Merci pour cet article.
Je suis sortie il y a un an d'une relation marquée par le cyberharcèlement (Mon ex était ingénieure informatique, ce qui l'aidait beaucoup pour me harceler et ve qui m'affaiblissait évidemment par la même occasion) et qui s'est terminé dans la violence psychologique.
"Cyberviolence conjugale", ce terme est important. Le centre Hubertine Auclerc, dans son enquête de 2018, met bien en évidence ce type de violence conjugale. Ce n'est en effet ni plus ni moins qu'une forme de violence.
Pour la victime, les conséquences sont les mêmes lorsqu'elle est cyberharcelée ou harcelée "IRL".
C'est déjà extrêmement difficile pour la victime de violence conjugale plus "classique" de sortir du déni et de mettre ce terme sur la relation, alors quand il s'agit de violences faites principalement en ligne, c'est d'autant plus compliqué car encore méconnu du public et professionnel de santé.
La cyberviolence conjugale va également de pair avec les violences psychologiques quotidiennes. C'est un autre moyen d'exercer une pression, une emprise sur le partenaire. Cyberviolence et violence conjugale s'entremêlent toujours...
Un gros bigup au centre Hubertine Auclerc pour leur étude, un gros bigup à toi
@Mymy et
@Marie pour cet article (encore merci), un énorme bigup et soutien aux victimes, et un bigup à celles et ceux qui, grâce à un travail sur eux et une remise en question ont pu identifier qu'ils pouvaient être violents dans leur relation, et qui apprennent à déconstruire ce schéma.
Être informé, prévenu, c'est bête à dire mais c'est extrêmement important. Quel que soit le côté de la violence duquel on se place, victime ou auteur-e, réussir à l'identifier est le premier et le plus important des pas pour en sortir.