Attention, je t’invite à prendre cette enquête avec des pincettes car sa méthodologie n’est pas scientifiquement neutre : elle est portée par un collectif lobbyiste (oui, même si c’est féministe, ça compte !), le panel des répondantes et répondants est loin d’être représentatif (la campagne a été relayée sur Internet et ne s’adresse pas à toutes les catégories socio-professionnelles) et les données récoltées sur les expériences des hommes sont biaisées car les questions ne s’adaptaient pas à leurs situations.
Merci pour ce propos introductif car le manque de méthodologie scientifique, l'orientation lobbyiste et la réponse récoltées auront forcément un impact sur les résultats.
Par exemple, il serait intéressant d'interrogé nos mères, nos tantes, nos grandes-tantes et nos grand-mères (faut pas croire...elles savent parfaitement s'ouvrir et répondre parfois cash sur certaines questions sociétales majeures comme la contraception, l'avortement, les relations sexuelles, les palces et rôles qu'on leur a assignés face aux Hommes etc...) et de voir si on a évolué ou pas, si on est dans une zone de recul des droits (comme d'aucunes le pensent).
Par ailleurs, étayer la catégorie sociale, la catégorie socio-professionnelle ou encore la provenance géographique aurait été instructif (en tant que Fille des cités, ma trajectoire n'est certainement pas la même que pour d'autres. Et même dans ma cité, nous n'avons aps toutes eu la même trajectoire et les mêmes "chances").
Mais au moins l'enquête a le mérite d'exister. Alors la question :aura-t-elle assez d'écho pour faire bouger les pouvoirs publics afin qu'ils lancent une vraie enquête nationale avec une méthodo' scientifique. Après tout, on arrive bien à faire du Grand Débat (même si je suis convaincue que cela a été de la poudre de Perlimpinpim pour parodier notre Président)...Ah ouais...mais le grand truc c'est le COVID 19 !
Ah désolée de déranger avec mes questions c****s.