@Onirinaute Oui, tu as parfaitement raison et mon message ne se voulait pas culpabilisant.
Mais cela dit, le consommateur qui pollue le + est aisé: il change de fringues souvent, voyage en avion, a une voiture, se rééquipe régulièrement. Je ne crois pas au fait que les populations les + précaires soient ceux dont on devrait attendre le salut environnemental, d'une part parce qu'il faut des ressources, comme tu le dis et d'autre part parce que leurs comportements de consommation n'ont pas un impact aussi fort sur l'environnement que ceux des populations les moins aisées.
Et par ailleurs, quand on parle d'alternatives éco-responsable, je trouve que parfois, il faudrait aussi apprendre à se défaire tout à fait d'une consommation avant d'en chercher une alternative, rentrer peut-être dans une démarche minimaliste et parfois aussi questionner notre envie de confort versus l'impact environnemental. Et sans sacrifice personnel, sans remettre en question nos comportements habituels, sans arrêter de valoriser ces week-ends partout en Europe avec des billets low-cost par exemple, j'ai des doutes sur le fait que nous arriverons à réellement avoir un impact. Parce que nos demandes politiques seront à l'opposée de nos comportements économiques et que les entreprises ne voient qu'un côté.
Bon je partage vraiment cette réflexion sans chercher à taper sur qui que ce soit, d'autre que moi d'ailleurs, parce que c'est en observant mes contradictions, mes envies versus mes valeurs que je me rends compte à quel point le chemin est déjà difficile pour quelqu'un de conscient et sensible à ces enjeux, alors le peu de publicité officielle qui est faite sur l'urgence climatique et environnementale et le peu de contraintes que les décideurs publics sont prêts à faire peser sur les + gros responsable, me minent un peu la motivation que je peux avoir sur ces sujets (absence de clarté dans mes propos: totale).