J'ai la sensation qu'en toute dimension, la société adopte de plus en plus de comportements polarisés. Le curseur s'est aussi peut-être déplacé.
J'entends par là que l'on sait maintenant ce que la consommation de masse a de pernicieux (fast fashion, nourriture industrielle, transports, cosmétiques etc.) et j'ai l'impression que la société s'adapte en prenant deux chemins : un premier chemin qui se veut vertueux en développant des marchés tendant vers plus d'éthique, plus de considérations environnementales etc. et un second chemin à contre courant qui nivelle vers le bas prix, qualité et conditions de production. S'il faudrait, à mon sens, réguler très fortement et de manière volontariste la deuxième option, la première est encore difficilement accessible : les prix sont encore très élevés, parfois plus par positionnement de marque que par reflet des coûts de production, le greenwashing qui détruit toute confiance, le manque d'offre, le marketing un peu trop 'bobo' etc.