Merci pour ton témoignages, ça doit être très dur :/
Ma sœur a eu en partie ce sentiment que tu décris.C'est un cercle vicieux hélas.
Elle elle s'est servit (malgré elle) du confinement pour fuir les conflits, au point qu'en retournant travailler elle ne voulait plus affronter aucun conflit, ne serai-ce qu'un désaccord classique et calme.
J'ai développé une sorte d'agoraphobie mais pas exactement comme toi, j'ai développé une peur des voisins qui m'ont mis la misère pendant des années, au point que le weekend j'allais à ma boite tellement j'aimais pas être chez moi (de peur que la sonnette sonne) et j'allais déménagé enfin, après 7 ans, mais le confinement est arrivée.
Et alors ça a été horrible. Mes troubles alimentaires sont revenus, je sentais mes voisins h24 chez eux, comme si ils étaient à coté de moi tout le temps etc etc.
Donc à la fois je voulais pas sortir, ou je voulais partir TREEEES loin d'eux. Je veux pas aller à la boite au lettre, pas aller dans les couloirs...
J'ai eu comme toi beaucoup de mal avec ces gens qui profitaient parfaitement du confinement, moi j'arrivais pas, pourtant je suis pas hyper active, mais je me sens si mal dans cet appart, je n'avais rien envie de faire, rien envie de construire, moi qui d'habitude créait.
Bref.
Les peurs c'est très dur, et ce que je vais te dire est très banal mais, le meilleur moyen d'y survivre c'est de vouloir y survivre. Même si tu n'y arrives pas, c'est de la confronté tous les jours.
Je te dis pas "FAUT que tu affrontes, soit forte, ne dis rien !".
Non tu as raison de t'écouter, mais par contre, je te conseille de t'écouter toi et pas tes peurs, car c'est ton verroux mental, et le temps risque pas de changer ça mais de l'empirer si tu ne travailles pas dessus. Même si tu ne fais que le titiller, en micro dose, ça peut t'aider.
Courage :/ c'est dur, mais tu peux t'en sortir, en tout cas tu as pris soin de toi et ça c'est déjà un grand pas !