Ce sujet est dédié aux réactions concernant ce post : Jalousie, espionnage… quand le « romantique » devient toxique
Lire la suite ...
Jalousie, espionnage… quand le « romantique » devient toxique
- Initiateur de la discussion Marie
- Date de début
Lire la suite ...
Le vrai amour est dans la confiance, et non dans le contrôle !
La seule personne vraiment jalouse sur qui je sois tombée était lui même un mec qui trompait sans vergogne. Il était jaloux car 1. il aimait avoir le contrôle sur son "harem" et 2. il savait ce que les gens peuvent faire puisque lui même n'était pas digne de confiance #BonjourPerversNarcissique
Avec mon copain actuel on est dans la confiance mutuelle. Nous avons tous les 2 gardés de bons contacts avec certain(e)s de nos ex et ça ne pose aucun problème. On a chacun nos vies et on n'hésite pas à discuter ensemble sur de nombreux sujets sans qu'il n'y ai de jalousie/de contrôle/de doute.
C'est fou le temps et l'energie que certains dépensent à surveiller/être jaloux !
La seule personne vraiment jalouse sur qui je sois tombée était lui même un mec qui trompait sans vergogne. Il était jaloux car 1. il aimait avoir le contrôle sur son "harem" et 2. il savait ce que les gens peuvent faire puisque lui même n'était pas digne de confiance #BonjourPerversNarcissique
Avec mon copain actuel on est dans la confiance mutuelle. Nous avons tous les 2 gardés de bons contacts avec certain(e)s de nos ex et ça ne pose aucun problème. On a chacun nos vies et on n'hésite pas à discuter ensemble sur de nombreux sujets sans qu'il n'y ai de jalousie/de contrôle/de doute.
C'est fou le temps et l'energie que certains dépensent à surveiller/être jaloux !
J'avoue que je suis dans une phase plaisir coupable en m'enfilant un nombre assez considérable de Boy's Love thaïlandais. Pourquoi coupable ? Parce que clairement, comme dans cet article, il y a énormément de comportements problématiques et valorisés. Bien sûr, la jalousie toujours présentée comme unique moyen de vérifier l'amour d'une personne, peu importe jusqu'où ça va. Le harcèlement, pareil, pas de soucis et même malgré les refus incessants. D'ailleurs, harcèlement qui est dirigé vers des inconnus, mais même au sein du couple. Après, il y a peut-être aussi des normes qui diffèrent, le pays n'est pas le même, mais avec un regard un peu éduqué sur la question, j'avoue qu'il y a certaines scènes ou le consentement à clairement pas l'air là, "mais au final ça passe", ce qui renforce l'idée que "Non = Oui, c'est juste de la timidité voyons".
Enfin, tout ça pour dire, j'avoue qu'en ce moment je regarde des séries où je suis en plein dedans, et je suis tout de même assez ravie de voir que j'ai de plus en plus de recul là dessus, quand bien même ça ne m'empêche pas de regarder. (D'ailleurs, les points soulevés dans l'article sont liés au genre, et le fait est que c'est également le cas dans les Boy's Love que je regarde, car évidemment, il y a toujours un des deux considéré comme "la femme du couple", et c'est très majoritairement lié à la position sexuelle. Clairement y'a du progrès à faire sur ces séries).
Enfin, tout ça pour dire, j'avoue qu'en ce moment je regarde des séries où je suis en plein dedans, et je suis tout de même assez ravie de voir que j'ai de plus en plus de recul là dessus, quand bien même ça ne m'empêche pas de regarder. (D'ailleurs, les points soulevés dans l'article sont liés au genre, et le fait est que c'est également le cas dans les Boy's Love que je regarde, car évidemment, il y a toujours un des deux considéré comme "la femme du couple", et c'est très majoritairement lié à la position sexuelle. Clairement y'a du progrès à faire sur ces séries).
Concernant Millie Bobbie Brown, vu son âge, je ne suis pas vraiment étonnée de sa réaction. Je veux dire à 14 ans, fille ou garçon, on peut vite devenir passionné.e par une personne jusqu'au fanatisme, comme on est fan des jeux vidéos ou comme on lit Série Mag (quoi ça existe plus ?
) pour connaitre toute la vie d'un personnage de série télé. Est-ce que c'est plus sain de collectionner des articles sur des stars qu'on ne connaitra/rencontrera jamais mais sur lesquelles on veut en connaitre un max ? Je dirais que c'est même plus malsain que de vouloir tout savoir sur la personne qu'on aime.
Après, en grandissant, on comprend que non, ça n'est sain ni dans un cas ni dans l'autre, et que l'amour ça n'est pas vouloir tout savoir de l'autre, ce qui effectivement devient une forme de contrôle.
Mais à 14 ans, garçons ET filles, qui n'a pas été creepy sur son premier crush ?... Je pense qu'elle a d'abord vu le personnage de Joe comme ça... Enfin j'imagine.
C'est une gamine encore, on ne peut pas lui demander d'agir comme un adulte et de se rendre compte tout de suite que non, l'amour ça n'est pas ça.
Je trouve ça pas cool de la mentionner sur ce sujet, elle se prend déjà assez de m** dans la tronche.
Plus généralement, je ne suis pas sure qu'il y ait un rapport direct avec la culture du viol en tant que telle, mais plutôt que ce comportement est choquant +++ et dangereux +++ aujourd'hui car les ados (et plus grands d'ailleurs) ont les moyens d'aller à fond dans leur penchant obsessionnels creepy avec les RS et l'hyper connexion...
Qui ne suit pas l'instagram d'une célébrité par exemple ? Alors que franchement quand on y pense... ça fait tellement plus peur que découper des articles sur les acteurs de Buffy dans un magazine !
Ou alors aller faire un petit tour sur les RS de son ex pour vérifier où il/elle en était de sa vie ? Ou alors scruter messenger pour savoir si son crush/conjoint.e/PQ avait lu un message et bord** pourquoi il/elle répond pas ?
CA c'est malsain, punaise !Et on le fait tous/toutes EDIT : la plupart... Mais rien à voir avec la culture du viol en soit.
En fait, c'est l'hyper connexion qui est creepy +++ à mon sens et qui permet que ces comportements normaux finalement ne deviennent pathologiques.
) pour connaitre toute la vie d'un personnage de série télé. Est-ce que c'est plus sain de collectionner des articles sur des stars qu'on ne connaitra/rencontrera jamais mais sur lesquelles on veut en connaitre un max ? Je dirais que c'est même plus malsain que de vouloir tout savoir sur la personne qu'on aime.Après, en grandissant, on comprend que non, ça n'est sain ni dans un cas ni dans l'autre, et que l'amour ça n'est pas vouloir tout savoir de l'autre, ce qui effectivement devient une forme de contrôle.
Mais à 14 ans, garçons ET filles, qui n'a pas été creepy sur son premier crush ?... Je pense qu'elle a d'abord vu le personnage de Joe comme ça... Enfin j'imagine.
C'est une gamine encore, on ne peut pas lui demander d'agir comme un adulte et de se rendre compte tout de suite que non, l'amour ça n'est pas ça.
Je trouve ça pas cool de la mentionner sur ce sujet, elle se prend déjà assez de m** dans la tronche.
Plus généralement, je ne suis pas sure qu'il y ait un rapport direct avec la culture du viol en tant que telle, mais plutôt que ce comportement est choquant +++ et dangereux +++ aujourd'hui car les ados (et plus grands d'ailleurs) ont les moyens d'aller à fond dans leur penchant obsessionnels creepy avec les RS et l'hyper connexion...
Qui ne suit pas l'instagram d'une célébrité par exemple ? Alors que franchement quand on y pense... ça fait tellement plus peur que découper des articles sur les acteurs de Buffy dans un magazine !
Ou alors aller faire un petit tour sur les RS de son ex pour vérifier où il/elle en était de sa vie ? Ou alors scruter messenger pour savoir si son crush/conjoint.e/PQ avait lu un message et bord** pourquoi il/elle répond pas ?
CA c'est malsain, punaise !
En fait, c'est l'hyper connexion qui est creepy +++ à mon sens et qui permet que ces comportements normaux finalement ne deviennent pathologiques.
Dernière édition :
Je pense que tu touches clairement du doigt un truc important. Le fait d’être régulièrement tenté d'aller voir ailleurs (voir même de le faire), peut facilement faire penser à la personne que tout le monde est comme lui/elle. Enfin perso, ce ne sont pas les exemples qui manque dans mon entourage ... Et ce qui te donnes rapidement envie d'éclater le mec à coup de bûches quand tu découvres qu'en plus de te faire chier avec des crises de jalousie injustifiées, il te trompe sans aucune vergogne.
J'ai d'ailleurs aussi l'impression que le schéma marche aussi plutôt bien avec les personnes perpétuellement véneres/agressives, qui du coup ont souvent tendance à interpréter le moindre fait et geste des autres comme un attaque personnelle.
Merci pour vos retours 
Je n'ai pas développé ce point mais je pense qu'on a à peu près toutes été à un moment concernées par ce sentiment de jalousie ou par cette envie de contrôle, d'un côté ou d'un autre de la barrière. Toute notre culture nous berce dans cette illusion de fusion avec l'autre.
Ce qui remonte des expériences de pédagogie sur le terrain, c'est qu'il faut veiller à ne pas le juger et à ne pas le condamner, mais plutôt amener les personnes à en prendre conscience, pour trouver un apaisement. C'est normal de ressentir de la jalousie dans une société compétitive, c'est normal de vouloir tout contrôler quand on nous élève dans l'idée qu'il va falloir assumer des responsabilités.
"Normal" ne veut pas dire "sain", mais explicable. Nous sommes problématiques sur plein d'aspects qui nous dépassent et qui sont profondément intégrés. Certains ont plus de conséquences et font plus de mal que d'autres. Je pense que le plus important quand ça arrive, c'est de l'identifier et d'apprendre à travailler sur ses limites et celles de nos partenaires.
Je n'ai pas développé ce point mais je pense qu'on a à peu près toutes été à un moment concernées par ce sentiment de jalousie ou par cette envie de contrôle, d'un côté ou d'un autre de la barrière. Toute notre culture nous berce dans cette illusion de fusion avec l'autre.
Ce qui remonte des expériences de pédagogie sur le terrain, c'est qu'il faut veiller à ne pas le juger et à ne pas le condamner, mais plutôt amener les personnes à en prendre conscience, pour trouver un apaisement. C'est normal de ressentir de la jalousie dans une société compétitive, c'est normal de vouloir tout contrôler quand on nous élève dans l'idée qu'il va falloir assumer des responsabilités.
"Normal" ne veut pas dire "sain", mais explicable. Nous sommes problématiques sur plein d'aspects qui nous dépassent et qui sont profondément intégrés. Certains ont plus de conséquences et font plus de mal que d'autres. Je pense que le plus important quand ça arrive, c'est de l'identifier et d'apprendre à travailler sur ses limites et celles de nos partenaires.
@Marie : Et c'est une très bonne chose de rappeler que des histoires vu comme romantiques dans des film/séries/bouquins sont en fait totalement problématiques. Et ça ne date hélas pas d'hier.
Genre la glamourisation de Roméo et Juliette. Génial, une histoire entre deux ados qui se connaissent depuis max 15 jours. Et qui se termine en suicide parce que :"Oh la la c'est trop l'amour de ma vie"
Lolita, une gamine abusée par un homme de 37 ans.
Meme le mots "Nana", limite un synonyme pour dire "femme", qui est en fait une héroïne de Zola. Une prostitué à qui , oh surprise, il va arriver quelques "mésaventures". D'ailleurs WTF, une marque de serviette hygiénique nommée suivant le personnage d'une prostitué ?!
Alors ok, les histoires subversive et les personnages qui sentent le souffres sont clairement plus interessants . Mais on est pas sorti des ronces si les ados continuent à prendre ça comme modèle "d'amour romantique".
Ps: bon ok j'ai un peu charcuté les histoires dans mes exemples mais l'idée est la.
Genre la glamourisation de Roméo et Juliette. Génial, une histoire entre deux ados qui se connaissent depuis max 15 jours. Et qui se termine en suicide parce que :"Oh la la c'est trop l'amour de ma vie"
Lolita, une gamine abusée par un homme de 37 ans.
Meme le mots "Nana", limite un synonyme pour dire "femme", qui est en fait une héroïne de Zola. Une prostitué à qui , oh surprise, il va arriver quelques "mésaventures". D'ailleurs WTF, une marque de serviette hygiénique nommée suivant le personnage d'une prostitué ?!
Alors ok, les histoires subversive et les personnages qui sentent le souffres sont clairement plus interessants . Mais on est pas sorti des ronces si les ados continuent à prendre ça comme modèle "d'amour romantique".
Ps: bon ok j'ai un peu charcuté les histoires dans mes exemples mais l'idée est la.
@Pelleas Si ça peut te rassurer, j'ai pas l'impression que les ados d'aujourd'hui prennent Roméo et Juliette comme modèle d'amour romantique 
. A chaque fois que je l'étudie en classe, iels sont au contraire assez critiques et mettent bien en avant la rencontre hyper récente, leurs âges super jeunes et le côté "extrême" de cet amour absolu, iels ont souvent un peu de mal à comprendre le double suicide d'ailleurs. Et on axe plus l'étude sur le côté tragique que romantique, clairement !
(Bon y a toujours quelques élèves qui se pâment devant Leo dans Romeo + Juliet mais je sais pas si elles vont jusqu'à trouver le personnage romantique, il faudrait que je demande la prochaine fois
)
. A chaque fois que je l'étudie en classe, iels sont au contraire assez critiques et mettent bien en avant la rencontre hyper récente, leurs âges super jeunes et le côté "extrême" de cet amour absolu, iels ont souvent un peu de mal à comprendre le double suicide d'ailleurs. Et on axe plus l'étude sur le côté tragique que romantique, clairement !(Bon y a toujours quelques élèves qui se pâment devant Leo dans Romeo + Juliet mais je sais pas si elles vont jusqu'à trouver le personnage romantique, il faudrait que je demande la prochaine fois
)
@Clematis : Effectivement elle s'appelle Anna, mais l'origine généralement donnée au mot "Nana" prend bien pour origine la courtisane. Enfin courtisane qui passe aussi, de mémoire, par la prostitution de rue.
Dans le roman de Zola, Nana s'appelle en réalité Anna Coupeau. Même si ce n'est pas une certitude, le prénom de l'héroïne de Zola semble à l'origine du terme d'argot nana (première mention en 1949), qui a d'abord désigné une prostituée, puis une maîtresse, une concubine, et aujourd'hui une jeune fille ou une femme.
Apres je citais cette exemple, effectivement moins pour le coté glamourisation d'un truc discutable, que pour son assimilation dans le langage courant. Tant et si bien ne prêtes plus attention au sens premier qui peut être franchement problématique. Lolita, Nana, etc.
Mais bon, on s’éloigne du sujet.
@Lou-A. : Joie ! De toutes façons, je la trouve bien cette nouvelle génération
Dans le roman de Zola, Nana s'appelle en réalité Anna Coupeau. Même si ce n'est pas une certitude, le prénom de l'héroïne de Zola semble à l'origine du terme d'argot nana (première mention en 1949), qui a d'abord désigné une prostituée, puis une maîtresse, une concubine, et aujourd'hui une jeune fille ou une femme.
Apres je citais cette exemple, effectivement moins pour le coté glamourisation d'un truc discutable, que pour son assimilation dans le langage courant. Tant et si bien ne prêtes plus attention au sens premier qui peut être franchement problématique. Lolita, Nana, etc.
Mais bon, on s’éloigne du sujet.
@Lou-A. : Joie ! De toutes façons, je la trouve bien cette nouvelle génération
@Pelleas Il y a quand même une nuance à apporter sur Lolita de Nabokov... L'auteur présente clairement la relation comme quelque chose d'hyper malsain et de condamnable.
C'est les critiques de l'époque qui n'ont rien pané et surement que les 3/4 n'avaient même pas lu le bouquin...
Aujourd'hui, je ne connais personne qui glamourifie ce roman, où Humbert est présenté sans équivoque comme un pervers et un salaud et Lolita dépeinte en souffrance extrême [EDIT : ce sont les passages les plus poignants d'ailleurs]...
[EDIT : Et le mot Lolita, son emploi actuel pose surtout le souci qu'il a été complètement détourné du propos de l'auteur pour faire de la victime la coupable : aujourd'hui on l'emploie pour désigner une jeune fille (voir une enfant) "aguicheuse" qui "séduit" des hommes adultes et/ou bien plus âgés, pas pour désigner la victime d'un pédophile alors même qu'elle est présentée comme telle dans le livre.. et que c'est ce qu'il se passe dans la réalité. Mais l'oeuvre en soit est sans équivoque.]
C'est les critiques de l'époque qui n'ont rien pané et surement que les 3/4 n'avaient même pas lu le bouquin...
Aujourd'hui, je ne connais personne qui glamourifie ce roman, où Humbert est présenté sans équivoque comme un pervers et un salaud et Lolita dépeinte en souffrance extrême [EDIT : ce sont les passages les plus poignants d'ailleurs]...
[EDIT : Et le mot Lolita, son emploi actuel pose surtout le souci qu'il a été complètement détourné du propos de l'auteur pour faire de la victime la coupable : aujourd'hui on l'emploie pour désigner une jeune fille (voir une enfant) "aguicheuse" qui "séduit" des hommes adultes et/ou bien plus âgés, pas pour désigner la victime d'un pédophile alors même qu'elle est présentée comme telle dans le livre.. et que c'est ce qu'il se passe dans la réalité. Mais l'oeuvre en soit est sans équivoque.]
Dernière édition :
@Mijou : comme j'ai précisé, j'ai pas mal charcuté les histoires pour y cibler les truc problématique.
Après c'est effectivement un peu passé mais t'avais aussi des meufs qui se revendiquaient lolitas. Des articles de mode: "adopter le look lolita". Sans parler du style goth lolita, les mangas lolis, etc.
Et clairement tout le monde est loin d'avoir lu Nabokov.
Après c'est effectivement un peu passé mais t'avais aussi des meufs qui se revendiquaient lolitas. Des articles de mode: "adopter le look lolita". Sans parler du style goth lolita, les mangas lolis, etc.
Et clairement tout le monde est loin d'avoir lu Nabokov.
Euuh, ben non. Moi j’ai jamais fait tout ce que tu as décrit dans ce message. J’ai jamais eu ne serait-ce que l’idée de le faire. C’est pas ouf de normaliser ces comportements. Tout le monde n’a pas des pulsions comme ça à l’adolescence, ou après.
Et en effet c’est pas forcément grave, pas forcément préjudiciable, mais souvent ça viens d’un problème d’attachement et ça c’est non négligeable et les personnes peuvent être aidées.
Discussions similaires
