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Cette longue étude sur l’avortement ne va pas plaire aux anti-IVG
- Initiateur de la discussion Mymy Haegel
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C'est très intéressant !
Je suis juste un peu surprise que la grande majorité des femmes qui n'ont pas pu avorter ne le regrettent pas. Tant mieux pour elles (sincèrement !), mais je n'aurais pas pensé qu'elles auraient été majoritaires à ne pas regretter
C'est sans doute de la projection, car m'imaginer avec un gosse non voulu me donne réellement des sueurs froides. Je ne peux pas croire que (même en l'aimant) je ne regrette pas sa venue au monde.
Pour moi, avoir un enfant non désiré, c'est une violence réelle (bien que notre bonne vieille société ne le considère pas comme tel, au contraire).
Je suis juste un peu surprise que la grande majorité des femmes qui n'ont pas pu avorter ne le regrettent pas. Tant mieux pour elles (sincèrement !), mais je n'aurais pas pensé qu'elles auraient été majoritaires à ne pas regretter
C'est sans doute de la projection, car m'imaginer avec un gosse non voulu me donne réellement des sueurs froides. Je ne peux pas croire que (même en l'aimant) je ne regrette pas sa venue au monde. Pour moi, avoir un enfant non désiré, c'est une violence réelle (bien que notre bonne vieille société ne le considère pas comme tel, au contraire).
La fin de l'article parle des interprétations politiques qu'on peut en faire et justement... On peut en faire beaucoup
Je pense que les anti-IVG peuvent aussi facilement dire "coucou vous avez vu elles regrettent pas".
Le rapport avec les aides sociales et la précarité... Hum on lit quand même très souvent " Pourquoi ils font des gosses si ils sont pauvres?" avec le sous-entendu qu'il faudrait forcément avoir les moyens pour faire un projet de grossesse et d'enfants, c'est quand même réduire énormément les possibilités des femmes des classes populaires.
On peut tout simplement dire que les aides/acommpagnement des mères précaires est à améliorer.
Globalement je crois que j'en avais déjà parlé il est quasi impossible de convaincre une partie des anti-IVG avec ce genre d'arguments de santé mentale de la mère, de bonheur et d'absence de traumatismes, parce qu'il ne se placent tout simplement pas sur le même plan (l'embryon et le foetus sont des personnes, donc cest un meurtre, là sur la santé mentale pour eux cest un acte équivalent à tuer son voisin parce qu'il est insupportable et gâche ta vie avec ses tapages). C'est souvent lié à des convictions religieuses, à part convaincre sur ce terrain là (le souffle de vie insufflé à 40 jours par exemple) c'est très très difficile de les convaincre, et compliqué de se placer sur un plan individuel/choix.
Il faut surtout se battre pour qu'il y ait une vrai séparation entre décisions politiques et ce genre de convictions anti-choix.
Faut pas oublier que les convictions anti-ivg aident à se faire élire aussi, notamment aux USA et au Brésil où il y a des grosses communautés évangéliques. Restreindre l'avortement cest un moyen efficace pour eux pour gagner des points dans cet électorat, cest un sujet qui leur importe beaucoup.
Bref désolé pour ce post très skippyesque mais cest important de le rappeler. Le combat pour l'IVG se fera malheureusement pas avec ce genre d'étude je pense
Je pense que les anti-IVG peuvent aussi facilement dire "coucou vous avez vu elles regrettent pas".
Le rapport avec les aides sociales et la précarité... Hum on lit quand même très souvent " Pourquoi ils font des gosses si ils sont pauvres?" avec le sous-entendu qu'il faudrait forcément avoir les moyens pour faire un projet de grossesse et d'enfants, c'est quand même réduire énormément les possibilités des femmes des classes populaires.
On peut tout simplement dire que les aides/acommpagnement des mères précaires est à améliorer.
Globalement je crois que j'en avais déjà parlé il est quasi impossible de convaincre une partie des anti-IVG avec ce genre d'arguments de santé mentale de la mère, de bonheur et d'absence de traumatismes, parce qu'il ne se placent tout simplement pas sur le même plan (l'embryon et le foetus sont des personnes, donc cest un meurtre, là sur la santé mentale pour eux cest un acte équivalent à tuer son voisin parce qu'il est insupportable et gâche ta vie avec ses tapages). C'est souvent lié à des convictions religieuses, à part convaincre sur ce terrain là (le souffle de vie insufflé à 40 jours par exemple) c'est très très difficile de les convaincre, et compliqué de se placer sur un plan individuel/choix.
Il faut surtout se battre pour qu'il y ait une vrai séparation entre décisions politiques et ce genre de convictions anti-choix.
Faut pas oublier que les convictions anti-ivg aident à se faire élire aussi, notamment aux USA et au Brésil où il y a des grosses communautés évangéliques. Restreindre l'avortement cest un moyen efficace pour eux pour gagner des points dans cet électorat, cest un sujet qui leur importe beaucoup.
Bref désolé pour ce post très skippyesque mais cest important de le rappeler. Le combat pour l'IVG se fera malheureusement pas avec ce genre d'étude je pense
Dernière édition :
Alors en fait aux States, avoir une grossesse c'est avoir besoin de thune pour la mener à terme dans de bonnes conditions. Y'a pas la sécu, le parcours santé tout tracé et le suivi normal pour nous. Et l'hospitalisation là bas côute des sous, plein de sous.
@Arsinoée
Après je pense que cette étude n'est pas forcément pour convaincre les anti-IVG, car comme beaucoup on dit, leurs avis vient de religions et ne sont pas du tout logique scientifiquement. Aucun moyen de les convaincre avec des arguments.
De plus ils mettent "la vie" d'un groupement cellulaire au-dessus de la vie de ceux qui portent la vie. Donc bon..
À partir de la difficiles d'opposer des arguments.
Par contre je pense que cela peut rassurer et déculpabiliser de nombreuses personnes qui sont passés par là ou vont passer par là. Je suis persuadée que beaucoup de détresse post IVG sont dues aux mœurs et jugements des professionnels de santé et de l'entourage des gens qui avortent.
Perso j'ai eu un gynéco au top, et un entourage non culpabilisant qui m'a accompagné (sauf mon ex qui voulait le forcer à avorter mais à vrai dire, malgré cela, je continue de penser que c'était la meilleure décision de ma vie).
Après je pense que cette étude n'est pas forcément pour convaincre les anti-IVG, car comme beaucoup on dit, leurs avis vient de religions et ne sont pas du tout logique scientifiquement. Aucun moyen de les convaincre avec des arguments.
De plus ils mettent "la vie" d'un groupement cellulaire au-dessus de la vie de ceux qui portent la vie. Donc bon..
À partir de la difficiles d'opposer des arguments.
Par contre je pense que cela peut rassurer et déculpabiliser de nombreuses personnes qui sont passés par là ou vont passer par là. Je suis persuadée que beaucoup de détresse post IVG sont dues aux mœurs et jugements des professionnels de santé et de l'entourage des gens qui avortent.
Perso j'ai eu un gynéco au top, et un entourage non culpabilisant qui m'a accompagné (sauf mon ex qui voulait le forcer à avorter mais à vrai dire, malgré cela, je continue de penser que c'était la meilleure décision de ma vie).
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