@Virginie Lamort de Gail c'est dommage, je croyais que Céline d'Iznogood l'avait fait mais son recensement des labels se concentrent sur la mode (ce qui est déjà un énorme travail).
Mais les Happycuriennes en recensent quelques-uns (les
labels vegan, les
labels bio) et ici un article de
Greenweez.
J'entends qu'obtenir un label n'est pas la panacée dans le sens où certains produits de circuits très courts ou artisanaux n'ont pas la possibilité financière de se payer toute la certification.
En revanche, Urban Decay n'a aucune excuse. Ils ont une assise financière confortable qui leur permettrait, si leur démarche était vraiment honnête, de les obtenir.
Bref des marques qui 1/n'ont qu'une partie de leur gamme qu'ils promeuvent 'clean' 2/ont une capacité d'investissements suffisantes pour payer des vrais labels 3/ ne donnent aucune transparence sur leurs engagements (i.e. le concept "clean" est flou pour une bonne raison), c'est à mon avis un red flag immédiat de greenwashing ou healthywashing d'ailleurs. L'argent mis dans le marketing est pas de l'amélioration réelle de la qualité de ses produits aussi c'est un beau red flag.
Bref, je pense qu'l faut être extrêmement précautionneux à utiliser des termes comme clean qui veulent tout et rien dire et la plupart du temps: rien. C'est même contre-productif à mon sens puisque l'on promeut sans faire l'effort de vérifier l'honnêteté de la démarche derrière donc on se laisse bercer par le marketing que l'on considère suffisant là ou non: il a maintenant été démontré à plusieurs reprises que le marketing est néfaste pour la reconnaissance des efforts fournis par les entreprises vraiment engagées en matière de développement durable (à tous les étages).
C'est d'ailleurs pour cela que j'aime particulièrement le travail d'Iznogood: elle n'a pas accès à plus d'informations que nous, elle se renseigne, elle en a fait son métier et elle décrypte la communication que ces marques font, trop souvent dans le vent d'ailleurs, pour nous donner des preuves par centaine qu'on peut hurler que nos produits sont cleans, ils ne le deviendront pas pour autant miraculeusement.
Je ne m'acharne pas sur toi, Virginie, j'espère que ce n'est pas le ressenti que je te transmets ici, d'ailleurs. Je souligne que la mise en avant des marques, quand on a un profond engagement, ne peut malheureusement pas se faire en les croyant sur parole. Et effectivement, si tu te lances un jour dans la critique de la com° de ces grandes marques qui ne proposent rien d'autre que des chimères qu'ils ne traduisent pas industriellement, je serai ta première lectrice assidue !