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Ma fille de 3 ans veut se raser la tête comme son frère, je laisse faire ou non ?
Ma fille de 3 ans veut se raser la tête comme son frère, je laisse faire ou non ?
Commentaires sur Ma fille de 3 ans veut se raser la tête comme son frère, je laisse faire ou non ?
- Initiateur de la discussion Chère Daronne
- Date de début
J'ai eu la même lubie que cette petite fille quand j'ai eu 5-6ans et qu'un membre de ma famille qui les avait long avait coupé court. Mes parents ont accédé à ma demande et spoiler alert, ça n'a pas changé la face du monde. J'étais contente avec mes cheveux courts, puis contente quand ils ont repoussé. J'ai eu beaucoup plus d'emmerdes au collège avec un simple carré.
Dans tous les cas il y aura des gens pour critiquer alors autant se faire plaisir ? Et je trouve que ça a moins d'impact à un jeune âge comme ça qu'à l'adolescence.
Dans tous les cas il y aura des gens pour critiquer alors autant se faire plaisir ? Et je trouve que ça a moins d'impact à un jeune âge comme ça qu'à l'adolescence.
Perso je laisserai faire. Ma fille s'est plusieurs fois coupé les cheveux elle-même ou avec des copines du même âge, le résultat était... particulier (!) mais elles ont kiffé et maintenant la mienne les veut longs donc elle n'y touche plus.
Pour moi c'est "son corps ses choix" et en + c'est plus simple de faire des coupes de cheveux "chelou" à son âge que plus tard quand elle sera plus grande.
Je trouve étrange la volonté de sa mère qu'elle reste "mignonne pour que les autres la trouvent mignonne", je trouve dommage de former sa fille à répondre au regard des autres de cette façon.
Pour moi c'est "son corps ses choix" et en + c'est plus simple de faire des coupes de cheveux "chelou" à son âge que plus tard quand elle sera plus grande.
Je trouve étrange la volonté de sa mère qu'elle reste "mignonne pour que les autres la trouvent mignonne", je trouve dommage de former sa fille à répondre au regard des autres de cette façon.
Franchement ce sont des cheveux, ça repousse...Je laisserais faire sans aucun problème, idem pour les teintures et en vrai même pour les piercings sur le visage : avec le recul, les cicatrices laissées sont minuscules par rapport aux cicatrices d'acné et autres accidents de la vie (pas à 3 ans le piercing par contre bien sûr, mais après 13 ans ça ne me choque pas).
Perso à 11-13 ans j'aurai ADORE avoir des mèches roses, mais ma mère ne voulait pas. Bah c'est pas le genre de trucs que j'aurais voulu faire plus tard, ça ne correspondait pas avec mes vêtements / mon style, donc j'ai un peu loupé la période où ça m'aurait plu d'avoir des cheveux fantaisistes (bon, très clairement je ne suis pas traumatisée, je vous rassure ! Mais bon, je me dis autant laisser les enfants / ados avoir leurs lubies capillaires / vestimentaires quand ils le souhaitent, en plus ça ne risque pas de porter préjudice.).
Perso à 11-13 ans j'aurai ADORE avoir des mèches roses, mais ma mère ne voulait pas. Bah c'est pas le genre de trucs que j'aurais voulu faire plus tard, ça ne correspondait pas avec mes vêtements / mon style, donc j'ai un peu loupé la période où ça m'aurait plu d'avoir des cheveux fantaisistes (bon, très clairement je ne suis pas traumatisée, je vous rassure ! Mais bon, je me dis autant laisser les enfants / ados avoir leurs lubies capillaires / vestimentaires quand ils le souhaitent, en plus ça ne risque pas de porter préjudice.).
ça repousse ça repousse mais faut le gérer après le chagrin de l'enfant qui a pas compris que les cheveux coupés on peut pas les remettre...
moi j'appliquerais un des conseils de la daronne, laisser un peu pousser les cheveux du garçon et passer au ciseaux... parce que la finalement, c'est genré dans l'autre sens, pourquoi si petit avoir droit à la tondeuse? comme c'est moins impactant dans ce sens que dans l'autre, je ferais comme ça je pense. Ou effectivement je lui demanderai au moins d'attendre un peu car à trois ans ma fille ne s'intéressait pas à sa coiffure, et là à 5 c'est tout autre chose...
moi j'appliquerais un des conseils de la daronne, laisser un peu pousser les cheveux du garçon et passer au ciseaux... parce que la finalement, c'est genré dans l'autre sens, pourquoi si petit avoir droit à la tondeuse? comme c'est moins impactant dans ce sens que dans l'autre, je ferais comme ça je pense. Ou effectivement je lui demanderai au moins d'attendre un peu car à trois ans ma fille ne s'intéressait pas à sa coiffure, et là à 5 c'est tout autre chose...
Je plussoie la réponse de la Daronne: a 3 ans on est moyennement en mesure de comprendre les conséquences de nos actes et de nos envies. C'est quasi certain qu'une fois la tête tondue, l'enfant se mette à pleurer parce que ça ne fait pas ce qu'elle avait prévu dans sa tête.
Et au contraire, si tu l'emmène chez le coiffeur pour un carré court avec nuque rase, il est possible qu'elle hurle aussi parce qu'elle n'aura pas la tête de son frère...
Et au contraire, si tu l'emmène chez le coiffeur pour un carré court avec nuque rase, il est possible qu'elle hurle aussi parce qu'elle n'aura pas la tête de son frère...
M
Membre supprimé 364647
Guest
On ne connait pas l'âge du frère donc je ne me prononcerais pas sur l'utilisation de la tondeuse (même si bon, c'est quand même lui laisser les cheveux sacrement court).
Plus jeune, je voulais me faire une boule à zéro pour repartir à partir de... zéro. Je n'ai jamais pu le faire, parce que j'étais déjà une femme, donc adulte, et que le regard des autres m'en a empêché. Me balader sans cheveux au début, on m'aurait regardé de travers, ça m'aurait probablement porté préjudice dans des entretiens d'embauche, et j'aurais surement dû essuyer beaucoup de questions.
Je ne sais pas à quel point la gamine est consciente à 3 ans, mais si c'est une vraie demande de sa part et pas une demande sur un coup de tête qui n'a duré qu'un jour ou deux, ben pourquoi pas. Elle est encore petite, elle ne va pas trop souffrir du regard des autres, et ça peut lui permettre de comprendre que laisser pousser ses cheveux ensuite, c'est un minimum de boulot et de patience. Pour moi c'est une leçon de vie.
Je trouve cela dit quand même "drôle" que la daronne pense à questionner le choix de la petite fille (« Je veux me raser les cheveux », l’enfant veut dire « Je veux ressembler à mon frère que j’admire », « ma frange me gratte le front, ça me soûle » ou encore « Hi hi hi la tondeuse, caca boudin les ciseaux ! »), mais est-ce qu'on questionnerait pareil la décision d'un garçon qui demande la tondeuse ou est-ce que c'est juste une norme dans ce cas ?
Plus jeune, je voulais me faire une boule à zéro pour repartir à partir de... zéro. Je n'ai jamais pu le faire, parce que j'étais déjà une femme, donc adulte, et que le regard des autres m'en a empêché. Me balader sans cheveux au début, on m'aurait regardé de travers, ça m'aurait probablement porté préjudice dans des entretiens d'embauche, et j'aurais surement dû essuyer beaucoup de questions.
Je ne sais pas à quel point la gamine est consciente à 3 ans, mais si c'est une vraie demande de sa part et pas une demande sur un coup de tête qui n'a duré qu'un jour ou deux, ben pourquoi pas. Elle est encore petite, elle ne va pas trop souffrir du regard des autres, et ça peut lui permettre de comprendre que laisser pousser ses cheveux ensuite, c'est un minimum de boulot et de patience. Pour moi c'est une leçon de vie.
Je trouve cela dit quand même "drôle" que la daronne pense à questionner le choix de la petite fille (« Je veux me raser les cheveux », l’enfant veut dire « Je veux ressembler à mon frère que j’admire », « ma frange me gratte le front, ça me soûle » ou encore « Hi hi hi la tondeuse, caca boudin les ciseaux ! »), mais est-ce qu'on questionnerait pareil la décision d'un garçon qui demande la tondeuse ou est-ce que c'est juste une norme dans ce cas ?
@poulaga A 4 ou 5 ans, je pense que je laisserai faire en faisant de la prévention comme tes parents. Par contre à 3 ans, ça dépend de la maturité.
En fait dans ce problème de coupe de cheveux, le seul élément à prendre en compte c'est l'enfant. Sa maturité, son analyse actuelle des causes/conséquences, sa capacité à gérer la frustration, à gérer la patience, le décryptage des envies véritables derrière une demande, s'il y a de la fatigue associée.
Si c'est une enfant mature, qui a déjà une bonne conscience des conséquences, qui sait ce qu'elle veut, qui est réfléchie dans ses demandes, alors oui allons-y, pourquoi pas progressivement avec d'abord la nuque et en demandant à chaque étape si on arrête là ou si on continue. Par contre si l'enfant n'est pas encore mature, qu'elle fait des crises pour oui ET pour non, que la frustration n'est pas acquise, moi je différerai la coupe de cheveux en attendant qu'elle grandisse un peu (et à cet âge là, ça peut être l'affaire de 4 mois)
En fait dans ce problème de coupe de cheveux, le seul élément à prendre en compte c'est l'enfant. Sa maturité, son analyse actuelle des causes/conséquences, sa capacité à gérer la frustration, à gérer la patience, le décryptage des envies véritables derrière une demande, s'il y a de la fatigue associée.
Si c'est une enfant mature, qui a déjà une bonne conscience des conséquences, qui sait ce qu'elle veut, qui est réfléchie dans ses demandes, alors oui allons-y, pourquoi pas progressivement avec d'abord la nuque et en demandant à chaque étape si on arrête là ou si on continue. Par contre si l'enfant n'est pas encore mature, qu'elle fait des crises pour oui ET pour non, que la frustration n'est pas acquise, moi je différerai la coupe de cheveux en attendant qu'elle grandisse un peu (et à cet âge là, ça peut être l'affaire de 4 mois)
J'ai quand même une question sur la notion de "conséquences". En vrai c'est quoi les conséquences de cheveux courts voire même très courts quand on a 3 ans ?
Pour avoir eu les cheveux courts petite je me souviens avoir eu des remarques, mais rien d'insurmontable, et surtout c'était pas mon choix mais celui de ma mère, du coup j'ai mal vécu les remarques. Si on explique à l'enfant tous les tenants et aboutissants, même à 3 ans, sincèrement les conséquences seront minimes.
Récemment j'ai une cousine par alliance qui me disait que son plus jeune enfant, probablement influencé par ses deux sœurs ainées, adorait le rose, mais qu'elle lui refusait de porter du rose pour ne pas qu'il soit moqué.
Je comprends la volonté de "protéger" son enfant, mais à un moment si personne ne fait le premier pas on ne risque pas d'aller vers un monde plus tolérant. Présupposer que son enfant va être moqué et l'empêcher par conséquent d'être confiant dans ses choix c'est pas franchement mieux non plus. L'encourager et dédramatiser, tirer des leçons plutôt que d'anticiper, ça me parait plus sain. Je préfère qu'on dise à un enfant "les autres se moquent mais si toi tu aimes c'est le principal, tu verras quand ils verront que ça ne te fait rien car toi tu apprécies ils te laisseront tranquilles", plutôt que "les autres vont se moquer donc ne le fais pas"
Le principal problème c'est ce que ça véhicule : dès le plus jeune âge, on montre à l'enfant l'importance du regard des autres et inconsciemment on lui apprend à s'adapter en fonction de la masse (alors que pour l'instant c'est uniquement a priori, puisqu'il n'y a pas eu de remarques).
Je rejoins néanmoins ce qui a été dit sur l'âge, la maturité, l'attitude générale de l'enfant quant aux émotions, aux envies etc. Ça peut être important de temporiser, d'expliquer que certains choix se font avec l'âge, ou de proposer d'attendre quelques mois pour savoir si l'envie est toujours là (ça permet d'apprendre aussi à faire le tri dans ses envies, ce qui peut être bon pour la suite). J'approuve aussi l'idée de proposer des solutions plus progressives aussi c'est cool. Mais en expliquant à l'enfant que c'est surtout en fonction d'elle : pour être sûre que ça lui plaise par exemple, et pas en fonction des autres. Ne pas axer sur "et si ça ne te plait pas" mais "on vérifie si ça te plait".
De toutes manières l'éducation c'est des compromis ^^
Pour avoir eu les cheveux courts petite je me souviens avoir eu des remarques, mais rien d'insurmontable, et surtout c'était pas mon choix mais celui de ma mère, du coup j'ai mal vécu les remarques. Si on explique à l'enfant tous les tenants et aboutissants, même à 3 ans, sincèrement les conséquences seront minimes.
Récemment j'ai une cousine par alliance qui me disait que son plus jeune enfant, probablement influencé par ses deux sœurs ainées, adorait le rose, mais qu'elle lui refusait de porter du rose pour ne pas qu'il soit moqué.
Je comprends la volonté de "protéger" son enfant, mais à un moment si personne ne fait le premier pas on ne risque pas d'aller vers un monde plus tolérant. Présupposer que son enfant va être moqué et l'empêcher par conséquent d'être confiant dans ses choix c'est pas franchement mieux non plus. L'encourager et dédramatiser, tirer des leçons plutôt que d'anticiper, ça me parait plus sain. Je préfère qu'on dise à un enfant "les autres se moquent mais si toi tu aimes c'est le principal, tu verras quand ils verront que ça ne te fait rien car toi tu apprécies ils te laisseront tranquilles", plutôt que "les autres vont se moquer donc ne le fais pas"
Le principal problème c'est ce que ça véhicule : dès le plus jeune âge, on montre à l'enfant l'importance du regard des autres et inconsciemment on lui apprend à s'adapter en fonction de la masse (alors que pour l'instant c'est uniquement a priori, puisqu'il n'y a pas eu de remarques).
Je rejoins néanmoins ce qui a été dit sur l'âge, la maturité, l'attitude générale de l'enfant quant aux émotions, aux envies etc. Ça peut être important de temporiser, d'expliquer que certains choix se font avec l'âge, ou de proposer d'attendre quelques mois pour savoir si l'envie est toujours là (ça permet d'apprendre aussi à faire le tri dans ses envies, ce qui peut être bon pour la suite). J'approuve aussi l'idée de proposer des solutions plus progressives aussi c'est cool. Mais en expliquant à l'enfant que c'est surtout en fonction d'elle : pour être sûre que ça lui plaise par exemple, et pas en fonction des autres. Ne pas axer sur "et si ça ne te plait pas" mais "on vérifie si ça te plait".
De toutes manières l'éducation c'est des compromis ^^
M
Membre supprimé 364647
Guest
En vrai ? Aucune.
J'avais les cheveux courts à cet âge-là, parce qu'ils sont apparus tardivement. Ma mère ne les avait même pas fait couper. Elle craignait en revanche qu'on me confonde avec un garçon donc j'avais eu des boucles d'oreilles. Je n'ai pas souvenir d'avoir été embêtée à cause de mes cheveux, d'avoir souffert d'avoir des cheveux courts, il n'y a vraiment que ma mère qui a ressenti de la gêne dans l'histoire. Raison de plus selon moi d'autoriser ça à cette petite fille, je pense que c'est surtout la mère qui va être gênée plus qu'elle-même, et que ça lui apprends la patience ensuite pour que les cheveux repoussent.
@OpossumDesPlaines Pour moi la conséquences de couper des cheveux c'est qu'ils seront courts, qu'ils mettront 1/3 de la vie vécue de l'enfant pour repousser jusque sous les oreilles (1 an quoi) et qu'il faudra mettre plus souvent un bonnet car elle aura plus vite froid au crâne.
C'est une décision qui ne sera pas résolue en 5 dodos si jamais le résultat n'est pas à la hauteur des attentes ou si dans 6 mois elle se découvre une passion pour les princesses Disney et qu'elle veut des tresses.
C'est une décision qui ne sera pas résolue en 5 dodos si jamais le résultat n'est pas à la hauteur des attentes ou si dans 6 mois elle se découvre une passion pour les princesses Disney et qu'elle veut des tresses.
@Gringo Certes. J'entends l'argument et je le comprends.
Peut-être que ça ça peut être évité en parlant bien avec l'enfant, en expliquant bien tout, en temporisant ou en faisant des compromis comme dit précédemment, en fonction de la maturité de l'enfant.
Ça reste des conséquences qui ne sont pas irréversibles et relativement minimes (même si comme tu le dis, à l'échelle d'un enfant ça a plus d'ampleur). Après les cheveux d'un enfant ça pousse super vite aussi le plus souvent.
Je comprends donc toutes les problématiques même si j'avais vraiment l'impression que les commentaires brandissaient le mot "conséquence" comme si on parlait de quelque chose qui allait conditionner toute sa vie alors que y'a assez peu de risques en vrai.
Peut-être que ça ça peut être évité en parlant bien avec l'enfant, en expliquant bien tout, en temporisant ou en faisant des compromis comme dit précédemment, en fonction de la maturité de l'enfant.
Ça reste des conséquences qui ne sont pas irréversibles et relativement minimes (même si comme tu le dis, à l'échelle d'un enfant ça a plus d'ampleur). Après les cheveux d'un enfant ça pousse super vite aussi le plus souvent.
Je comprends donc toutes les problématiques même si j'avais vraiment l'impression que les commentaires brandissaient le mot "conséquence" comme si on parlait de quelque chose qui allait conditionner toute sa vie alors que y'a assez peu de risques en vrai.
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