@Vie2Scorpion38,
@skippy01
franchement...il y a sûrement des coquilles, mais pour autant, elles ne sont pas importantes au point d’empêcher la lecture du récit et sa compréhension.
je rejoins
@Kaylie sur ce point, répondre sur la forme du message quand on en lit le fond...c’est plutôt indélicat et ça n’apporte rien.
Je sais pas, perso si je racontais quelque chose de dur qui s’est passé dans ma vie à l’oral ou à l’écrit, et qu’à la fin, une personne me disait « d'accord...euh en revanche on dit/écrit XXX, pas XXX. Tu peux reformuler du coup ? Je dis ça parce que ça m’a empêché.e d’accrocher à ton histoire », je l’aurais clairement mauvaise
...pas vous ?
@KayaCali c’est pas choquant ce que tu dis, c’est pas de la marde non plus. Et étant donné le sujet c’est normal que ca soit subjectif ^^
Mais dire « courage » à quelqu’un, ce n‘est pas s’apitoyer dessus, ce n’est pas le/la prendre en pitié. Enfin, y’a un nuancier entre les deux ! Tu sais pas forcément ce qu’ont vécu les gens qui te disent ça, ça se trouvent ils ont vécu quelque chose de similaire (voire même de « vraiment vraiment pire » ?), et savent justement que les longs discours bah...
Et puis au pire, susciter de la compassion, ben c‘est pas la honte : si la personne en face de toi est dotée d’empathie, elle en ressentira.
En même temps, en général en français, quand on veut montrer qu‘on éprouve de la compassion et/ou de l'empathie pour quelqu’un qui traverse quelque chose de difficile, c’est ce qu’on dit, parce qu’on n’a pas vraiment d’autre expression pour ça...J’y ai souvent réfléchi à ce fait d’ailleurs, je sais pas trop ce qu’on pourrait dire d’autre... « si t’as besoin je suis là » ? « Je suis désolée de ce qui t’est arrivé » ?
Justement parce que parfois les situations n’ont pas de mots, on se retrouve comme un flan, à ne pas savoir quoi dire mais vouloir transmettre son soutien...
Je comprends bien l’idée que quand tu traverses des épreuves, qu’on te dise « bon courage » en soi ce n’est pas ce qui va te changer la vie, ça n’enlève pas le traumatisme - de toute façon, personne ne peut te « l’enlever » -, et c’est pas tant une question de courage que de résilience ; mais c’est une façon pour les gens de te montrer qu’ils essayent (parfois maladroitement) de te soutenir, de te signifier qu’ils sont là. Même si, au fond, t’es plutôt seul.e avec toi-même. Ce ne sont pas tant les mots que l’intention qui est derrière, en somme. Ça fait partie des limites du langage. Et en même temps, parfois les mots les plus simples sont les plus forts.
Sinon, j’interprète peut-être mal les choses, mais comparer les expériences des un.e.s et des autres en disant « ça c’est pire, ça c’est pire », du genre « je m’apitoierai pas, parce que moi, qui ai vécu pire, j’aimais pas qu’on s'apitoie sur mon sort » ...suis pas sûre que ça soit super constructif. Comme tu le dis toi-même, on vit toustes les choses différemment ! Certaines personnes aiment qu’on compatisse, d’autres non.
Face au constat implacable qu’on vivra toutes et tous un traumatisme, je ne sais pas si la réponse est de dire, grosso modo, « chacun ses traumas et les moutons seront bien gardés » est la bonne solution.
je ne peux m’empêcher de penser à des « vieux » dans mon entourage qui ont l’air d’avoir des trucs à régler avec eux-mêmes mais qui, ne voulant surtout pas se montrer vulnérables ni qu’on s’apitoie sur eux (c’est quoi les bails avec la pitié ?), n’en parlent pas, alors qu’on peut voir que ça les fait souffrir...
mais j’interprète peut-être mal tes propos !
En tout cas, cette histoire est un cauchemar éveillé. Je crois que si j’avais été la madz, je me serais juste mise en PLS dans ma chambre à attendre le déluge.