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Le coût de la thérapie : en France, aller voir un psy reste un luxe
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- Initiateur de la discussion Audrey Couppé de Kermadec
- Date de début
H
Hiboude
Guest
Avec des séances aussi chères on se dit aussi qu'on n'a pas le droit à l'erreur, dans le sens où pour "gagner du temps" il faut tomber de suite sur un.e psychologue avec qui le feeling passe bien. Manque de bol, on peut jamais être sûr à l'avance.
Et encore j'ai de la "chance", ceux que j'ai pu voir c'était "que" 50€ les 45 minutes. Mais clairement j'ai hésité à prendre rendez-vous vu les prix. Et c'est souvent quand t'es le plus dans une situation de vie difficile que tu as besoin de voir quelqu'un.
Ce qui m'intéresserait c'est de savoir combien touche réellement le ou la psychologue. Parce que pour autant je ne suis pas certaine qu'iels se fassent une collection personnelle de Porshe avec ce qu'iels gagnent
et mine de rien faut bien qu'iels vivent de leur métier aussi :/
Et encore j'ai de la "chance", ceux que j'ai pu voir c'était "que" 50€ les 45 minutes. Mais clairement j'ai hésité à prendre rendez-vous vu les prix. Et c'est souvent quand t'es le plus dans une situation de vie difficile que tu as besoin de voir quelqu'un.
Ce qui m'intéresserait c'est de savoir combien touche réellement le ou la psychologue. Parce que pour autant je ne suis pas certaine qu'iels se fassent une collection personnelle de Porshe avec ce qu'iels gagnent
et mine de rien faut bien qu'iels vivent de leur métier aussi :/
La plupart du temps c'est plus cher dans les grandes villes car le montant du loyer pour le cabinet est plus élevé. Donc c'est 80€ au lieu 50€ mais vu que le professionnel débourse plus dans les locaux, je ne pense pas qu'il gagne vraiment plus d'argent.
Il y a une vraie différence entre les spécialités aussi. Je commence à me faire vieille mais au moment de mes études, une séance de "base" de psychothérapie c'était autour de 50€ les 3/4h. C'est le même prix pour d'autres types de prises en charge de cette durée (ex : la psychomotricité, même si ça peut être moins cher).
Du coup, en banlieue parisienne, on va souvent avoir des thérapies d'orientation analytique dans ces prix là. Sachant aussi qu'en psychanalyse on fait payer cash car ça fait partie du processus de soins ... Processus de soin ou pas, je me demande si tout est toujours très bien déclaré au fisc ... Pour les thérapies d'orientation cognitive, c'est souvent plus cher (autour de 70€) mais c'est aussi censé être plus court (je dis censé parce que moi ça fait 3 ans que je paye 65€ ...)
Cela aurait été bien de glisser dans cet article la question du remboursement des psychothérapie qui est en débat en ce moment. La proposition actuelle du gouvernement est un accès au remboursement uniquement sur prescription médicale pour 5 séances d'environ 30€ chacune ce qui est honteux comme tarif pour les professionnels ... Et puis c'est sûr que sur 5 séances les psychologues vont régler l'ensemble des problématiques de santé mentale :/
Il y a une vraie différence entre les spécialités aussi. Je commence à me faire vieille mais au moment de mes études, une séance de "base" de psychothérapie c'était autour de 50€ les 3/4h. C'est le même prix pour d'autres types de prises en charge de cette durée (ex : la psychomotricité, même si ça peut être moins cher).
Du coup, en banlieue parisienne, on va souvent avoir des thérapies d'orientation analytique dans ces prix là. Sachant aussi qu'en psychanalyse on fait payer cash car ça fait partie du processus de soins ... Processus de soin ou pas, je me demande si tout est toujours très bien déclaré au fisc ... Pour les thérapies d'orientation cognitive, c'est souvent plus cher (autour de 70€) mais c'est aussi censé être plus court (je dis censé parce que moi ça fait 3 ans que je paye 65€ ...)
Cela aurait été bien de glisser dans cet article la question du remboursement des psychothérapie qui est en débat en ce moment. La proposition actuelle du gouvernement est un accès au remboursement uniquement sur prescription médicale pour 5 séances d'environ 30€ chacune ce qui est honteux comme tarif pour les professionnels ... Et puis c'est sûr que sur 5 séances les psychologues vont régler l'ensemble des problématiques de santé mentale :/
Quelle riche idée j'ai eu d'habiter la "banlieue chic" 
C’est vraiment un luxe hélas 
c’est triste. Le peu que j’ai passe là-dedans (heureusement que je ne sors jamais de la maison, que je ne fais pas de sorties etc, je n’aurais pas les moyens), et encore, faudrait que j’y aille toutes les semaines au lieu d’une fois toutes les deux semaines.
Ma psy actuelle n’est même pas chère, ce n’est « que » 54 euros pour 50 minutes.
Et c’est tellement difficile de trouver un.e psychologue pas trop mal... Ma précédente c’était 55 euros pour une demi-heure, elle ne me répondait pas, ne me parlait quasi pas, répondait au téléphone pendant le rdv (ça peut arriver, mais là c’était à chaque fois et assez long), me regardait dans les yeux en continu et ne se souvenait de rien de ce que j’avais dit les fois précédentes. Un jour on a parlé d’asexualité, seule fois où elle a vraiment parlé, pour me dire que je finirai seul.e et malheureux.se en gros. Horrible.
Et celle d’avant, à Paris, c’était 70 euros les trois quarts d’heure, et elle tournait en boucle sur le fait que l’asexualité c’était pas possible et voulait savoir sur qui je fantasmais (
). Elle ne prenait que du liquide en plus, c’était chiant.
Quant aux psychiatres c’est pas mieux, c’est même pire
c’est triste. Le peu que j’ai passe là-dedans (heureusement que je ne sors jamais de la maison, que je ne fais pas de sorties etc, je n’aurais pas les moyens), et encore, faudrait que j’y aille toutes les semaines au lieu d’une fois toutes les deux semaines.Ma psy actuelle n’est même pas chère, ce n’est « que » 54 euros pour 50 minutes.
Et c’est tellement difficile de trouver un.e psychologue pas trop mal... Ma précédente c’était 55 euros pour une demi-heure, elle ne me répondait pas, ne me parlait quasi pas, répondait au téléphone pendant le rdv (ça peut arriver, mais là c’était à chaque fois et assez long), me regardait dans les yeux en continu et ne se souvenait de rien de ce que j’avais dit les fois précédentes. Un jour on a parlé d’asexualité, seule fois où elle a vraiment parlé, pour me dire que je finirai seul.e et malheureux.se en gros. Horrible.
Et celle d’avant, à Paris, c’était 70 euros les trois quarts d’heure, et elle tournait en boucle sur le fait que l’asexualité c’était pas possible et voulait savoir sur qui je fantasmais (
). Elle ne prenait que du liquide en plus, c’était chiant.Quant aux psychiatres c’est pas mieux, c’est même pire
Je paie 75€ par semaine ma psychologue pour 45min à Paris, et oui, c'est un vrai budget ! Et ça fait des années !
Mais effectivement, il faut qu'ils vivent aussi.
Ce qui me tue en ce moment, c'est de voir qu'on rembourse des tests pour que les gens aillent au ciné ou au resto, mais on ne rembourse toujours pas les psy !
Mais effectivement, il faut qu'ils vivent aussi.
Ce qui me tue en ce moment, c'est de voir qu'on rembourse des tests pour que les gens aillent au ciné ou au resto, mais on ne rembourse toujours pas les psy !
A toutes fins utiles, il existe aussi les "Missions locales". Elles se trouvent partout en France et ciblent les 16-25 ans qui ne sont plus dans les études ; on peut y trouver des professionnels de santé. J'y vois ma psy depuis un long moment, gratuitement.
Quant aux CMP, quand j'ai essayé, certes je n'ai pas eu de psy tout de suite, mais en attendant on m'a proposé de voir un infirmier pour parler.
Quant aux CMP, quand j'ai essayé, certes je n'ai pas eu de psy tout de suite, mais en attendant on m'a proposé de voir un infirmier pour parler.
@Hiboude Je vais te répondre puisque je suis justement psychologue en libéral 
.
Je fais ma consultation entre 40 euros et 60 euros la séance (je fais choisir le tarif à mes patients). Je suis dans une grande ville de façon relative mais pas dans la région parisienne.
On va dire que 80% de mes patients me payent 40 €. Sur les 40 €, au pro-rata, je vais pouvoir avoir pour moi entre 15 et 20 €, le reste allant dans les charges/loyers/assurances/formation (qu'on ne nous paye pas, pourtant on nous demande d'être constamment formé). 40 € c'est le minimum pour que je m'y retrouve.
Le psychologue c'est 5 ans d'études. On devrait commencer notre travail avec un salaire d'environ 2000 € net, ce qui n'est le cas quasiment nulle part (et attention, je parle de ma profession, je sais pertinemment que 5 ans d'études ne veut pas dire beaucoup de salaire pour pleins d'autres, malheureusement). Souvent on peut commence au SMIC et on peut y rester longtemps.
En gros, maintenant pour avoir un salaire correct (vivre correctement donc payer mon loyer + la maison + charges totales)... je suis entre 45h et 50h par semaine de travail. La charge psychique de ce travail est lourde, et je ne pourrais pas faire plus, et ce que je fais est déjà beaucoup trop.
Sachez que les psychologues aimeraient ne pas mettre un prix de cette façon là, et qu'on sait pertinemment qu'avec la pandémie, les gens ont une précarité financière forte, mais nous aussi, en conséquence.
Cela fait des années qu'on demande à ce qu'on soit une profession médicale (8 ans d'études, doctorat) et qu'on soit remboursé en totalité, avec un circuit à nous. Malheureusement, le remboursement que la sécurité sociale propose actuellement (et j'en ai déjà parlé sur l'article concerné) fait que je devrais doubler mes heures, donc faire 100 heures par semaine, pour avoir la même chose (on propose la séance à 22 euros, avec une obligation que ça soit 30 minutes seulement, et sans que je puisse faire de dépassement d'honoraires. Rajoutez à ça qu'il faut l'autorisation de votre médecin généraliste, et qu'au bout de 10 séances on vous envoie chez un psychiatre, comme si en 10 séances on pouvait parfois tout régler). Je refuse totalement ce parcours là qui est violent autant pour les patients (temps d'attente +++ plus aller retours) que pour les psychologues.
La question peut-être n'est pas tellement du prix des séances en libéral mais de la volonté de l'état (et des gouvernements depuis trente ans) a précariser le secteur de la santé mentale au point où les personnes ne veulent / peuvent pas aller dans le public et ou les psychologues y sont tellement mal traités qu'ils ne veulent plus y travailler.
Je ne voulais pas être en libéral, au départ. Mais en fonction publique. Au vu de mon burn-out et de la gestion lamentable et violente par la suite, je n'y retournerais plus.
Je me suis peut-être un peu éloignée du sujet, mais je suis très passionnée par mon métier, et ça me fait mal au coeur quand je lis des articles comme ça. Et je suis suivie également par une psychologue, 45 euros la séance, et en effet, c'est un coût avec tout ce que ça implique sur le quotidien.
. Je fais ma consultation entre 40 euros et 60 euros la séance (je fais choisir le tarif à mes patients). Je suis dans une grande ville de façon relative mais pas dans la région parisienne.
On va dire que 80% de mes patients me payent 40 €. Sur les 40 €, au pro-rata, je vais pouvoir avoir pour moi entre 15 et 20 €, le reste allant dans les charges/loyers/assurances/formation (qu'on ne nous paye pas, pourtant on nous demande d'être constamment formé). 40 € c'est le minimum pour que je m'y retrouve.
Le psychologue c'est 5 ans d'études. On devrait commencer notre travail avec un salaire d'environ 2000 € net, ce qui n'est le cas quasiment nulle part (et attention, je parle de ma profession, je sais pertinemment que 5 ans d'études ne veut pas dire beaucoup de salaire pour pleins d'autres, malheureusement). Souvent on peut commence au SMIC et on peut y rester longtemps.
En gros, maintenant pour avoir un salaire correct (vivre correctement donc payer mon loyer + la maison + charges totales)... je suis entre 45h et 50h par semaine de travail. La charge psychique de ce travail est lourde, et je ne pourrais pas faire plus, et ce que je fais est déjà beaucoup trop.
Sachez que les psychologues aimeraient ne pas mettre un prix de cette façon là, et qu'on sait pertinemment qu'avec la pandémie, les gens ont une précarité financière forte, mais nous aussi, en conséquence.
Cela fait des années qu'on demande à ce qu'on soit une profession médicale (8 ans d'études, doctorat) et qu'on soit remboursé en totalité, avec un circuit à nous. Malheureusement, le remboursement que la sécurité sociale propose actuellement (et j'en ai déjà parlé sur l'article concerné) fait que je devrais doubler mes heures, donc faire 100 heures par semaine, pour avoir la même chose (on propose la séance à 22 euros, avec une obligation que ça soit 30 minutes seulement, et sans que je puisse faire de dépassement d'honoraires. Rajoutez à ça qu'il faut l'autorisation de votre médecin généraliste, et qu'au bout de 10 séances on vous envoie chez un psychiatre, comme si en 10 séances on pouvait parfois tout régler). Je refuse totalement ce parcours là qui est violent autant pour les patients (temps d'attente +++ plus aller retours) que pour les psychologues.
La question peut-être n'est pas tellement du prix des séances en libéral mais de la volonté de l'état (et des gouvernements depuis trente ans) a précariser le secteur de la santé mentale au point où les personnes ne veulent / peuvent pas aller dans le public et ou les psychologues y sont tellement mal traités qu'ils ne veulent plus y travailler.
Je ne voulais pas être en libéral, au départ. Mais en fonction publique. Au vu de mon burn-out et de la gestion lamentable et violente par la suite, je n'y retournerais plus.
Je me suis peut-être un peu éloignée du sujet, mais je suis très passionnée par mon métier, et ça me fait mal au coeur quand je lis des articles comme ça. Et je suis suivie également par une psychologue, 45 euros la séance, et en effet, c'est un coût avec tout ce que ça implique sur le quotidien.
Un jour j'ai calculé ce que j'avais du débourser approximativement en 15 ans de psychothérapies diverses et variées, et euh, ça faisait peur.
Mais bien sûr je n'ose pas imaginer dans quel état psychique je serais aujourd'hui si je ne l'avais pas fait.
Ça m'a conduit à réfléchir aux coûts pour la société des nombreux traumatismes qui nous poussent vers la psychothérapie: inceste et toutes formes de violences sexuelles, violences intra-familiales, problèmes de communication, souffrance au travail, etc. Alors bien sûr y'a pas de formule magique, mais beaucoup de choses pourraient être mises en place ou renforcées en terme de prévention et d'éducation. Et aussi si il y avait une meilleure reconnaissance des faits de violence par la police et la justice, il pourrait y avoir aussi plus de réparations en terme de dommages et intérêts et de prise en charge psychologique.
Mais bien sûr je n'ose pas imaginer dans quel état psychique je serais aujourd'hui si je ne l'avais pas fait.
Ça m'a conduit à réfléchir aux coûts pour la société des nombreux traumatismes qui nous poussent vers la psychothérapie: inceste et toutes formes de violences sexuelles, violences intra-familiales, problèmes de communication, souffrance au travail, etc. Alors bien sûr y'a pas de formule magique, mais beaucoup de choses pourraient être mises en place ou renforcées en terme de prévention et d'éducation. Et aussi si il y avait une meilleure reconnaissance des faits de violence par la police et la justice, il pourrait y avoir aussi plus de réparations en terme de dommages et intérêts et de prise en charge psychologique.
Franchement c'est scandaleux le retard qu'à la France à ce niveau là. En Allemagne j'ai pu faire trois ans de thérapie intégralement prise en charge, à raison d'une séance d'1h par semaine, je n'ai jamais déboursé un centime. Il a suffit que mon médecin généraliste (après deux rendez-vous) déclare que c'était nécessaire pour que l'assurance maladie approuve la prise en charge. Les séances étaient approuvées par groupe de 20 ou 25, et à chaque fois c'était juste un formulaire que ma psy avait besoin d'envoyer.
Rétrospectivement je peux dire qu'elle m'a sauvé la vie. En France j'aurai jamais fait la démarche à cause des prix.
Rétrospectivement je peux dire qu'elle m'a sauvé la vie. En France j'aurai jamais fait la démarche à cause des prix.
Je trouvais ça scandaleux déjà avant d'être concerné.
J'ai fait une dépression, les gens ne peuvent pas savoir avant d'en vivre à quel point c'est une maladie mortelle. La psychothérapie (et les médocs) m'ont sauvé la vie sans aucun doute.
J'ai fait une dépression, les gens ne peuvent pas savoir avant d'en vivre à quel point c'est une maladie mortelle. La psychothérapie (et les médocs) m'ont sauvé la vie sans aucun doute.
Clairement, j'ai de nombreux problèmes problèmes psychologiques qui sont compliqués à gérer et en plus je vis dans un désert médical, donc autant dire que c'est bouché.
Maintenant, je ne suis pas non plus super mal dans mon quotidien et j'arrive à surmonter seule, il y a beaucoup de ressources en ligne qui sont d'une grande aide. Évidemment, s'auto-psychanalyser (c'est le terme?), c'est plus lent et on est un peu aveugle sans l'aide d'un professionnel.
Ce qui est dingue, c'est que j'ai l'impression que les vagues de suicide ont vachement augmenté mais que le gouvernement s'en fiche et pour les élections les candidats misent à nouveau sur la sécurité et l'immigration. On est en pleine crise sanitaire, le personnel dans les hôpitaux public est en sous-effectif, il y a un manque d'accès au soin et plein de désert médicaux.
Que la santé mentale ne soit pas prise en compte, ça ne m'étonne même pas.
Maintenant, je ne suis pas non plus super mal dans mon quotidien et j'arrive à surmonter seule, il y a beaucoup de ressources en ligne qui sont d'une grande aide. Évidemment, s'auto-psychanalyser (c'est le terme?), c'est plus lent et on est un peu aveugle sans l'aide d'un professionnel.
Ce qui est dingue, c'est que j'ai l'impression que les vagues de suicide ont vachement augmenté mais que le gouvernement s'en fiche et pour les élections les candidats misent à nouveau sur la sécurité et l'immigration. On est en pleine crise sanitaire, le personnel dans les hôpitaux public est en sous-effectif, il y a un manque d'accès au soin et plein de désert médicaux.
Que la santé mentale ne soit pas prise en compte, ça ne m'étonne même pas.
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