1 femme sur 3 a déjà été humiliée à cause de ses règles : quand on vous dit qu’il faut lever le tabou…

[Eva Levy]

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1 femme sur 3 a déjà été humiliée à cause de ses règles : quand on vous dit qu’il faut lever le tabou…

 

[Chaponc]

Humiliées, c’est un mot très fort je trouve, et au final je ne comprends pas pourquoi il est employé. On parle après de remarques ou manque de compréhension / considération. J’ai peut-être mal compris alors…

 

[PetitePaille]

Il y a un problème avec le sous-titre. Il est écrit : 1/3 des femmes a déjà été humiliée par son conjoint (au niveau des règles).
Et après les chiffres parlent de 33% au total dont 20% par le conjoint.
Soit 6% du total des femmes, si j’ai bien compris et non 33.

Édit : sinon je rejoins @Chaponc , être humiliée c’est normalement assez fort, on s’imagine vraiment qqch de grave qui peut porter atteinte à l’intégrité psychique de la personne. La question posée par le sondage portait plus sur des remarques désobligeantes, ce qui a une connotation moins grave je trouve.

 

[Neverland90]

Je vois pas en quoi "humilié" est un terme trop fort, ça fait littéralement des siècles qu'on est humilié à cause de nos règles car justement c'est un sujet taboo.

 

[Membre supprimé 350151]

Je ne comprends pas pourquoi on chipote entre "été humiliée" ou "s'être sentie humiliée". L'un dans l'autre, la notion d'humiliation est un ressenti.

Donc oui, peut-être que pour certaines madz, quelques remarques semblent anodines, pour d'autres, c'est humiliant parce que les commentaires en question ne sont pas anodins, parce que c'est répétitif, parce que c'était très déplacé dans le contexte, etc.. Je trouve ça terrible de vouloir remettre en question le ressenti de ces femmes. La société le fait déjà assez comme ça.

 

[PetitePaille]

@Nienke

Le problème c’est plutôt que la question lors du sondage n’a pas été posée sous ces termes. C’est l’article de Madz qui parle d’humiliation.
Ce qui fait que concrètement, l’article est faux puisqu’on ne sait pas pour combien de femmes une remarque désobligeante est égale à une humiliation.

 

[Membre supprimé 350151]

@PetitePaille Je ne vois vraiment pas le problème et pourtant il m'arrive souvent de chipoter. Mais ici, je ne vois pas ce que vous vouliez en titre. Evidemment que le titre ne va pas reprendre les termes exactes des questions. Ca donnerait un titre long et soporifique.

Le plus important est-il de savoir si oui ou non le terme "humiliation" est adaptée, si oui ou non ces femmes se sont réellement senties humiliées dans un sens fort du terme, ou de prendre conscience que décidément, une femme sur trois, ça reste beaucoup en 2022 ?

 

[Membre supprimé 350151]

Vraie question mais est-ce que ça vous est encore arrivé récemment de vous prendre des remarques sur vos règles ? De mon côté ça doit bien faire entre cinq et huit ans que je n'ai plus jamais subi la moindre réflexion.

Ca m'arrive encore souvent, la dernière remonte environ à deux semaines. Ca ne vient pas de mon entourage direct, et je pense que c'est probablement encore plus gênant quand ça vient de l'extérieur.

C'est encore tabou à mon sens, surtout pour les générations plus âgés. Ca tends à disparaitre, c'est vrai, mais nous n'y sommes pas encore

 

[Neverland90]

Ça m'arrive aussi d'avoir des remarques, mais de plusieurs types en fait. En ce moment, c'est la façon dont je gère la douleur et les protections que je choisis qui sont souvent en cause, ou je me prends des remarques assez humiliantes justement.

 

[Membre supprimé 332225]

"Non, il ne faut pas dire humiliée mais machinchose"... Quelle est l'utilité de discuter de la forme alors que c'est le fond de l'article qui compte ? Encore une silenciation d'une problématique féminine, SUR ce forum en plus ?...

Sinon, j'aurais aimé que l'article aille un peu plus loin et propose des pistes : recadrer le partenaire ou le membre de la famille qui pose problème. Comprendre qu'il s'agit d'un"red flag" de la part d'un potentiel partenaire, et considérer cela comme un signal suffisamment grave (ne pas le minimiser).
Et l'éducation des garçons comme des filles au sujet des règles : d'où ça vient, ce n'est pas sale, c'est un signe que l'appareil reproducteur féminin fonctionne, toutes les femmes peuvent être confrontées à un problème de protection hygiénique, ça a un coût non négligeable....

 

[PetitePaille]

@Sophie L

Le rapport avec le fair de silencer quoique ce soit ?
Quand on fait un sondage, se poser sur la manière dont la question est posée et comment cela aurait pu être différent si ça avait été d’autres mots utilisés.. c’est un peu la base dans une démarche critique.. mais bon

 

[Chaponc]

"Non, il ne faut pas dire humiliée mais machinchose"... Quelle est l'utilité de discuter de la forme alors que c'est le fond de l'article qui compte ? Encore une silenciation d'une problématique féminine, SUR ce forum en plus ?...

Sinon, j'aurais aimé que l'article aille un peu plus loin et propose des pistes : recadrer le partenaire ou le membre de la famille qui pose problème. Comprendre qu'il s'agit d'un"red flag" de la part d'un potentiel partenaire, et considérer cela comme un signal suffisamment grave (ne pas le minimiser).
Et l'éducation des garçons comme des filles au sujet des règles : d'où ça vient, ce n'est pas sale, c'est un signe que l'appareil reproducteur féminin fonctionne, toutes les femmes peuvent être confrontées à un problème de protection hygiénique, ça a un coût non négligeable....

Je ne chipote pas, ce que je veux dire par là c’est que le titre emploi un terme fort, mais que dans l’article, je ne retrouve pas de faits. Ni les chiffres de l’article. Et que du coup je trouve que ça fait un peu titre accrocheur pour ne pas creuser le fond. Qui, moi aussi, m’intéresse. Non, c’est n’est pas tabou, oui, il faut en parler et je le fais au max (je bosse dans un milieu masculin avec des collègues qui refusent même de savoir si leurs filles ont leur règles ou non, donc j’ai du taff). Il faut pas me faire dire ce que j’ai pas dit.
le terme, en gros, je m’en fou. Ce que j’aurais aimé avoir, c’est un lien plus clair entre le titre et l’article.