Même pour quelqu'un de moins grave, quelque chose d'aussi banal qu'un détartrage (donc il n'y a pas encore de problème de santé),
les hommes consultent moins.
Prendre soin de sa santé, c'est vu comme un truc de faible, c'est pas viril, c'est une perte de temps.
Je rejoins néanmoins celles qui disent qu'il y a sûrement du sexisme derrière.
On sait que pour plein de pathologies, le réflexe de beaucoup de médecins, c'est de penser que chez une fois, c'est "dans la tête". Plutôt que d'être contents que nous prenions soin de notre santé, que nous nous écoutions et sachions mieux décrire l'évolution de notre état jusqu'aux symptômes actuels, ils nous prennent de haut, pensent qu'on s'est inventés tout ça, qu'on s'écoute oui, mais TROP, et qu'il suffirait de moins stresser.
C'est ainsi que
dans le cas des maladies cardiovasculaires, les femmes, par rapport aux hommes, se voient davantage prescrire des... anxiolytiques. Outre le fait que même des médecins pensent encore à tort que l'infarctus du myocarde, c'est un truc d'hommes, y a cette idée que si une femme sent des trucs bizarres dans sa cage thoracique ou son abdomen (oui, l'infarctus du myocarde peut donner des symptômes très bizarres et donc faire mal vers l'estomac), c'est qu'elle stresse. Un bon calmant et un anti-acide, et hop, merci, au revoir.