La charte de bonne conduite ne sert à rien, on le sait assez avec toutes les chartes de bonnes conduites des entreprises qui ont zéro conséquence.
Faudrait voir si les quotas des autres pays ont fait plus bouger les choses que les "incitations" françaises.
Franchement, quand tu regardes les femmes réalisatrices connues, souvent elles sont là parce qu'elles ont un homme dans le milieu qui les soutient. Complètement patriarcal : tu es tolérée mais quelque part c'est une fleur qu'on fait à TON HOMME, pas à toi. Toi tu comptes pas, puisque tu n'es qu'une femme.
Je pense à pleins d'exemples (et ça veut pas dire que moi je suis d'accord avec la vision patriarcale, je précise au cas où, c'est un constat) :
- Jaoui, elle a rencontré
Bacri qui était plus connu qu'elle à l'époque, et qui a co-écrit
pleins de ces films.
- Maïwenn, elle a rencontré Besson à 14 ans (il en avait 33), et aujourd'hui on se retrouve avec une réalisatrice qui a dit qu'être réalisatrice c'est un métier d'homme
(édit :
elle le dit comme ça "c'
est un métier qui fait appel aux hormones masculines, donc il y a simplement plus d’hommes réalisateurs, c’est aussi bête que ça,
sur Slate)" et qui
défend Polanski.
- Y a plus longtemps, Agnes Varda : c'était la femme de Jacques Demy.
Les réalisatrices qui sont connues, c'est surtout celles-là, non ? à part la "diversité" obligatoire de Sciamma et les grandes bourgeoises qui s'amusent à faire des films (et du coup qui ont pas besoin d'appuis masculins, puisqu'elles sont dominantes socialement, comme la sœur de Carla Bruni,
Valéria Bruni Tedeschi).
Et je dis ça, ça veut absolument pas dire qu'elles sont pas bonnes dans leur boulot (encore que Varda, j'ai toujours trouvé ces films médiocres, mais passons, et Maïwenn, ces films sont d'une telle misogynie intégrée qu'ils sont quasiment irregardables).