdez vous", c'est un peu nul ça
Dans le centre où j'avais été en stage, ils faisaient beaucoup IVG par aspiration sous anesthésie locale (donc injection dans le col) sous protoxoyde d'azote ( gaz hilarant), pour certaines, ça les faisait vraiment planer et ça avait l'air de convenir à pas mal. Personnellement, je sais que si je devais avorter, je ne pense pas opter pour l'ivg médicamenteuse : douleur (qui est très très très variable selon les personnes), le sang, et +/- la vision de l'embryon. (Mais évidemment ce n'est que mon avis.)