Être une winneuse, ça se travaille : rencontre avec une nageuse olympique

2 Juillet 2018
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Ce sujet est dédié aux réactions concernant ce post : Être une winneuse, ça se travaille : rencontre avec une nageuse olympique
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Dernière édition :
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Avertissement préalable (parce que j'ai pas bien compris si c'était un témoignage ou pas) : avis critique sur l'article, du coup ne pas lire si on veut éviter de s'y confronter pour une raison ou une autre

J'ai pas bien compris le but de l'article... promouvoir la méthode de l'auto-persuasion ?
En disant que ça marche parce qu'une athlète de haut niveau y adhère ?

En fait ce qui me gêne est que cette méthode est une méthode culpabilisante : ce que cette méthode sous-entend, c'est que si il t'arrive de rater ce que tu entreprends, ce n'est pas à cause de déterminismes sociaux, du néo-libéralisme, du patriarcat... en fait c'est de ta faute, à toi, parce que tu n'y as pas cru assez fort.
C'est faire reposer sur l'individu seul la responsabilité de sa misère (pour les pauvres) et de sa richesse (pour les riches). C'est très religieux/moralisateur tout ça : l'individu est responsable de son salut, et sinon c'est tu as bien mérité l'enfer capitaliste (c'est-à-dire la pauvreté).
Si on pousse la logique jusqu'au bout, il faut en déduire que les pauvres l'ont bien mérité, et les riches sont vertueux.
 
M

Membre supprimé 205317

Guest
Je n’ai pas l’impression que l’article (qui est clairement un témoignage pour moi) fasse des généralités. Il est précisé à plusieurs reprises qu’il s’agit de la vision de la personne qui témoigne, c’est un point de vue comme un autre.
Après je ne suis clairement pas d’accord avec ce point de vue.
Je ne suis pas adepte de ce genre de phrases comme « quand on veut, on peut » ou, pour citer l’article, «Tu vas forcément le réussir ce putain d’examen ».
Ben non pas forcément et je trouve ça malsain de faire croire qu’il suffit de vouloir un truc très fort pour l’obtenir.
C’est comme quand on dit d’une personne qu’elle a guéri d’une maladie parce qu’elle s’est battue. C’est un truc assez récurrent et je trouve toujours ça malvenu parce que ça sous entend quoi au fond ? Que ceux qui y restent n’ont pas assez montré les crocs ?
Des fois on y arrive pas et c’est comme ca, pour moi c’est la seule chose à retenir. Ça ne veut pas dire qu’il faut être défaitiste, simplement qu’il est important de savoir qu’on a pas le contrôle sur tout.
 
Dernière modification par un modérateur :

Dame de lotus

Chicons au gratin, et toi ?
29 Novembre 2015
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Je comprends que la méthode puisse être culpabilisante, et que c'est important de sensibiliser à l'échec (comprendre "ce n'est pas grave de rater quelque chose, d'être en échec", voire redéfinir "échec" et "rater" : c'est primordial, arrêtons la culpabilisation), mais je pense aussi qu'il ne faut pas non plus voir les choses de façon aussi "mathématique".

Ce n'est pas parce qu'on dit "si tu veux un truc, bats-toi, c'est la meilleure façon d'y arriver" que le corollaire indique obligatoirement "si tu n'as pas ce que tu veux, c'est que tu ne l'as pas assez voulu, tu n'es qu'un gros caca". (même s'il faut quand même admettre que...bah oui, on a plus de chances d'obtenir quelque chose si on le veut et si on s'en donne les moyens). On lui fait sous-entendre un biais qu'elle ne propose pas : ce n'est pas parce qu'elle enjoint à se rendre acteur de sa vie qu'on en est le seul acteur.

On peut aussi voir cette méthode de "quand on veut, on peut" comme du renforcement positif. Le fait de se dire "je suis une battante, je vais me donner à fond parce que je veux ce truc et que je vais y arriver", c'est se mettre dans un état d'esprit positif, être proactive, de pas subir les choses (même celles qui nous sont imposées), et donc par là de surmonter des moments difficiles, ne fut-ce que parce qu'on les surmonte mentalement en décidant d'être acteur. Etre actif, c'est parfois bien plus salvateur que d'être passif face à une situation (on supporte bien mieux une douleur que l'on s'impose soi-même qu'une douleur qu'on nous impose et qu'on subit) (pourtant c'est la même douleur).

C'est comme quand l'article dit "tu vas l'avoir, ce putain d'examen" : c'est aussi du renforcement positif, pas une injonction qui dit "tu vas l'avoir, donc si tu l'as pas c'est décevant parce qu'évidemment tu vas l'avoir" . Moi je me blinde en disant "je vais pas l'avoir" comme ça si je l'ai, super, et si je l'ai pas, pas de déception, mais se dire "ouaaais allez come on, tu peux le faire !" c'est bien aussi, c'est positif, c'est partir du principe qu'on a des qualités plutôt que comme moi, partir en se disant qu'on a perdu d'avance (même si ça soulage d'une pression). Y'a des gens ça marche mieux le "go t'es un winner" et d'autres ça marche mieux le "peut-être que ça ira pas". Ca dépend. Y'en a, faut pas leur mettre en tête l'idée que l'échec est possible : ça les paralyse. Mais c'est pas pour autant que quand l'échec arrive, tout s'écroule. Et ceux qui se rappellent eux, que l'échec existe, c'est pas pour autant qu'ils se complaisent là-dedans. Les deux méthodes ont leurs "sous-entendus" négatifs, il faut juste anticiper des sous-entendus que nous sous-entendons nous-mêmes.

Bref je pense simplement qu'il faut être nuancé. Oui, souvent le "il faut se donner les moyens, sois acteur de ta vie" est dit par des gens qui pensent aussi que rater=gros caca. Mais ouste les gens, laissons juste ce que dit le bazar : crois en toi, tu peux y arriver. C'est déjà tellement mieux que d'entendre "tu vas pas y arriver, laisse tomber" à tout bout de champ. Let's go girl, prends un objectif et fonce. Et si parfois ça rate, c'est pas grave. Continue à avoir confiance en toi.

(comme dirait mon père, homme nuancé mais adepte de la dite méthode "ça fait 50 ans que je joue au tennis, je m'entraîne parce que c'est comme ça que je deviendrai meilleur, mais je sais aussi que je serai jamais Roger Federer" -si on veut devenir meilleur, on peut...mais est-ce que meilleur veut dire numéro 1 ?)
 
3 Novembre 2018
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@Dame de lotus Le problème c'est que cette méthode est culpabilisante quand on rate.
Je serais plutôt pour trouver une méthode encourageante ET pas culpabilisante en cas d'échec, ça doit bien exister ?
 

Dame de lotus

Chicons au gratin, et toi ?
29 Novembre 2015
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@grenouilleau

Oui j'ai bien compris :fleur:. Je dis juste que selon moi, ce n'est pas la méthode qui est culpabilisante quand on rate, c'est ce que nous on essaie de lui faire dire. (je tiens aussi à souligner que l'article, ce n'est d'ailleurs pas "quand on veut, on peut", c'est, je cite "Se relever de l’échec, toujours, et ne jamais lâcher l’objectif", ne pas se laisser abattre par les échecs, ne pas avoir peur d'un potentiel échec...ça ne dit pas non plus qu'il faut tout réussir, ça promeut juste un esprit de battante) (elle parle d'ailleurs d'apprendre à relâcher la pression, à être plus sereine, bref, ça me semble plutôt inclure la notion d'échec justement)

Mais bon bref, pour revenir à nos moutons : "tu vas forcément le réussir, ce putain d'examen" ne dit pas "et si tu le rates t'es un gros caca" : ça, c'est nous qui l'ajoutons. "Tu vas forcément le réussir, ce putain d'examen" dit "t'as bossé pour, t'as fait ce qu'il fallait, n'aie pas peur". A nous d'y ajouter "MAIS si ça rate, ça n'est pas grave, et si t'as peur c'est pas grave" plutôt que "si tu le rates t'es nulle". La méthode est encourageante, elle ne dit simplement rien sur l'échec...à nous d'y ajouter une pensée bienveillante plutôt que d'y adjoindre ce qu'on entend depuis trop longtemps, à savoir de la culpabilité en cas d'échec. Je trouve dommage d'inclure nous-mêmes quelque chose que la méthode ne dit pas, simplement parce que c'est ce qu'on entend depuis des plombes. Ce n'est pas parce que des générations d'illustres idiots ont accolé "très doué en mathématique" avec "très intelligent" qu'on doit adhérer au principe que l'intelligence = être bon en maths. L'expression "très doué en mathématiques" s'arrête à "très doué en mathématiques", à nous d'y adjoindre ce qu'on veut. Faisons pareil avec les méthodes encourageantes : elles ne sont pas accolées avec de la culpabilité, c'est nous qui y accolons la culpabilité, par habitude, parce que c'est ce qu'on entend depuis des plombes. Changeons ça, et accolons-y quelque chose de plus malin.

(je pense que toi tu trouves le corollaire "culpabilité d'échec" inclus de facto dans cette méthode et pas soumis à notre bon vouloir, donc à mon avis on ne tombera pas d'accord, mais je pense que dans l'idée de ce que doit être une méthode (encourageante et bienveillante), on est sur la même longueur d'ondes :))
 
3 Novembre 2018
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@Dame de lotus Si j'ai bien compris tu penses que c'est possible que des genTes soient heureux en appliquant ce genre de "philosophie de vie". On est d'accord sur le fait que le but commun est ici que les femmes soient heureuses.
Mais cette méthode ne me convainc pas, (désolée je dois élargir pour préciser) : a-t-on vraiment envie d'être des "winneuses", je veux dire, a-t-on besoin de se percevoir comme telle pour réussir et être heureuses ?
Parce que pour moi, "gagner" (être des winneuses"), ça a un revers nécessaire, incompressible : il y a forcément, dans un monde de "winner", des "loosers", des perdants.
On ne gagne que parce que d'autres perdent.
Et moi, j'ai pas trop envie de voir la vie comme ça.
Surtout que pour avoir des gagnants, il en faut un paquet, de perdants. Ça fait beaucoup de genTes malheureux (de mon point de vue, qui avec cette méthode risque de s'autoflageller alors que ben non, "winner" n'est pas un idéal en soi, on peut être heureux en se satisfaisant de son jardin, même si à mon avis avec les gestions type Lubrisol ça va devenir compliqué).

En fait ça oppose un peu la logique du concours et la logique de l'examen, et ce qui m'a vraiment fait tiquer c'est que le message est délivré par une athlète de haut niveau, ce qui signifie évidemment "séléction pour gagner des compétitions, pour sélectionner le ou la meilleure".
Alors qu'un examen, ce n'est pas une compétition.
Perso je trouve que ce genre de classement est négatif, pour la santé psychique des genTes a qui ont imprime ça, mais aussi souvent pour la santé des athlètes eux-mêmes (en natation je sais pas, mais le dopage, pour être un winner, ça provoque des trucs pas cool).

Et perso, dans notre société je trouve que la compétition prend un peu trop de place.
Alors certes le but est d'encourager les genTes, mais ce mode là ne me plaît vraiment pas, pour tout ce qu'il charrie de symbolique et de risques pour la santé mentale et physique.
 
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Réactions : LaBeletteMasquée

Dame de lotus

Chicons au gratin, et toi ?
29 Novembre 2015
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@grenouilleau

Du coup là on est sur tout à fait autre chose que ce dont on a parlé au début, je pense ?

A nouveau, je pense qu'on ne lit pas la même chose. Je trouve pas ça incroyable de vivre une vie en compétition avec les autres, mais c'est pas ce que je lis dans le témoignage. J'ai l'impression de lire une bataille avec soi-même : le fait d'être une winneuse = partir avec un état d'esprit positif, gagner contre soi-même, pas contre un adversaire. Et donc à nouveau, la notion de culpabilité pour autrui, ça n'est pas l'article qui le dit, c'est nous-mêmes.

Je pense que je trouve ça un peu dommage de voir tout en bloc, de se dire "nageuse olympique, ok, compétition, ok, perdants". Je sais pas si tu regardes des compétitions d'athlétisme, ou autre, mais les heureux ne sont pas uniquement les premiers ! Pour citer un décathlonien belge "la fois où j'ai été plus heureux, j'étais dernier au classement" ...parce qu'il avait battu son record, en fait. Et y'en avait un paquet meilleurs que lui, avec un meilleur record, mais la question n'était pas là. Pourtant c'était une compétition : à nous d'y lire ce qu'on veut, en fait. Si toi tu veux y voir des perdants, d'autres y voient des victoires permanentes pour chacun, même en cas d'"échec" (Thiam qui prend l'argent aux Mondiaux alors qu'elle était championne en titre, par exemple). Je ne trouve pas ça très pertinent de dire "athlète = les meilleurs, et le reste zou", en fait. Tu peux écouter Kevin Mayer, ou Nafissatou Thiam (oui, j'aime bien les épreuves combinées), ou regarder Evenepoel qui a préféré accompagner Gilbert plutôt que de partir seul aux Mondiaux de cyclisme, ou Kim Clijsters qui revient à la compétition en disant clairement "bah je reviens parce que ça me fait plaisir, si je gagne cool, si je gagne pas, cool aussi", ou, ou... Les discours des athlètes sont hyper positifs, y'a de l'acceptation de son corps, de ses blessures, de ses faiblesses, de la vie ! Le sport de haut niveau, c'est pas que le dopage en cyclisme ou les magouilles de la fédération russe d'athlétisme... On le rappelle même aux enfants : qui n'a jamais vu cette charte dans les halls sportifs, qui rappelle que l'important c'est pas de gagner, mais de participer, de s'épanouir ?

(je n'essaie pas du tout qu'on tombe d'accord hein, je développe juste parce que c'est intéressant :fleur:)
 
3 Novembre 2018
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@Dame de lotus C'est pour ça que j'ai précisé que j'élargissais le sujet :). Mais pour moi en réalité l'aspect "winneuse", ça fait partie d'un ensemble de dogmes néo-libéraux, qui promeuvent le succès individuel, même si ça implique d'écraser les autres. C'est un élément, parmi d'autres, de cette philosophie déprimante, qui fait que les genTes ne vont pas bien, et en bout de ligne provoque des choses comme les suicides au travail, ou les burn-out : les genTes ont intégré l'idée que s'ils ne réussissaient pas, c'était de leur faute. Pour moi ce genre de "philosophie de la win" mène à ça.

Pour revenir sur le sport précisément, les compétitions sportives sont faites pour écrémer, pour sélectionner "les meilleurs". L'essentiel c'est de participer, c'est une blague, c'est du vent. Si c'était vrai les JO seraient ouverts à tous et toutes, peu importe le niveau.
Ensuite le fait de forcer, de se forcer : peut être que certains apprécient. Mais ça me semble pas être le cas de tous les humains. Moi par exemple cette idée de me dépasser, clairement, je m'en fous, et même je trouve ça dangereux à long terme. Je pense aux nombres de morts parmi les athlètes de haut niveau qui se dopent (les cyclistes et leur mort prématurées, ou récemment une bonne partie des membres d'une équipe de rugby qui avait gagné la coupe du monde il y a des années).
Forcer, c'est pas cool. Surtout avec des produits nocifs pour la santé.
(Attention, je différencie clairement l'activité sportive et le sport de compétition. L'activité sportive ne sélectionne pas).

Par contre, je n'accorderais pas autant de crédit aux mots des "perdants" de compétition. Bien sûr qu'ils ne vont pas dire : je suis dégoûté, j'aurais voulu être premier. Déjà parce que ça ferait mauvais joueur (et il me semble que c'est unanimement pas cool, d'être vu comme mauvais joueur ?). Ensuite parce qu'on a que l'avis de ceux du haut de classement. On demande leur avis aux gamin.es qui se sont entraînées pour atteindre le niveau et à qui on a dit : ah ben non, en fait dégage, va faire prof de sport au collège et démerde-toi ?
Et puis d'autres sportifs, ça se voit qu'ils le prennent mal de perdre (je pense à certains joueurs de tennis aussi).

Sur le sujet de la compétition sportive-qui-nourrit-l'idéologie-libérale-type-darwin, y compris si les athlètes doivent se droguer pour réussir, si ça t'intéresse, j'avais vu cette vidéo :
 
8 Mai 2008
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:hello:
Les affirmations positives, je les utilise depuis plusieurs années, et je trouve ça vraiment super. Pas du tout culpabilisant (si jamais j'ai un objectif précis, genre obtenir un contrat), mais plutôt bienveillant envers soi-même. C'est un moment où je me dis que je peux atteindre mon objectif, voire où je peux carrément me visualiser avec l'objectif atteint, et c'est à la fois quelque chose qui booste, donne confiance, mais aussi qui fait du bien, mentalement, qui apaise. Alors oui, si l'objectif en question n'est pas atteint, il y a de la déception, mais c'est normal d'être déçu.e dans ce cas. Après, je pense que chaque personne réagit à l'échec avec plus ou moins de bienveillance envers lui ou elle-même.

@Dame de lotus : je te rejoins sur le terme "winneuse", je l'ai compris comme gagner contre soi-même, et tenter, au mieux, de s'en sortir face aux épreuves de la vie.

En tout cas, l'article est intéressant je trouve. :happy:
 
30 Août 2015
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Brest
Je pense qu'il faut arrêter de tout le temps chercher "midi à quatorze heure" ...
C'est une athlète professionnelle qui est programmée pour réussir des compétitions donc il doit y avoir un long travail préparatoire en amont physique mais aussi psychologique. Si ça façon à elle de se donner du courage pour affronter ses concurrents c'est de se motiver à fond et bien qu'elle le fasse. De toute façon dans la société et même depuis la nuit des temps que ce soit chez l'homme ou encore dans le règne animal il y a toujours eu de la concurrence, des gagnants et des perdants (proies/prédateurs) et chez les Humains dans mon taff on appelle ça "les baiseurs et les baisés"^^
Après ce n'est que mon avis mais se motiver comme tel que ce soit pour une compétition où la vie en générale est quand même plus productif que de "s'auto flageller" et ne pas faire les choses à fond.
Je crois que ça s'appelle la psychologie positive ^^
 
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Réactions : Delah
3 Novembre 2018
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De toute façon dans la société et même depuis la nuit des temps que ce soit chez l'homme ou encore dans le règne animal il y a toujours eu de la concurrence, des gagnants et des perdants (proies/prédateurs) et chez les Humains dans mon taff on appelle ça "les baiseurs et les baisés"^^

Sur quoi t'appuies-tu pour affirmer ça ?
Parce que moi je vois qu'effectivement les conflits existent, la concurrence existe.
Mais c'est pas une question de volonté individuelle, ou de mérite perso, d'être dans le camp des "gagnants" (ou en tout cas dans une petite partie), et certains se sont juste donnés la peine de naître.
Par contre je suis choquée du terme "baiseurs et baisés". C'est très méprisant. Dans quelle branche es-tu ?
 

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