Ce sujet est dédié aux réactions concernant cet article :
Un coup de mou ? Voici le meilleur conseil que j’ai reçu pour me rebooster
Un coup de mou ? Voici le meilleur conseil que j’ai reçu pour me rebooster
Commentaires sur Un coup de mou ? Voici le meilleur conseil que j’ai reçu pour me rebooster
- Initiateur de la discussion Manon Portanier
- Date de début
J'adore ce conseil! C'est ce que je me dis aussi ( venant de mes lectures féministes en anglais est 'white mediocre man') et ça permet de ne pas s'auto-censurer et rentrer dans les schémas de la société patriarcale. Je dis à toutes mes amies quand je les vois ne pas prendre la place qu'elles devraient de se demander ce que ferait un homme blanc cis. C'est efficace!
Je comprends l'idée hein, mais Jean-Claude, 54 ans, m'a tout l'air d'être un enfoiré égocentrique de première... 
Moi je veux moins de Jean Claude et plus de gens qui respectent l'espace et le bien-être de leur prochain
Moi je veux moins de Jean Claude et plus de gens qui respectent l'espace et le bien-être de leur prochain
Dernière édition :
@Tankli c'est ce que je me suis dit aussi. Jean Claude il a l'air assez malpoli aussi, et ok la politesse c'est un truc qu'on demande davantage aux femmes et parfois voire souvent, ça nous dessert. Mais j'ai pas envie de le devenir pour autant j'aimerais bien que les mecs se demandent plus souvent "que ferait Aurélie, 28 ans ?" et qu'ils en profitent pour être un peu plus respectueux de la place d'autrui 
Moi la phrase que je me dit lorsque je dois prendre de grosses décisions, c'est "que dirait mon moi de 95 ans sur son lit de mort en repensant à cette histoire ?". En général, ma vieille dame intérieure me pousse à prendre ma place, à sa façon (drôle et insouciante ahah)
j'aimerais bien que les mecs se demandent plus souvent "que ferait Aurélie, 28 ans ?" et qu'ils en profitent pour être un peu plus respectueux de la place d'autrui Moi la phrase que je me dit lorsque je dois prendre de grosses décisions, c'est "que dirait mon moi de 95 ans sur son lit de mort en repensant à cette histoire ?". En général, ma vieille dame intérieure me pousse à prendre ma place, à sa façon (drôle et insouciante ahah)
Moi j'aime bien cette idée de s'imaginer être un vieux mec cis pour arrêter de s'écraser, justement !
Mais c'est parce que je reviens de très, très loin : j'ai été un véritable paillasson une bonne partie de ma vie. Toujours très polie, trop polie, et littéralement dominée.
J'ai eu une éducation un peu extrême à ce niveau là.
Donc m'inspirer de ces vieux mecs sans-gêne me permet de rééquilibrer un peu la balance !
Je reste toujours courtoise, mais je ne m'écrase plus. J'ai gagné en assurance, et c'était vital dans mon cas.
J'avais déjà lu ce conseil sur le forum, de la part d'une Madz. En franchement pour vivre entourée de JC, je trouve ça salvateur. Ils sont de mauvaise foi, ils s'imposent, s'accordent beaucoup d'importance, et ça inspire mon instinct de survie
!
Mais c'est parce que je reviens de très, très loin : j'ai été un véritable paillasson une bonne partie de ma vie. Toujours très polie, trop polie, et littéralement dominée.
J'ai eu une éducation un peu extrême à ce niveau là.
Donc m'inspirer de ces vieux mecs sans-gêne me permet de rééquilibrer un peu la balance !
Je reste toujours courtoise, mais je ne m'écrase plus. J'ai gagné en assurance, et c'était vital dans mon cas.
J'avais déjà lu ce conseil sur le forum, de la part d'une Madz. En franchement pour vivre entourée de JC, je trouve ça salvateur. Ils sont de mauvaise foi, ils s'imposent, s'accordent beaucoup d'importance, et ça inspire mon instinct de survie
!
@Endless Je trouve ça génial aussi comme idée, en tout cas très drôle
Bon il ne faut pas en abuser ni l'appliquer à tous les contextes évidemment...
Perso je réfléchis à me créer l'alter ego de Gérard le connard (variante).
Je suis sûre que ça peut servir... Au volant par exemple (j'y manque beaucoup de confiance en moi).
Bon il ne faut pas en abuser ni l'appliquer à tous les contextes évidemment...
Perso je réfléchis à me créer l'alter ego de Gérard le connard (variante).
Je suis sûre que ça peut servir... Au volant par exemple (j'y manque beaucoup de confiance en moi).
J'ai été un paillasson et le suis encore instinctivement parce que le conditionnement de tout une éducation ne se change pas comme ça. Mais c'est pas de m'imaginer être un "JC de 54 ans" qui m'a appris à moins l'être. C'est un atelier d'affirmation de soi pdt mon hospitalisation.
Je n'essaie pas d'agir/être/faire "comme machin", j'assume "juste" d'être moi, d'agir comme JE le fais parce que c'est ce que JE veux/pense. (of course, c'est pas toujours aussi simple)
Je remercie les animateurs de l'atelier de ne pas nous avoir enfermé dans les stéréotypes de genre pour nous expliquer notre non affirmation de nous mais de nous avoir guidé sur ce qui sous tendait nos réactions de "paillasson" : notre éducation, nos peurs, nos expériences passées etc. On a eu des mises en situation pour nous entraîner à nous affirmer. Dans mon cas, décliner une invitation à Noël par exemple, mette fin à une discussion. Ça a révélé que je culpabilisais non stop de decevoir/faire du mal aux autres et que souffrir moi c'était moins grave (parce que moi, on s'en fout). Je voulais pas être égoïste. Ben j'ai appris que c'est pas être égoïste que de refuser un truc, que ça me transformait pas en monstre et que je n'étais pas responsable des émotions des autres (je suis toujours pas super super d'accord avec ce point même si je comprends ce qu'ils voulaient dire par là).
Bref. La méthode "qu'est-ce que ferai JC de 54 ans" me semble, désolée du terme, merdique.
Faites ce que vous, vous voulez faire/ce qui est bon pour vous parce que être vous, c'est valide.
Je n'essaie pas d'agir/être/faire "comme machin", j'assume "juste" d'être moi, d'agir comme JE le fais parce que c'est ce que JE veux/pense. (of course, c'est pas toujours aussi simple)
Je remercie les animateurs de l'atelier de ne pas nous avoir enfermé dans les stéréotypes de genre pour nous expliquer notre non affirmation de nous mais de nous avoir guidé sur ce qui sous tendait nos réactions de "paillasson" : notre éducation, nos peurs, nos expériences passées etc. On a eu des mises en situation pour nous entraîner à nous affirmer. Dans mon cas, décliner une invitation à Noël par exemple, mette fin à une discussion. Ça a révélé que je culpabilisais non stop de decevoir/faire du mal aux autres et que souffrir moi c'était moins grave (parce que moi, on s'en fout). Je voulais pas être égoïste. Ben j'ai appris que c'est pas être égoïste que de refuser un truc, que ça me transformait pas en monstre et que je n'étais pas responsable des émotions des autres (je suis toujours pas super super d'accord avec ce point même si je comprends ce qu'ils voulaient dire par là).
Bref. La méthode "qu'est-ce que ferai JC de 54 ans" me semble, désolée du terme, merdique.
Faites ce que vous, vous voulez faire/ce qui est bon pour vous parce que être vous, c'est valide.
M
Membre supprimé 332225
Guest
Moi, ma méthode c'est de pas me laisser faire par les Jean-Claude, 54 ans.
Pas de eye-contact. Posture droite, rigide, ton sec. Attitude de celle qui dit ce qu'elle a à dire et qui risque de tourner les talons à tout moment parce-qu'elle a mieux à faire que de discuter avec Jean-Claude, justement.
Pas se laisser impressionner, parce-que derrière l'attitude de JC il n'y a pas forcément plus de compétences que chez Aurélie, 28 ans.
Sans non plus lui dénier toute compétence ni expérience, mais pas plus qu'un.e autre.
Pas de eye-contact. Posture droite, rigide, ton sec. Attitude de celle qui dit ce qu'elle a à dire et qui risque de tourner les talons à tout moment parce-qu'elle a mieux à faire que de discuter avec Jean-Claude, justement.
Pas se laisser impressionner, parce-que derrière l'attitude de JC il n'y a pas forcément plus de compétences que chez Aurélie, 28 ans.
Sans non plus lui dénier toute compétence ni expérience, mais pas plus qu'un.e autre.
@Absol-626 : Je pense souvent la même chose. Mon entourage me dit souvent de m'affirmer mais ce qu'il ne voit pas c'est que je n'ai pas de problème d'affirmation. Je sais très bien exprimer ce que je veux. Le problème c'est que souvent les gens ne m'écoutent pas. Ce serait bien si en parallèle d'encourager les gens à s'affirmer, on encourageait aussi les gens à faire plus attention à ce que les autres disent.
C'est vrai que les exemples sont partagés entre comportements normaux et comportements de vieux connard égoïste, donc j'adhère à moitié à l'article.
Récemment j'ai beaucoup pris confiance en moi et j'ai réussi à m'affirmer sur pas mal de choses, au point que mes collègues me veulent comme déléguée du personnel ou que ma famille me considère comme centrale dans la communication
Mais je partais de loin pourtant, de très très très loin. Au point de ne pas boire d'eau à la cantine par peur d'aller remplir le pichet devant tout le monde, ou de carrément subir des comportements abusifs dans mes relations sentimentales, ce genre de trucs.
Je dirais que l'affirmation de soi, ça passe par le développement de certaines capacités/expériences, qui permettront de trouver sa juste place parmi les autres. Par exemple, au fil des années, j'ai compris que j'avais certaines qualités sociales qui me permettent d'être très diplomate. Avant je subissais la chose, je m'écrasais, j'étais juste gentille et c'est tout. Maintenant je reste gentille, mais je joue aussi sur cette gentillesse pour communiquer quand il y a besoin. Et ça s'est fait petit à petit, au fil d'expériences positives qui m'ont donné de plus en plus confiance dans cette qualité. Et maintenant je peux poser des questions pièges à mon patron devant une assemblée de cinquante personnes avec un sourire apaisant, l'air de rien. Hehehe.
En fait je n'aime pas trop les tics que l'on peut avoir aujourd'hui issus du développement personnel type "anglo-saxon" qui voudraient que la confiance en soi passe beaucoup par la performance ou alors l'écrasement. À une période j'étais hypée par les gifs de Beyoncé qui se recoiffe comme une diva imbue, maintenant non. Je trouve plutôt que gagner de la confiance en soi, c'est développer des aspects de sa personnalité et vivre des expériences qui aident à se rendre compte qu'on est légitime à être au milieu des autres. Ça ne veut même pas dire s'adorer, s'aimer, c'est juste atteindre un espèce d'apaisement avec soi, qui permet de se dire ok, si je veux aller demander x chose à mon patron je n'ai qu'à essayer, si je veux dire à untel qu'il me gène j'en ai le droit, et les conséquences n'impacteront pas ce que je pense de moi. Il n'y a pas besoin d'écraser, pas besoin d'être fier de soi au point de devenir hautain (d'ailleurs je trouve que les personnes bien avec elles-mêmes sont rarement comme ça, comme quoi). C'est juste... retrouver une solidité intérieure ?
Récemment j'ai beaucoup pris confiance en moi et j'ai réussi à m'affirmer sur pas mal de choses, au point que mes collègues me veulent comme déléguée du personnel ou que ma famille me considère comme centrale dans la communication
Mais je partais de loin pourtant, de très très très loin. Au point de ne pas boire d'eau à la cantine par peur d'aller remplir le pichet devant tout le monde, ou de carrément subir des comportements abusifs dans mes relations sentimentales, ce genre de trucs.Je dirais que l'affirmation de soi, ça passe par le développement de certaines capacités/expériences, qui permettront de trouver sa juste place parmi les autres. Par exemple, au fil des années, j'ai compris que j'avais certaines qualités sociales qui me permettent d'être très diplomate. Avant je subissais la chose, je m'écrasais, j'étais juste gentille et c'est tout. Maintenant je reste gentille, mais je joue aussi sur cette gentillesse pour communiquer quand il y a besoin. Et ça s'est fait petit à petit, au fil d'expériences positives qui m'ont donné de plus en plus confiance dans cette qualité. Et maintenant je peux poser des questions pièges à mon patron devant une assemblée de cinquante personnes avec un sourire apaisant, l'air de rien. Hehehe.
En fait je n'aime pas trop les tics que l'on peut avoir aujourd'hui issus du développement personnel type "anglo-saxon" qui voudraient que la confiance en soi passe beaucoup par la performance ou alors l'écrasement. À une période j'étais hypée par les gifs de Beyoncé qui se recoiffe comme une diva imbue, maintenant non. Je trouve plutôt que gagner de la confiance en soi, c'est développer des aspects de sa personnalité et vivre des expériences qui aident à se rendre compte qu'on est légitime à être au milieu des autres. Ça ne veut même pas dire s'adorer, s'aimer, c'est juste atteindre un espèce d'apaisement avec soi, qui permet de se dire ok, si je veux aller demander x chose à mon patron je n'ai qu'à essayer, si je veux dire à untel qu'il me gène j'en ai le droit, et les conséquences n'impacteront pas ce que je pense de moi. Il n'y a pas besoin d'écraser, pas besoin d'être fier de soi au point de devenir hautain (d'ailleurs je trouve que les personnes bien avec elles-mêmes sont rarement comme ça, comme quoi). C'est juste... retrouver une solidité intérieure ?
Discussions similaires
