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Hook, Jumanji, Jurassic Park… Ces films des années 90 qui ne me lasseront jamais
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Donc 71,2 % des 80,3 % ne demandent ni la garde exclusive ni la garde alternée.Les parents en accord souhaitent une résidence chez la mère pour 71, 2 % des enfants, la résidence alternée est sollicitée pour 18, 8 % d’entre eux, la résidence chez le père pour 10%
Lorsque les parents se sont mis d’accord sur la résidence, le juge homologue cet accord dans la quasi-totalité des cas (99,8%).
Au total, en cas de désaccord, le juge prononce dans 63% des situations une résidence chez la mère, dans 24% des situations une résidence chez le père, dans 12% des situations une résidence alternée et très marginalement une résidence chez un tiers (0,2%). Comparées aux décisions homologuant les choix établis en commun par les parents, lorsque le juge est amené à trancher, il prononce moins de résidence alternée (12% contre 19% en cas d’accord), moins de résidence chez la mère (63% contre 71% en cas d’accord) et plus de deux fois plus de résidence chez le père (24% contre 10%).
Compte tenu du poids important des parents en accord (80%) dans l’ensemble des parents ayant fait une demande relative à la résidence, les décisions prononcées par les juges reflètent très largement le choix établi en commun par ces parents.
Ainsi, la résidence chez la mère est plus fréquemment prononcée par le juge car c’est le mode de résidence le plus sollicité par les parents séparés. Parallèlement, la résidence alternée -dont la proportion a progressé passant de 10% en 2003 à 17% en 2012- reste un mode de résidence moins prononcé par les juges car moins sollicité par les parents.
Enfin, le juge prononce moins de 12% de résidence chez le père, en lien avec une faible demande de la part des parents.
En mettant en parallèle, l’ensemble des demandes des pères aux décisions des juges, on observe que 93% des demandes des pères ont été satisfaites.
En mettant en parallèle, l’ensemble des demandes des mères aux décisions des juges, on observe que 96% des demandes des mères ont été satisfaites.
Oui, bah justement. Si en 2013, il n'y avait qu'un tiers des pères pour se battre, je te laisse imaginer au début des années 90. Et quand on ne se bat pas, on n'a pas le droit de se plaindre de ne rien obtenir.Le rapport date de 2013, le film date de 1993 et mes parents se sont séparés en 90 ou 91... Heureusement que les choses ont évolué en 20 ans !
Concernant ce fameux tableau page 29 qui mentionne l'intérêt de l'enfant, pourquoi penser tout de suite maltraitance ?
Quand t'es sur.e de perdre et de choper une petite humiliation au passage, voire de passer pour un enfoiré, de toute façon, bah ouais plus d'une personne baisserait les bras d'office.
Le fait qu'elle soit refusée n'empêche ni de la demander ni de demander une garde exclusive. Or, je rappelle que près des deux tiers des pères ne demandent RIEN. Je doute fortement que ce soit parce qu'ils aient tous lus les dernières études en pédopsychologie et qu'ils se soient dit "Oh mais mon enfant serait tellement mieux en étant uniquement avec sa mère, je renonce à lui pour son bien-être et son développement".Depuis un moment maintenant, les pédo-psy mettent en garde contre la garde alternée : manque de stabilité générale donc angoisses, etc... Donc l'intérêt de l'enfant est souvent de refuser la garde alternée de principe, indépendamment de tout mauvais traitements...
Parce que qui dit société patriarcale, dit aussi que y compris dans l'esprit des juges, c'est à la mère de s'occuper des enfants et que le rôle du père se borne à amener du fric,