Ce sujet est dédié aux réactions concernant ce post : « Il faut que les valides sachent remettre en question leurs privilèges »
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Ce sujet est dédié aux réactions concernant ce post : « Il faut que les valides sachent remettre en question leurs privilèges »
Totalement d'accord avec toi! En ce qui concerne les addictions, j'en ai rencontré et j'ai été attristée pour certains par leur psychophobie anti trouble mentaux et/ou leur validisme mais ca ne veut pas dire que l'addictophobie est tolérable , les addictions sont très stigma' aussi. Peut-être que le contraire existe aussi mais j'ai jamais vuTellement d’accord avec toi !
Il y a aussi la bipolarité, toutes les psychoses diverses et variées que tu as mentionnées, les troubles anxieux sévères comme les TAG, les TOC ou l’agoraphobie, les TCA (si j’ai bien compris c’est particulièrement compliqué parce que c’est à la croisée de plusieurs troubles), les addictions, les stress post-traumatiques, et j’en oublie…. Et toujours régulièrement représentés de manière très inexacte, certains quasi tjs de manière hyper stigmatisante.
Dans la vie courante ce ne sont pas tjs des propos explicites d’ailleurs…
Je me permets quand même de dire que dans le cas des maladies où il y a psychose, la personne atteinte peut être violente voire dangereuse lors d’une crise, la plupart du temps elle va tourner la violence contre elle-même d’ailleurs (donc encore une fois c’est bien la personne malade qui est vulnérable voire en danger, pas les tiers autour), contre les autres c’est minoritaire mais ça arrive. Après ça reste rare. Perso je resterais pas seule avec une personne bipolaire ou schizophrène que je ne connais pas (j’ai eu des pbs une fois en ne me méfiant pas assez), parce que comme partout il y a des malades qui sont des connards, l’un n’exclut pas l’autre évidemment, et qui s’en branlent de pouvoir éventuellement te faire du mal en étant en crise (comme par hasard des hommes, coucou patriarcat, again). Mais je n’ai pas peur dans un lieu public ou bien si c’est une personne que je connais et dont je connais les tenants et aboutissants personnels par rapport à son trouble. Mais ça c’est parce que par la force des choses j’ai été en contact avec des personnes atteintes et que spoiler alert ce sont des gens comme nous ha ha qui l’eût cru (sarcasme). Et que oui comme tu l’as dit il y a des tas de gens lambda sans aucun trouble clinique qui sont éminemment dangereux, bien plus que l’immense majorité des gens atteints d’une maladie avec psychose. Évidemment la stigmatisation n’aide pas à s’informer , en parler, chercher de l’aide etc. Parce qu’à partir du moment où la personne traite son trouble évidemment ça peut améliorer bcp de choses.
Le pervers narcissique c’est un peu nébuleux, on pense que les pervers narcissiques souffrent d’un trouble de la personnalité narcissique mais si je ne me trompe pas on n’est pas sûr que les deux se recouvrent totalement. Il me semble d’ailleurs que ce trouble n’implique pas forcément d’être un pervers narcissique. J’ai l’impression qu’actuellement il y a de la confusion sur les termes et même peut-être (je sais pas je me demande en fait) que plus qu’un état clinique, la perversion narcissique est une méthode de destruction, un modus operandi un peu (??). Ce qui est certain c’est que ce n’est pas un mythe. Le terme est utilisé pour tout et n’importe quoi mais un authentique pervers narcissique ça ne laisse aucun doute tellement la méthode est typique (et redoutable d’efficacité).
Je peux recommander les ressources suivantes :A ce sujet ce serait bien qu’il y ait plus d’information sur comment se comporter avec une personne handi. Perso je me suis retrouvée plusieurs fois dans des situations où je ne savais pas du tout me positionner , entre aider pour pas être une raclure qui te laisse galérer sans lever le petit doigt, et ne pas en faire trop ou des trucs inutiles, pour ne pas infantiliser la personne.
C’est aussi difficile pour moi de poser des questions pour savoir de quelle aide la personne ou non besoin, ou souhaite, parce que j’avoue que je suis d’une ignorance crasse sur les handicaps physiques, et j’ai peur de poser des questions blessantes ou gênantes/intrusives sans le vouloir.
Parfois c’est la personne en fauteuil qui t’aide en te demandant directement tel ou tel service donc ça facilite bcp, mais je suppose que pour ça il faut déjà être à l’aise avec le fait d’assumer son handicap en public pour oser demander. Du coup c’est injuste aussi pour la personne qui en souffre.