Ce sujet est dédié aux réactions concernant ce post : Arrêtez de me « féliciter » d’avoir perdu du poids !
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Arrêtez de me « féliciter » d’avoir perdu du poids !
- Initiateur de la discussion Oceane
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Cet article ne pouvait pas mieux tomber.. j'ai un rapport tellement conflictuel a mon corps.. ça me pourrit la vie. J'ai l'impression d'avoir la même vie que l'auteur entre 48 et 72 kilos, l'éducation de la mère qui me refile tous ses complexes et le regard indécent des gens sur notre corps.
Je pensais être débarrassée de mes tca, sauf que j'ai arrêté de fumer récemment et j'me suis mise a beaucoup grignote alors que j'ai perdu 4.5 kilos pendant le confinement. Pétage de plomb énorme, j'ai repris l'habitude de vomir après un gros repas...
J'me regarde 150 fois dans la glace pour scruter la graisse, je hais ma cellulite présente depuis mes 12 ans et n'ai jamais aimé mon corps.
J'aimerais tellement avoir de l'aide.
Je pensais être débarrassée de mes tca, sauf que j'ai arrêté de fumer récemment et j'me suis mise a beaucoup grignote alors que j'ai perdu 4.5 kilos pendant le confinement. Pétage de plomb énorme, j'ai repris l'habitude de vomir après un gros repas...
J'me regarde 150 fois dans la glace pour scruter la graisse, je hais ma cellulite présente depuis mes 12 ans et n'ai jamais aimé mon corps.
J'aimerais tellement avoir de l'aide.
Courage à la madz qui a témoigné ! Je me retrouve beaucoup dans son témoignage... ! Attention, raconte de vie en approche !
Comme elle, le confinement m'a fort bouleversée au niveau de l'alimentation. Je suis fort sportive et avant confinement j'avais un bon coup de fourchette, j'ai toujours aimé manger et je ne me suis jamais privée. J'avais de bonnes habitudes alimentaires dans l'ensemble, je pesais 69 kg pour 1m80 (tout en étant musclée donc aucun souci), mais du à des insécurités liées à mon couple, j'ai eu très peur de prendre du poids en confinement. Le fait de ne plus pouvoir faire autant de sport que d'habitude m'a fait psychoter sur mon alimentation et je me suis beaucoup privée pendant le confinement. Résultat des courses : je suis passée à 63 kilos et perte de plusieurs pourcents de masse graisseuse. Tous les gens que j'ai vus en retournant au sport (et ailleurs) m'ont complimentée, souvent plusieurs fois, pour ma perte de poids... Sachant que j'étais déjà mince avant, j'ai été assez choquée par tous ces commentaires (même si je sais qu'ils venaient d'un bon sentiment et que sur le coup ça m'a fait plaisir). Mais maintenant j'ai très peur de reprendre ce poids perdu et j'ai développé une attitude plus malsaine envers la nourriture, je me prive, je culpabilise beaucoup quand je mange "trop", je me punis (comme dans l'article) et ça me rend malheureuse, j'ai toujours l'impression de ne pas en faire assez. Bizarrement je suis même complément paradoxale car j'aimerais prendre de la masse musculaire au sport, ce qui est complètement incompatible avec ma façon de manger actuelle... Bref, je pense que je devrais peut-être consulter un spécialiste, mais même ça, la démarche me fait peur car je ne me sens pas prête à manger plus...
Comme elle, le confinement m'a fort bouleversée au niveau de l'alimentation. Je suis fort sportive et avant confinement j'avais un bon coup de fourchette, j'ai toujours aimé manger et je ne me suis jamais privée. J'avais de bonnes habitudes alimentaires dans l'ensemble, je pesais 69 kg pour 1m80 (tout en étant musclée donc aucun souci), mais du à des insécurités liées à mon couple, j'ai eu très peur de prendre du poids en confinement. Le fait de ne plus pouvoir faire autant de sport que d'habitude m'a fait psychoter sur mon alimentation et je me suis beaucoup privée pendant le confinement. Résultat des courses : je suis passée à 63 kilos et perte de plusieurs pourcents de masse graisseuse. Tous les gens que j'ai vus en retournant au sport (et ailleurs) m'ont complimentée, souvent plusieurs fois, pour ma perte de poids... Sachant que j'étais déjà mince avant, j'ai été assez choquée par tous ces commentaires (même si je sais qu'ils venaient d'un bon sentiment et que sur le coup ça m'a fait plaisir). Mais maintenant j'ai très peur de reprendre ce poids perdu et j'ai développé une attitude plus malsaine envers la nourriture, je me prive, je culpabilise beaucoup quand je mange "trop", je me punis (comme dans l'article) et ça me rend malheureuse, j'ai toujours l'impression de ne pas en faire assez. Bizarrement je suis même complément paradoxale car j'aimerais prendre de la masse musculaire au sport, ce qui est complètement incompatible avec ma façon de manger actuelle... Bref, je pense que je devrais peut-être consulter un spécialiste, mais même ça, la démarche me fait peur car je ne me sens pas prête à manger plus...
J'ai l'impression qu'on souffre presque tous des remarques sur notre poids... Rien que le regard de ma mère qui me scrute pour voir si j'ai perdu ou gagné du poids ça me stress!!! Faut arrêter d'associer poids et santé, j'étais clairement pas en bonne santé quand j'étais la plus mince et ça m'a pris beaucoup de temps pour réaliser que mince ne veut pas dire en bonne santé et donc que j'avais un TCA.
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Je comprend parfaitement ce que tu veux dire.
Même si je suis pas dans ton cas, j'ai d'autres problèmes liés à ça, et j'aimerai que le monde cesse, mais cesse de s'occuper du poids des autres et d'en faire des réussites de vie.
Y'a deux semaines je suis montée chez ma tante, qui est en plein deuil de mon oncle qui est mort alors qu'il devait entamé leur retraite ensemble.
Elle est dévastée, et ma mère arrêtait pas de lui dire "T'es toute belle, t'as vachement perdu." "Dis donc t'as perdu de fou, ça te va bien." etc etc..
Elle est en DEUIL. La délicatesse de féliciter quelqu'un qui perd du poids pendant son deuil ???!!
Même si je suis pas dans ton cas, j'ai d'autres problèmes liés à ça, et j'aimerai que le monde cesse, mais cesse de s'occuper du poids des autres et d'en faire des réussites de vie.
Y'a deux semaines je suis montée chez ma tante, qui est en plein deuil de mon oncle qui est mort alors qu'il devait entamé leur retraite ensemble.
Elle est dévastée, et ma mère arrêtait pas de lui dire "T'es toute belle, t'as vachement perdu." "Dis donc t'as perdu de fou, ça te va bien." etc etc..
Elle est en DEUIL. La délicatesse de féliciter quelqu'un qui perd du poids pendant son deuil ???!!
Pareil j'ai perdu beaucoup de poids suite à une rupture, incapable de manger correctement car trop malheureuse. Les compliments ont fusé "wow t'as grave perdu gnagnagna" alors que j'ai jamais été aussi triste de toute ma vie... Comme si la perte de poids c'était mieux qu'avoir une bonne santé physique et mentale
Je trouve cette réflexion tellement violente, même sous couvert "d'humour" ou de taquinerie. Je suis moi-même grosse et je trouve qu'il est déjà dur de s'accepter/juste se laisser vivre avec toute la grossophobie ambiante qui constitue une pression constante mais alors j'imagine même pas si mes proches me faisaient ce genre de réflexions assez immondes (Porcinet, sérieusement ?).
J'ai même pas envie de développer en fait ; la phrase que je cite se suffit à elle-même il me semble. Mais merveilleux, ça te rassure au moins. Je suppose que ça permet de dépasser le manque de respect, la culpabilisation et le dénigrement de ce genre de piques.
On a statistiquement moins de chances d'être employé.e.s à la suite d'un entretien d'embauche comparé à une personne mince, on est moins bien soigné.e.s et souvent, on néglige notre santé (prise de rendez-vous, suivi régulier...) pour ne pas faire face à de la grossophobie médicale, les médias/divertissements nous accolent un tas de clichés ou nous montrent seulement sous le prisme de la perte de poids prétendument libératrice etc... Non mais si en plus, faut se coltiner des membres de nos familles qui nous comparent à des porcs, ça va être intenable.
Dernière édition :
@Coahoma. Oui je sais c'est nul 
. Justement, je me suis rendu compte que c'était blessant (no shit Sherlock) et j'ai arrêté
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@Bleu pastel Je pense que le fait que tu aies employé le présent et non le passé prête un peu à confusion 
Moi non plus je n'avais pas compris que tu avais arrêté depuis.
Moi non plus je n'avais pas compris que tu avais arrêté depuis.
@Musaraigne Je m'en suis rendu compte qu'après coup, mais je comprends que ça énerve
Perso, si la personne en face de moi n'aborde pas directement le sujet elle même, je ne fais aucune réflexion dans le doute. Face à une prise ou à une perte de poids d'une personne on n'est jamais vraiment sûrs de ce qu'il se passe derrière (dépression, problèmes de santé, peut être qu'en plus la personne n'a pas spécialement envie d'en parler).
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